Voyage en Terres Inconnues
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Voyage en Terres Inconnues
Chodan c'était attendu à un voyage long et ennuyant mais il avait eu tort... C'était pire. D'une part parce que le paysage évoluait à la vitesse d'une tortue paraplégique. Ensuite parce que ses compagnons de route excellaient dans l'art du silence. Les seuls mots qu'il avait réussi à leur décrocher étaient oui et non, et encore, quand ils ne répondaient pas par un hochement de tête ou refusaient simplement de répondre, l'ignorant tout bonnement comme si ils ne l'entendaient pas. En seulement deux jours la lassitude c'était installée. Au bout de quatre ils sortaient seulement du désert et au sixième ils arrivèrent au pays de Qorre, où la végétation, bien que peu dense pour une jungle, était suffisante pour les ralentir. Mais ce voyage psalmodique fut chamboulé le quinzième jour de leur expédition.
Bronq- Membre confirmé
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Re: Voyage en Terres Inconnues
La journée avait été longue et douloureuse : les sectateurs ne dormaient presque pas, marchant toute la journée aux côtés de leurs bêtes de somme portant le matériel. Le soir venu, alors que le camp venait tout juste d'être monté, derrière les buissons, un peu en retrait du chemin, les compagnons de voyage du jeune homme tirèrent leurs armes et se dispersèrent, laissant Chodan seul. Il n'entendit plus rien que les crépitements du feu de joie qui trônait au milieu des trois tentes. Soudain, dix hommes se détachèrent de l'obscurité et évoluèrent en encerclant le camp, et par là même, Chodan. Ils étaient les répliques exactes de ses compagnons, à la différence prêt qu'ils étaient vêtus de noir. Ils remarquèrent l'absence de ses alliés et étaient sur le point de s'enfuir lorsque, comme par magie, tous les autres réapparurent, frappant au passage les noirs les plus proches. Les attaques plurent de tous côtés, et, en quelques passes d'armes, la moitié de chaque camp s'affaissa dans la poussière.
La poignée de l'épée du Lecteur le priait de la saisir, mais devait-il prendre ce risque... ?
La poignée de l'épée du Lecteur le priait de la saisir, mais devait-il prendre ce risque... ?
Re: Voyage en Terres Inconnues
Comme lorsqu'il était vers les stèles, il ressentait cette présence sombre qui semblait l'avoir suivi dans son voyage. Celle-ci l'insitait à se saisir de son épée. Il allait s'éxécuter mais au moment où il posa la main sur le pommeau il se souvint des paroles d'un des hommes masqué : ne jamais utiliser son épée devant les autres . Il aurait désobéi si il n'avait pas eu le choix mais là une autre alternative s'offrait à lui. Il déplaça sa main sur la garde de son sabre et le dégaina. Il restait au centre du camps évitant le plus possible les zones de bataille où les deux groupes semblaient se battre à capacité égale même si ses alliés dominait le combat grâce à leur attaque surprise. En se retournant il apperçu soudainement devant lui un homme prêt à le décapiter. Alors que Chodan allait être tué, une lame ensanglanté apparu à l'emplacement du coeur de son ennemi qui s'éffondra sur le sol, gisant dans son sang. Le jeune métisse n'eu pas le temps de réellement comprendre ce qu'il c'était passé que son sauveur était déjà en train d'échanger des coups de sabre avec un autre adversaire, qui avait étonnement un sabre parfaitement identique aux leurs. Chodan se ressera encore plus au centre du camp, son sabre bien en main et regardait constament autour de lui pour ne pas se faire surprendre une seconde fois.
Bronq- Membre confirmé
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Re: Voyage en Terres Inconnues
À écouter en lisant : https://www.youtube.com/watch?v=THFjg-PIGaY
La chaleur du feu de joie rayonnait puissamment sur son dos tandis que face à lui, la nuit humide et l'acier froid et mordant comme une bise hivernale qu'il n'avait jamais connu l'attendaient. Les six combattants encore debout tournaient lentement, la garde haute, prêts à bondir. Dans la lumière forte et fuyante des flammes, seuls les pas, glissant sur le sol, étaient audibles.
