1à kilomètres à pieds, ça use, ça use...

Alrun ne fit pas traîner les choses plus longtemps. D'un passement de jambe il arriva à portée de son adversaire et feinta du gauche pour frapper d'un violent uppercut l'estomac de son adversaire. Si le coup touchait, il ferait des dégâts.

[Chances de toucher avec un coup de poing : 96% -18% d'esquive : Si coup porté : (39 - 18) = 21 dégâts)]

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'D100' : 54

Le poignet du septan rencontra une mâchoire. Elle recula et claqua sous l'impact, mais la nuque puissante de l'homme amorti bientôt la puissance du coup et un coup de genou vint chercher le torse de l'assaillant, vulnérable du fait de son attaque.

Eldan : 99
Alrun : 135

[Coup de pied - 60%-20%=40% - 50-22=28]

Le membre 'Kees' a effectué l'action suivante : Osselets

'D100' : 27

Alrun prit le coup de genou dans la poitrine, ce qui faillit lui couper le souffle. Il tint tout de même droit, et répliqua d'un coup de pied dans les côtes flottantes.

Eldan : 99
Alrun : 107

[Coup de pied : 66 - 12 = 54% de toucher : 63 - 18 = 55 dégâts]

Le membre 'Qui-gon' a effectué l'action suivante : Osselets

'D100' : 76

Le pied alla bien frapper son but, mais beaucoup plus faiblement qu'escompté. Eldan eut l'instinct que le combat ne partait pas trop mal, mais qu'il lui fallait faire attention. Son adversaire était très puissant. Il contre attaqua avec sa main gauche qu'il porta au visage d'Alrun.

[Coup de poing - 90%-20%=70% - 30-22=8]

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'D100' : 88

Le poing rata largement Alrun, qui avait simplement effectué un petit mouvement de bassin. Il répliqua par un coup de genou dans le plexus de son adversaire, bien décidé à lui  faire des dégâts.

[Coup de pied : 54% toucher : (65 - 18) = 47 dégâts]

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'D100' : 100

Alors qu'il s'apprêtait à envoyer son pied dans le torse de l'homme, Alrun sentit quelque chose de dur et droit l'étrangler. Il tenta de se retourner mais quelqu'un l'immobilisait avec la hampe de sa lance. Eldan mit quelques secondes à comprendre, trop concentré sur le combat en lui même, mais cria un prénom, et ordonna à l'autre d'arrêter. Le septan sentit la pression se relâcher sur sa gorge. "C'était un combat amical", expliqua le garde  son frère d'arme. L'autre eut l'air un peu embarrassé.

Alrun se massa la gorge et prit le temps de reprendre son souffle avant d'adresser un demi sourire au garde qui l'avait attaqué. Il se tourna ensuite vers son adversaire et lui lança :
"Pas mauvais, joli coup de genou !"
Le garde le regarda et répondit :
"Tu te débrouilles bien aussi, où as-tu appris à te battre comme cela ? Tu n'as pas la tenue d'un soldat ou d'un mercenaire si ce n'est l'épée que tu porte."
Ramassant son haut et le réenfilant, et raccrochant son épée à sa ceinture, il dit :
"Je n'ai jamais reçu de formation, j'ai combattu dans la rue et dans mon village !"

Une moue approbative plia le visage de l'homme. "Je m'appelle Eldan... et voici Ayard, un ami." dit-il en désignant son collègue qui, par réflexe guerrier, était revenu devant Alrun et avait rangé son arme pour montrer qu'il n'avait aucune intention hostile.

Le ton se fit plus bas et moins jovial : "Ce stupide marchand nous paie correctement, mais ça fait bien longtemps que mes armes n'ont pas servies. Puisque tu as l'air de te débrouiller, on pourrait chercher un boulot plus sanglant, à deux c'est risqué, mais à trois..."

"Mon épée n'a pas servi depuis un moment également. Et un peu d'argent ne me fera pas de mal non plus... De plus, les occasions de trouver du boulot ne devraient pas manquer, au vu des événements récents."
Eldan et Ayard fixèrent Alrun du regard, et Eldan enchaîna :
"Ce que tu as dit tout à l'heure n'st quand même pas vrai, la ville n'est pas détruite !"
Malgré ces dires, Eldan et Ayard semblaient tout de même prendre un peu plus au sérieux Alrun que le gros marchand.
"Pourtant si. Vous pourrez observer par vous même si nous passons par là-bas."
Un silence s'installa et dura quelques secondes avant qu'Alrun ne le brise à nouveau :
"Vous avez déjà des idées ?"

Ayard scruta un moment le ciel en silence et déclara qu'il était encore temps de partir pour Mardles. D'après son expérience, les ruines regorgeaient de richesses que personne n'osait prendre, mais que cet élan d'éthique ne durerait que quelques semaines avant que les hordes de pillards n'affluent. Son compère eut l'air d'accord, et expliqua brièvement à Alrun que, après tout, ce patron actuel n'était pas ce qu'ils avaient connu de mieux.

Ils ne se génèrent pas pour se servir dans les réserves de la caravane. Les porteurs et les autres gardes crurent d'abord qu'il s'agissait de l'intendance normale, mais le manège éveilla rapidement leur suspicion, et lorsque les trois hommes s'en allèrent au petit trot, des cris furieux retentirent derrière eux. Mais c'était trop tard, et Eldan en rit à gorge déployée.