Rétablissement et rééducation.

Une quinzaine de jours étaient passés depuis la blessure d'Alrun, il se rétablissait lentement, mais sûrement.
Il pouvait désormais se lever, marcher, il se promenait parfois un peu près de la maison, mais passait le plus clair de son temps à se reposer. Il inspectait souvent le pipe, et pourrait un reconnaître une identique entre mille : la matière semblable à de l'ivoire (qu'Alrun n'avait jamais vu auparavant), les petites bordures argentées, les petites gravures aux signification obscures, ou peut-être simplement décoratrices.
Alrun discutait aussi avec la femme du forgeron, qui portait le beau nom d'Edwen. Ils parlaient des personnes décédées d'Helouri qu'Edwen connaissait. Des contrées lointaines dont ils avaient entendus parler par bribes, ils partageaient l'envie de voyager, cependant Edwen savait qu'elle ne partirai jamais, sa vie était ici. Alrun était dans une toute autre situation, sa vie... était détruite, il fallait recommencer à zéro, et il pouvait le faire ici comme dans une contrée lointaine.
Edwen semblait le plaindre immensément, mais aussi l'envier, il était libre comme l'air désormais.
Près de deux semaines passèrent encore, près d'une lune depuis son arrivée chez Edwen. Il se sentait rétabli, la blessure qui lui barrait le ventre semblait avoir presque cicatrisé et il se permettait de longues balades dans le villages et les alentours.
Un jour, alors que le "bon bûcheron", comme l'appelait Alrun, était parti en forêt pour la journée, Edwen parla alorsà Alrun sur un ton bien différent de celui auquel il avait l'habitude.
"Alrun, comme tu le vois nous n'avons pas d'enfants..."
C'est vrai que cela avait étonné Alrun, à près d'une trentaine d'années, le couple n'avait aucun enfant, impensable pour des Septans, pour qui les enfants représentaient le bonheur, l'abondance, et la retraite.
Edwen continua :
"Mon mari et moi avons... essayé d'en faire mais... ça ne marche pas... j'ignore quelle malédiction pèse sur nous. Pendent ce mois, j'ai appris à t'apprécier et à te faire confiance, j'aimais l'homme que j'ai épousé, je l'aime toujours, mais une vie sans enfants est inenvisageable ici. C'est pourquoi j'aimerai te demander une faveur..."
Elle était vêtue une robe paysanne qu'elle avait détachée et qu'elle laissa glisser au sol, se retrouvant nue.
Elle s'approcha d'Alrun qui bégaya :
"Je... euh, je .. d'accord."
Alrun passa alors une après-midi très spéciale, et très agréable.

[Jet de constitution (9), difficulté 4]

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'Osselet' : 2, 1, 2, 2, 1, 2, 2, 2, 2

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Le lendemain, Alrun vit qu'Edwen avait le regard fuyant, et dès qu'elle put, elle vint le voir.
"Je... J'aimerai que tu t'en aille maintenant, tu es rétabli, et avec toi dans la maison, j'ai du mal à regarder mon mari dans les yeux..."
Alrun acquiesça, il rassembla ses affaires, ce qui ne lui prit que quelques secondes, le bûcheron lui donna des provisions et des habits adaptés au voyage, et il fit ses adieux.
Il partit en direction d'Helouri sans se retourner.

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