Aucun de leurs assaillants n'avaient repéré le porteur du Coeur, le prenant surement pour un sectateur blanc comme les autres. Soudain, l'un d'entre eux trouva une faille, se jeta sur l'un de ses ennemis, l'abattant d'un coup d'épée à la gorge. Le sang se déversa dans la toile en lin non teint. Le noir fut rattrapé par un autre blanc, qui fut lui même abattu d'un coup à l'échine.
Le sang de Chodan ne fit qu'un tour, et d'un geste ample et précis, il se fendit, assénant un coup d'épée à l'épaule du dernier duelliste encore en état de se battre. Un gémissement féminin accompagna sa chute. Tous étaient à terre, deux seuls survivaient : celui qui avait reçu un coup dans le dos, un blanc, et la noire que venait de mettre hors combat le jeune combattant. Cette dernière tentait de se relever avec son bras encore valide ; celui qui n'avait pas tenu d'épée.
La main tremblotante de son dernier allié se leva vers lui.
La chaleur du feu de joie rayonnait puissamment sur son dos tandis que face à lui, la nuit humide et l'acier froid et mordant comme une bise hivernale qu'il n'avait jamais connu l'attendaient. Les six combattants encore debout tournaient lentement, la garde haute, prêts à bondir. Dans la lumière forte et fuyante des flammes, seuls les pas, glissant sur le sol, étaient audibles.
Aucun de leurs assaillants n'avaient repéré le porteur du Coeur, le prenant surement pour un sectateur blanc comme les autres. Soudain, l'un d'entre eux trouva une faille, se jeta sur l'un de ses ennemis, l'abattant d'un coup d'épée à la gorge. Le sang se déversa dans la toile en lin non teint. Le noir fut rattrapé par un autre blanc, qui fut lui même abattu d'un coup à l'échine.
Le sang de Chodan ne fit qu'un tour, et d'un geste ample et précis, il se fendit, assénant un coup d'épée à l'épaule du dernier duelliste encore en état de se battre. Un gémissement féminin accompagna sa chute. Tous étaient à terre, deux seuls survivaient : celui qui avait reçu un coup dans le dos, un blanc, et la noire que venait de mettre hors combat le jeune combattant. Cette dernière tentait de se relever avec son bras encore valide ; celui qui n'avait pas tenu d'épée.
La main tremblotante de son dernier allié se leva vers lui.
Re: Voyage en Terres Inconnues
Le silence pesant, qui était apparu aussi brusquement que la bataille s'était achevée, n'était rompu que par la respiration haletante de Chodan et le crépitement du feu. voyant son allié qui demandait de l'aide il alla pour l'aider quand il remarqua son ennemie qui etait sur le point de se relever. Il biffurca rapidement et alors qu'elle était à genou il lui assena un coup du pommeau de son sabre pour l'assomer pour un bon moment. Il ne voulait pas la tuer, tout du moins pas tout de suite, car si son dernier allié venait à mourrir, il y avait toujours un faible espoir d'arriver à lui soutirer quelques informations. Une fois sûr (ou presque) de ne pas se prendre un coup dans le dos, il retourna près de son allié qui, bien que toujours en vie, était à la limite de la conscience. Chodan examina la blessure puis alla chercher dans les affaires de ses défunts allié voir si il trouvais des plantes pour guèrir la plaie et éviter qu'elle ne s'infecte
[Jet de perception]
Bronq- Membre confirmé
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Le membre 'Bronq' a effectué l'action suivante : Osselets
'Osselet' : 2, 2, 2, 1, 2, 2, 2, 1
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Le jeune homme chercha frénétiquement mais ne trouva rien d'utile au soin de blessures ouvertes. Il fut donc contraint de retourner voir son ancien "ami", et ne put déduire de son inertie que sa mort. La main qui l'avait appelé il y a moins de vingt secondes était retombée dans la poussière. Seule restait désormais sa "prisonnière". Les dromadaires s'étaient enfuis, laissant Chodan au milieu de ce carnage sanglant. Le feu, en revanche, brûlait toujours, impassible, dans la nuit déjà bien avancée.
