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La société Nordique

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Message  Kees Jeu 7 Aoû 2014 - 12:04

La société Nordique

Géographie

L'appellation "Terres Nordiques" est floue et les zones comprises dépendent du point de vue de l'interlocuteur. Le noyau constant reste composé de la Darkarasie, de la Déshanie et des contreforts du Valoka. La Taschakei y est adjointe par tout le monde excepté le pouvoir central loyaliste hytis. Les peuples ghens et hytis médians et austraux (c'est à dire géographiquement en dessous du Noyau sur l'axe Nord/Sud) incluent souvent l'intégralité du Valoka et même parfois même les Sépats, ce qui est une erreur du point de vue des habitants de ces régions pour lesquels les Terres Nordiques désignent plus une unité culturelle que ce qui se situe au Nord de la Mer Verte.

Répartition des communautés (dans l'ordre d'importance:

Amaelen : contreforts du Valoka, Darkarasie, Nord de la Déshanie
Dalore : Déshanie, espace côtier
Karsson : Darkarasie, Taschakei
Shanken : Taschakei, Darkarasie

 

Ethnies

La société Nordique est extrêmement hétérogène sur le plan ethnique : les premiers habitants du Nord de la Mer Verte furent les Cephdà, ancêtres des Septans, dans l'actuelle Darkarasie. La croissance rapide de la population associée à leur culture sédentaire a paradoxalement entraîné un exode massif vers ce qui deviendrait bien plus tard le, puis les, Sépat. À cette base s'est mélangé rapidement et le long de la côte les premiers ghens de la région, d'un naturel expansionniste et aventureux, puis, plus tard, plus lentement, mais aussi de façon bien plus stable, les peuples et armées hytis sont arrivés dans la régions. Les nombreuses guerres opposant hytis et ghens ont fortement influencé la région, imprimant une culture guerrière, habituée aux rudesses des saccages en plus de celles du climat. Depuis que les grandes puissances se sont effondrées, les groupes à majorité ghen ou hytis se méprisent cordialement, trop occupées à leurs affaires pratiques pour perdre leur temps et leur sang à se faire la guerre. Les communautés principales (listées plus loin) sont souvent étendues dans l'espace et se côtoient dans les grandes villes, ce qui leur permet de créer des liens timides qui effacent doucement les dissensions.

Les principales communautés ethniques Nordiques :

Amaelen (Septan)
Dalore (Ghen)
Karsson (Hytis)
Shanken (Hytis)

 

Structuration sociale

Les terres septentrionales de la Mer Verte ayant un passé tumultueux, la décantation sociale est à peine entamée. Les distinctions de rangs sont plus attachées à des savoirs-faire acquis (artisanat...) ou à des haut-faits (guerres, voyages...) personnels qu'aux lignées. Cela laisse à chacun l'opportunité de se distinguer et d'être respecté pour ce qu'il fait, a fait ou peut faire sans ou avec peu de considérations d'argent ou de lignage. L'échelle sociale est cependant plus ou moins marquée par ces deux caractéristiques selon l'origine ethnique de la communauté :
Amaelen : presque inerte à ces critères
Dalore : les signes de richesse matérielle sont bien perçus
Karsson : les origines familiales sont toujours mises en avant dans le titre d'une personne
Shanken : il est moins bien vu qu'ailleurs de ne pas prendre l'occupation de son parent

 

Economie, arts et techniques

L'économie des Terres du Nord est essentiellement locale et dédiée à la pérennité des communautés. Les interactions économiques sont presque inexistante en Darkarasie mais les connexions culturelles des taschakins et des déshaniens avec leurs patries respectives permet de maintenir un semblant de communication commerciale, facteur fondamental de l'entretien des infrastructures d'accès à la région (routes et ports). Seules deux villes attirent encore les étrangers en Darkarasie : Mardles sa mine d'or et ses frappeurs de monnaie ainsi qu'Yrnal Josv pour ses armateurs.

La guerre, l'absence de classe supérieure et la rudesse du climat n'ont laissé que peu de place au développement des arts et du plaisir dans la société Nordique. Les nordiques ont cependant développé l'aptitude de tout rehausser de décorations simples, souvent en motifs de gravures réguliers (poteries, moellons, tapisserie...) d'influence hytis (motifs arrondis évoquant des tiges de plantes souples) ou Cephdà (motifs angulaires entrecroisés), ou en couleurs sages du bleu de guède au vert de plomb (tapisseries, vêtements...).

D'un point de vue technique, si les artisans sont souvent très doués et réputés pour leurs ouvrages simples mais solides et fonctionnels, l'architecture, les sciences et tous les grands ouvrages (exceptés l'armature) sont presque inexistants.

 

Politique et loi

Il n'existe pas de gouvernement central dans le Nord de la Mer Verte. Les princes taschakins ont un contrôle relatif de leurs terres et la Déshanie n'a plus eu de véritable maître depuis les consuls impériaux. L'agrégation du pouvoir politique se fait lentement : les plus grosses villes sont depuis quelques générations sous la domination de princes locaux, et certains commencent à se sentir à l'étroit et à lorgner sur les terres de leurs voisins. Les nationalismes étant dilués par les communautés, il reste difficile pour les souverains de conserver un semblant de cohésion sur leurs domaines. Les intérêts communautaires et locaux s'opposant plus qu'ils ne se rejoignent, le morcellement politique est toujours indécis.

Bien que les différents peuples aient tenté d'imposer leurs lois à l'agrégation instable de peuples, il n'en est rien resté. Seuls les principes de l'inconscient collectif, hérités des traditions familiales et culturelles restent en loi tacite, appelées Tallàg. Les grands principes sont les suivants :

Ne jamais parler explicitement du Tallàg
Toujours venir en aide aux habitants de la région
Toujours couvrir dénoncer les méfaits des parents mais toujours couvrir ceux des amis
Ne pas suivre les sentiers forestiers tracés par des animaux
Observer les rites du Tallàg
Ne pas intégrer les étrangers
Ne pas manger de coquillages

 

Croyances et traditions

Les croyances superstitieuses des nordiques viennent d'un amalgame des traditions Munsijen hytis, des superstitions populaires ghens, sur une base de croyances Cephdà. Elles sont appelées Tallàg et sont confondues avec les règles coutumières et tacites de la société :

Lors du printemps, lorsque les vents marins apportent l'iode jusqu'aux pieds du Valoka, les peuples observent une trêve : les conflits sont tus jusqu'au Kaiato, le solstice d'été (inspiration Cephdà et Munsijen)
Le solstice d'été, le Kaiato, indique le début de la saison de la Guerre : les conflits interpersonnels peuvent reprendre, on le fête en un défilé où chacun arbore ses armes (inspiration Munsijen)
L'Erion est une semaine de jeun dont la date varie selon la localité car elle se fait juste avant la moisson/récolte principale (inspiration Ghen)
Lorsque l'année est fructueuse, on s'autorise, en famille, à fêter le Grent Halso, qui est une sorte de réunion de famille sous le signe du Tallàg (inspiration Ghen et Cephdà)
La Danersa est célébrée en faisant un feu de joie d'un conifère odorant, le pin bleu, et marque le solstice d'hiver (inspiration Cephdà)
Kees
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