Description de la Côte

Environnement
La Côte est une désignation plus populaire au Haut-Sépat, mais a une connotation plus naturelle. En effet, cette région - qu'il faut 10 jours pour traverser en marchant à bonne allure - est fortement boisée, et constituée d'une sorte de colline à la base tellement large qu'on ne sait jamais quand elle commence réellement. Les saisons - au nombre de quatre dans la région comme dans tout le Sépat - sont assez marquées. Si d'ordinaire les hivers et étés sont doux, il arrive presque une année sur deux qu'ils soient rudes. Les vastes forêts de feuillus foisonnant de vie sont entrecoupés larges clairières, suffisamment grandes pour y pratiquer l'agriculture, et de petits reliefs rocheux, comme des montagnes de la taille d'une colline, en plus pointue.

Dangers
Il est dur de trouver en Elkiio un endroit plus tranquille. De nature pacifique, les habitants de ces contrées vivent leur vie au rythme des moissons et des fêtes populaires, se souciant peu des affaires politiques qui dépassent le cercle de la famille. Le banditisme fait si peu partit de la culture septanne qu'il n'est même pas enseigné aux enfants de se méfier des autres au delà des cachotteries vaines et superficielles qui agitent parfois les relations. Les routes et chemins sont donc surs de jour comme de nuit.

Lieux et personnages importants
La calme de la région diminue clairement l'émergence de notoriétés. De plus, en dehors des villages, même s'il n'est pas rare de rencontrer un septan allant rendre visite au village voisin, les étendues laissées aux bons soins de la nature ne regorgent par de monde.

Histoire
Le Haut-Sépat a été nommé ainsi pour l'opposer au Bas-Sépat ; aussi nommé la Combe. Les hernannins, branche secondaire de l'arbre généalogique général des septans, furent les premiers à s'installer sur le Haut-Sépat, suite aux inondations historiques de Rocherbeux, au Nord de la Combe. Ils ont vite été suivis par des foyers de plusieurs familles importantes, dont les fergrims, et on estime la date de fondation des premiers villages définitifs aux environs de l'an 574. Depuis, les familles se sont mêlées, et bien que certains revendiquent encore des origines de telle ou telle dynastie, la population est homogène, et progresse à un rythme faible mais certain, qui voit la fondation d'un nouveau village tous les 50 ans environ, et qui ne possède même pas de gouvernement centralisé.