(désolé pour le retard, je pensais faire plus long)
(désolé pour le retard, je pensais faire plus long)
Re: Voyage en Terres Inconnues
Seul. Cette fois-ci Chodan ce retrouvait seul ou plutôt sans allié, car il restait encore son ennemi qu'il avait assommé quelques minutes auparavant. En parlant de ça, ce n'était pas le moment de s'apitoyer sur le sort de ses compagnons de routes. Il fouilla quelques secondes dans les affaires de voyage et revint rapidement auprès de la demoiselle qu'il fouilla rapidement (lui enlevant pour l'occasion ses deux dagues ainsi que son briquet à amadou) puis lui attacha les bras et les jambes dans le dos. Enfin il lui enleva son masque, puis alla s'asseoir sur une souche près du feu et attendit. Longtemps. Il n'avait pas du lésiner sur le coups qu'il lui avait porté car il dut bien attendre deux bonnes heures dans le silence que sa prisonnière se réveil. il attendit dix minutes, le temps qu'elle reprenne ses esprits, puis il alla la voir, toujours masqué. Chodan n'était pas un idiot, il savait que c'était pour lui que se combat avait eu lieu mais il ne comprenais pas pourquoi. Il n'alla pas par quatre chemins et demanda à la jeune femme d'une voix qui se voulait la plus intimidante possible : "que voulez-vous au porteur du cristal ?"
Bronq- Membre confirmé
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Re: Voyage en Terres Inconnues
La femme sembla réaliser à la fois que son interlocuteur en savait soit trop, soit pas assez. Son expression était à la fois anxieuse et suspicieuse. Elle ne semblait pas affectée par la douleur qui devait pourtant être puissante. Acculée, blessée, elle ne faiblissait pourtant pas, et il était évident que mourir lui paraissait tout à fait envisageable, comme d'ailleurs à tous les membres de chacun des groupes qui avait combattu ici ce soir. Ses lèvres restèrent muettes, et son regard parcouru les vêtements du poseur de questions.
Une présence menaçante naquit autour des deux personnages, comme si un esprit malfaisant s'affaissait sur eux. Elle se renforça, et, alors qu'elle était familière et désagréable pour Chodan, la femme en noir semblait en souffrir plus que de sa plaie ouverte à l'épaule. Elle se mit à gémir, puis à parler. La présence émanait désormais d'elle, mais ses phrases étaient incompréhensible, et la seule chose claire était qu'elle répétait beaucoup les mots "soigner", "épaule" et "elle". Des spasmes malsains parcouraient ses membres, faibles mais visibles.
Une présence menaçante naquit autour des deux personnages, comme si un esprit malfaisant s'affaissait sur eux. Elle se renforça, et, alors qu'elle était familière et désagréable pour Chodan, la femme en noir semblait en souffrir plus que de sa plaie ouverte à l'épaule. Elle se mit à gémir, puis à parler. La présence émanait désormais d'elle, mais ses phrases étaient incompréhensible, et la seule chose claire était qu'elle répétait beaucoup les mots "soigner", "épaule" et "elle". Des spasmes malsains parcouraient ses membres, faibles mais visibles.
Re: Voyage en Terres Inconnues
Wow, c'était la première fois que la présence ce manifestait de manière aussi forte et c'était pour le moins... impressionnant. Cette présence, bien que désagréable, ne lui avait jamais voulu du mal, mais là Chodan restait perplexe quand à ses intentions. Pourquoi voulait-elle qu'il soigne son ennemi ? Après un débat intérieur qui dura plusieurs minutes il décida finalement de la soigner. Après tout il ne risquait pas grand chose à le faire, les nœuds qu'il avait fait étaient solides et il vérifiait assez régulièrement qu'ils tenaient encore.
Rien de ce qu'il y avait dans les affaires des sectaires n'aurait pu sauver son allié, par contre il n'eut aucun problème pour dénicher des herbes permettant de soigner une plaie peu profonde comme l'entaille à l'épaule de la jeune femme. Il déchira deux morceau de la tenue d’un des cadavres, qu'il fit blanchir dans une marmite sur le feu. Avec le premier il nettoya l'épaule ensanglantée de sa prisonnière, toujours envoûtée, puis il mit les feuilles qu'il avait écrasé au préalable sur la plaie, et enfin avec le second linge il la pansa. C'était le mieux qu'il pouvait faire avec les moyens du bord. Puis il patienta. Plus longtemps encore que la fois où il avait attendu son réveil. N'ayant rien à faire il se laissa aller au fil de ses pensées. Il pensa à sa mère, à Opale et sa bibliothèque, au temple Kuuhuuns et son voyage, sa rencontre avec les sectaires illuminé et leur fin tragique. Ce fut en pensant au dernier évènement qu'il constata un détail qui lui avait échappé. Un détail sur sa propre personne. Pourquoi ne ressentait-il rien ? Il était d'ordinaire particulièrement sensible au personne qui l'entourait, son empathie très, voire trop développé lui faisait parfois ressentir des sentiments aussi puissant que la personne qu'il regardait, qu'elle soit en train de souffrir ou de rire. Pourquoi donc, alors qu'il venait de voire mourir sous ses yeux des dizaines de personnes, il n'était aucunement perturbé par sa situation actuelle ? Il n'eut malheureusement pas le temps de se pencher plus sur la question. Des bruits émanant de sa prisonnière sortirent Chodan de sa pseudo-trans. En se retournant vers elle, il la vit parler, d'une logorrhée n'accordant aucune importance à la présence du métisse.
Rien de ce qu'il y avait dans les affaires des sectaires n'aurait pu sauver son allié, par contre il n'eut aucun problème pour dénicher des herbes permettant de soigner une plaie peu profonde comme l'entaille à l'épaule de la jeune femme. Il déchira deux morceau de la tenue d’un des cadavres, qu'il fit blanchir dans une marmite sur le feu. Avec le premier il nettoya l'épaule ensanglantée de sa prisonnière, toujours envoûtée, puis il mit les feuilles qu'il avait écrasé au préalable sur la plaie, et enfin avec le second linge il la pansa. C'était le mieux qu'il pouvait faire avec les moyens du bord. Puis il patienta. Plus longtemps encore que la fois où il avait attendu son réveil. N'ayant rien à faire il se laissa aller au fil de ses pensées. Il pensa à sa mère, à Opale et sa bibliothèque, au temple Kuuhuuns et son voyage, sa rencontre avec les sectaires illuminé et leur fin tragique. Ce fut en pensant au dernier évènement qu'il constata un détail qui lui avait échappé. Un détail sur sa propre personne. Pourquoi ne ressentait-il rien ? Il était d'ordinaire particulièrement sensible au personne qui l'entourait, son empathie très, voire trop développé lui faisait parfois ressentir des sentiments aussi puissant que la personne qu'il regardait, qu'elle soit en train de souffrir ou de rire. Pourquoi donc, alors qu'il venait de voire mourir sous ses yeux des dizaines de personnes, il n'était aucunement perturbé par sa situation actuelle ? Il n'eut malheureusement pas le temps de se pencher plus sur la question. Des bruits émanant de sa prisonnière sortirent Chodan de sa pseudo-trans. En se retournant vers elle, il la vit parler, d'une logorrhée n'accordant aucune importance à la présence du métisse.
Bronq- Membre confirmé
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Re: Voyage en Terres Inconnues
"Oui maître... non... non... non... non... non... noon... non. Oui. Non. Oui. Non. Maître... oui... non... non... non, non, non, non, non, non, non..." Fébrilement, sous l'emprise surnaturelle de son démon, Son visage jusqu'ici torturé se détendit subitement, et, le regard dans le vague, elle s'exclama d'une voix claire et pure : "J'accepte pour le Cycle !".
Elle fut prise de spasmes qui s'affaiblirent progressivement, jusqu'à n'être plus que des tremblements persistants. Elle dut s'y prendre à trois reprises pour se relever, mais finit par y arriver. Ses gestes étaient hésitants et imprécis. La présence elle, avait disparue. La prisonnière avait les pupilles dilatées au maximum. Elle se mit à balbutier, visiblement à l'intention de son geôlier.
"Fume... la p-p-pipe... de... la... pipe... de... fume... la..." sa main parfois secouée de tremblements tendait mollement une sacoche en cuir à Chodan. Celle-ci contenait une pipe en ivoire décorée d'argent finement ciselé, ainsi qu'une grande quantité de fragments de plantes séchées, et enfin, un petit briquet amadou de très bonne facture.
Elle fut prise de spasmes qui s'affaiblirent progressivement, jusqu'à n'être plus que des tremblements persistants. Elle dut s'y prendre à trois reprises pour se relever, mais finit par y arriver. Ses gestes étaient hésitants et imprécis. La présence elle, avait disparue. La prisonnière avait les pupilles dilatées au maximum. Elle se mit à balbutier, visiblement à l'intention de son geôlier.
"Fume... la p-p-pipe... de... la... pipe... de... fume... la..." sa main parfois secouée de tremblements tendait mollement une sacoche en cuir à Chodan. Celle-ci contenait une pipe en ivoire décorée d'argent finement ciselé, ainsi qu'une grande quantité de fragments de plantes séchées, et enfin, un petit briquet amadou de très bonne facture.
Re: Voyage en Terres Inconnues
Le jeune homme prit la pipe dans les mains. Il ne mit pas longtemps à comprendre que cette pipe était un objet luxueux. L'ivoire (car il ne faisait aucun doute que s'en était) était extrêmement rare et l'argent un métal noble. Les gravures, sans aucun défaut, ne faisait que rajouter de la valeur à l'objet. Il ne savait pas si tout les membres de la secte en avaient une, mais si c'était le cas, elle devait être riche. Toujours était-il qu'il avait une pipe, des herbes et qu'il lui fallait fumer. Il n'était pas porté sur la drogue mais il n'allait pas rebrousser chemin pour un tel détail. Il mit donc des feuilles dans la pipe et l'alluma avec le briquet à amadou de la sacoche. La fumé était particulièrement ignoble au gout de Chodan et il crut bien cracher ses poumons à chaque fois qu'il aspirait une nouvelle bouffée. Petit à petit il se retrouva isolé du monde, dans un cocon insubstantiel qui bloquait tout ses sens à la fois. C'est là qu'il ressenti la présence angoissante revenir et il décida de réessayer de communiquer avec, comme il l'avait fait dans une ruelle à Opale. La drogue aidant, il eut beaucoup moins de mal à effleurer de nouveau la présence antique et rassurante de la dernière fois, seulement cette fois cette présence était beaucoup plus forte.
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Re: Voyage en Terres Inconnues
Cet accès de somnolence commença déjà à s'estomper alors que sa dernière bouffée avait été tirée il y a quelques minutes. Il n'eut pas le temps de "toucher" la présence, qui semblait d'ailleurs l'esquiver, dans une mesure difficile à estimer. Lorsqu'il revint totalement à lui, le jeune homme eut la surprise de se trouver tout à fait disponible physiquement. Ses sens étaient aux aguets, son corps lui retranscrivait avec précision chaque sensation : sa chaussure gauche un peu trop serrée, ses reins courbatus par de longues chevauchées en dromadaire. Son système nerveux entier semblait décapé d'une couche de mollesse.
[Ce bouquet d'herbe agit au niveau des récepteurs nerveux (sauf système parasympathique) en neutralisant les transmetteurs chimiques activés, générant un haut niveau de réactivité car libérant rapidement les récepteurs, en le combinant à un apport de protéines de substitutions qui sont utilisables par les nerfs pour ne jamais saturer leur production de transmetteurs. Une telle drogue engendre un contrecoup puissant du à l'énorme fatigue nerveuse accumulée, et rend le sujet très sensible à la douleur.]
La femme blessée était toujours face à lui, et ne semblait pas revenue à elle. Elle avait du mal à rester debout. Elle se mit à marcher dans la direction que le groupe des blancs devait suivre au matin. Elle trébuchait et évoluait lentement mais n'allait certainement pas faire de pause avant longtemps.
[Ce bouquet d'herbe agit au niveau des récepteurs nerveux (sauf système parasympathique) en neutralisant les transmetteurs chimiques activés, générant un haut niveau de réactivité car libérant rapidement les récepteurs, en le combinant à un apport de protéines de substitutions qui sont utilisables par les nerfs pour ne jamais saturer leur production de transmetteurs. Une telle drogue engendre un contrecoup puissant du à l'énorme fatigue nerveuse accumulée, et rend le sujet très sensible à la douleur.]
La femme blessée était toujours face à lui, et ne semblait pas revenue à elle. Elle avait du mal à rester debout. Elle se mit à marcher dans la direction que le groupe des blancs devait suivre au matin. Elle trébuchait et évoluait lentement mais n'allait certainement pas faire de pause avant longtemps.
Re: Voyage en Terres Inconnues
Chodan suivait des yeux heu... [sa prisonnière\sa compagne\ son ennemi] (rayer les notions inutiles) qui partait lentement, dans la même direction que Chodan avait emprunté quelques heures plus tôt, accompagné de 8 gardes du corps habillés de blanc. Voyant quel semblait déterminée à poursuivre sa route, il décida de lui emboiter le pas, restant constamment derrière elle. La drogue qu'il avait pris semblait maintenant décupler ses sens, il ressentait chaque souffle, chaque son, chaque odeur, aussi subtil qu'ils étaient. Mais leur marche dura des heures et petit à petit, à mesure que les effets de la drogue s'estompaient, la perception accrue laissait peu à peu place à la douleur et à des crampes. Il ignora tout fois les supplices de son corps, et suivit sans se plaindre la jeune femme qui avançait toujours dans la même direction sans exprimé aucune réaction. Au bout d'un temps qui parut infiniment long à Chodan, ce dernier aperçut au loin ce qui ressemblait à ses yeux à un village
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Re: Voyage en Terres Inconnues
Les deux protagonistes eurent rapidement des suspicions s'abandon de la ville :les toitures étaient abîmées, et il n'y avait pas un chien. Les soupçons furent confirmés dès qu'ils arrivèrent dans le village, délabré, sans âme qui vive. La jeune femme alla dans une maison, et se laissa tomber sur le sol poussiéreux, éclairée par un rayon du soleil de fin d'après-midi qui passait par ce qui devait être une fenêtre à l'époque où la bâtisse était habitée. Elle fit des signes insistants à Chodan pour lui demander de la nourriture, en grommelant une tirade incompréhensible.
Re: Voyage en Terres Inconnues
"Et merde" laissa échapper Chodan lorsqu'il comprit que la ville était abandonnée, lui qui espérait un peu de repos dans une auberge. Au lieu de cela il se retrouvait seul avec une sectaire dont l'état d’esprit se rapprochait actuellement plus du chien de compagnie que de celui d'un humain. Elle semblait avoir faim. Lui aussi. Dans la maison où la femme l'avait mené, il n'eut aucun mal à trouver quelques morceaux de bœuf salé qui, malgré le temps d'abandon, avaient été assez bien conservé et n'étaient heureusement pas périmé. Il partagea ce qu'il avait trouver et commença à manger. La joie qu'il ressentait à avoir trouvé rapidement à manger laissa peu à peu place au doute. Il se leva et, laissant là sa compagne d'infortune qui continuait de manger sans se préoccupé de lui, il alla fouiller les autres bâtisses. Et il constata qu'il ne manquait qu'une seul chose : les habitants. Tout était en place, les vêtements, les outils et dans certaine maisons il y avait même le couvert mit sur la table et des aliments dans un état de décomposition que Chodan n'aurait même pas imaginé possible. Cela voulais dire que les gens avaient fuis précipitamment ,mais quoi ? vu l'état des maison cela faisait plusieurs moi que le village avait été abandonné donc la menace ne devait plus être présente, pourtant Le jeune homme n'était pas rassuré et c'est avec une angoisse grandissante qu'il retourna à la maison où il avait laissé la sectaire.
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Re: Voyage en Terres Inconnues
En passant devant la place du village, pavée, où se trouvaient le puits, des barriques, et autres tas de foin poussiéreux, un énorme tas de cendres trônait sagement, abrité du vent par les façades des maisons. Des restes d'os calcinés dépassaient ça et là du monticule, ombres nettes sur fond de soleil couchant.
Re: Voyage en Terres Inconnues
Si il était sorti de la maison un peu angoissé, cette fois il était apeuré. Il avait trouvé l'élément manquant du village, les habitants, ou plutôt ce qu'il en restait. Ils n'avaient pas fuis, ils s'étaient faits exterminer. Chodan avait eu l'intention de fouiller plus en détail la ville pour trouver quelque chose d’intéressant mais maintenant il n'en était plus question, il allait partir et maintenant. D'un pas pressé il retourna à la première demeure dans lequel il était allé, et retrouva la femme qui avait maintenant fini de manger et attendait sans rien faire, parfaitement immobile. Il ne savait si elle l'attendait ou si c'était l'air anxieux de Chodan qui la motiva, mais dès qu'elle le vit elle sortit dans la rue. Ils repartirent, et traversèrent l'allée principal d'un pas beaucoup plus rapide que lors de leur arrivée en ville. Au moment où Chodan allait sortir du village, il ressentit la présence oppressante qui était devenue habituelle, mais cette fois si elle semblait beaucoup plus forte et agressive ce qui poussa Le jeune homme à se retourner face à l'artère du village.
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Re: Voyage en Terres Inconnues
La femme s'était en fait arrêtée à l'entrée du village. La présence qui l'avait accompagnée jusqu'ici semblait encore émaner d'elle, et, bien qu'elle eut l'air hostile en toute occasion, Chodan eut l'impression dérangeante qu'elle l'appelait. La femme ne voulait pas quitter les lieux, et l'espèce de fantôme, de démon, ou autre chose de surnaturel, était vraisemblablement à l'origine de cette initiative. Une brise se leva dans l'axe de la grande rue du village, et un nuage de poudre de mort s'éleva mollement, s'approchant des deux autres.
Re: Voyage en Terres Inconnues
La femme ou plutôt la présence semblait vouloir rester malgré la trouille bleu qui habitait maintenant Chodan. Elle semblait même vouloir l'emmener dans un endroit précis du village. Son envie de garder un guide surpassant se peur du moment, il décida de la suivre. D'un pas mal assuré, le sabre dégainé, Chodan suivait la sectaire, se retournant au moindre bruit qu'il entendait.
Elle entra dans une petite maison tout aussi délabrée que les autres, que le jeune homme n'avait pas visité lors de sa fouille de la ville. Malgré son état de stress constant, il ne manqua pas de remarquer que cette demeure avait quelque chose de différente des autres. Il y avait, comme dans toutes les bâtisses, des meubles classiques, une table grossièrement sculpté, quelques chaises, des armoires, deux lits, mais tout était parfaitement rangé. L'attaque avait du prendre les gens par surprise car on constatait dans chaque demeures les traces des activités qu'ils pratiquaient à ce moment. Mais pas dans celle là. L'ordre apparent était dérangeant par contraste avec le désordre qui régnait partout ailleurs dans le village.
La vision d'une femme ouvrant une trappe et descendant un escalier de pierre sortit le métisse de sa réflexion. Mais où l'emmenait-elle donc ? À peine eut-il posé le pied sur le sol de ce qui était sans doute une cave baignée dans une obscurité presque parfaite, que sa guide fouilla dans la pochette qu'il avait gardé sur lui, en sortit le briquet et alluma grâce à lui une petite lampe à huile. La pièce était effectivement une cave, taillé à même la roche. Une étagère près de l'entrée constituée de fils de fer ondulés retenait quelques bouteilles de vin et des jambons en trains de verdir était accroché au plafond relativement bas.
Hormis cela la cave semblait horriblement vide. Ce qui rajoutait à cette impression c'est qu'elle était très grande. Trop grande en faite. Il n'y avait aucun doute, elle était plus grande que la maison. Ce "soucis" n'inquiétait aucunement son guide qui s'enfonçait déjà emmenant avec lui la lampe. elle s'arrêta près d'un mur, se retourna, et donna la source de lumière à Chodan. Avec ses deux mains elle appuya contre un petit renfoncement du mur qui s'enfonça. Un bruit de rouage en action se fit soudainement entendre puis un pan du mur se déroba dans le sol.
La femme récupéra la lampe et, après être rentrée dans la nouvelle pièce, elle enflamma une poudre contenu dans deux gros pots qui étaient recouvert de flammes violettes éclairant la salle de manière très tamisée. La pièce circulaire contenait en son centre un autel recouvert de sang coagulé (il espérait vraiment que se fusse celui d'animaux, mais il avait peu de doute sur sa véritable appartenance ). Ce servant de l'autel comme centre, deux cercles étaient gravés au sol, le premier faisant environ un mètre de rayon, le deuxième, légèrement plus grand, laissait un espace de quelque centimètres entre les deux dans lequel était inscrit des symboles kuuhuuns.
Elle entra dans une petite maison tout aussi délabrée que les autres, que le jeune homme n'avait pas visité lors de sa fouille de la ville. Malgré son état de stress constant, il ne manqua pas de remarquer que cette demeure avait quelque chose de différente des autres. Il y avait, comme dans toutes les bâtisses, des meubles classiques, une table grossièrement sculpté, quelques chaises, des armoires, deux lits, mais tout était parfaitement rangé. L'attaque avait du prendre les gens par surprise car on constatait dans chaque demeures les traces des activités qu'ils pratiquaient à ce moment. Mais pas dans celle là. L'ordre apparent était dérangeant par contraste avec le désordre qui régnait partout ailleurs dans le village.
La vision d'une femme ouvrant une trappe et descendant un escalier de pierre sortit le métisse de sa réflexion. Mais où l'emmenait-elle donc ? À peine eut-il posé le pied sur le sol de ce qui était sans doute une cave baignée dans une obscurité presque parfaite, que sa guide fouilla dans la pochette qu'il avait gardé sur lui, en sortit le briquet et alluma grâce à lui une petite lampe à huile. La pièce était effectivement une cave, taillé à même la roche. Une étagère près de l'entrée constituée de fils de fer ondulés retenait quelques bouteilles de vin et des jambons en trains de verdir était accroché au plafond relativement bas.
Hormis cela la cave semblait horriblement vide. Ce qui rajoutait à cette impression c'est qu'elle était très grande. Trop grande en faite. Il n'y avait aucun doute, elle était plus grande que la maison. Ce "soucis" n'inquiétait aucunement son guide qui s'enfonçait déjà emmenant avec lui la lampe. elle s'arrêta près d'un mur, se retourna, et donna la source de lumière à Chodan. Avec ses deux mains elle appuya contre un petit renfoncement du mur qui s'enfonça. Un bruit de rouage en action se fit soudainement entendre puis un pan du mur se déroba dans le sol.
La femme récupéra la lampe et, après être rentrée dans la nouvelle pièce, elle enflamma une poudre contenu dans deux gros pots qui étaient recouvert de flammes violettes éclairant la salle de manière très tamisée. La pièce circulaire contenait en son centre un autel recouvert de sang coagulé (il espérait vraiment que se fusse celui d'animaux, mais il avait peu de doute sur sa véritable appartenance ). Ce servant de l'autel comme centre, deux cercles étaient gravés au sol, le premier faisant environ un mètre de rayon, le deuxième, légèrement plus grand, laissait un espace de quelque centimètres entre les deux dans lequel était inscrit des symboles kuuhuuns.
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Localisation : sûrement quelque part, mais on cherche encore où.
Re: Voyage en Terres Inconnues
https://www.youtube.com/watch?v=4e94y4EjWGs
Ce vestige semblait animé d'une d'une énergie chaude et bestiale, qui donnait l'impression aux deux voyageurs de recouvrer leurs forces de façon presque sensible. La femme alla se rouler en boule contre l'autel et sembla tomba progressivement dans un sommeil réparateur.
Chodan était seul. Il sentit la pression qui s'était accumulée durant son voyage, libérant ses épaules et sa poitrine. Il prit une grande inspiration. Le caractère angoissant et morbide de ce qui se trouvait à l'extérieur n'atteignait pas cette pièce. Peut être était-ce du à l'autel, mais certainement plus au sentiment d'être seul et invisible, il ressentit une légère crampe à l'abdomen, qui n'était même pas désagréable.
Elle ne semblait pas dangereuse, même pas possédée : la présence était insensible, son visage s'était détendu, et bien que n'étant pas d'une grande beauté, ses traits restaient humains et féminins. Une fois le masque tombé, on se serait aisément laissé dire qu'elle n'était qu'une jeune femme comme les autres, fraîche et préoccupée par des problèmes à son niveau. Ses yeux fermés, son sommeil, ajoutaient à cette impression.
En balayant la pièce du regard, le jeune homme remarqua un petit monceau d'ossements. L'examen plus minutieux révéla qu'il s'agissait de toutes sortes d'animaux : rongeurs, oiseaux, serpents... Cela ôta la facette sanglante du sang coagulé, bien qu'il garde l'aspect tribal associé à de tels sacrifices.
À bien y réfléchir, la colonne de pierre gravée de symbole qui s'illuminaient parfois de façon discrète dans un bleu semblable à celui que le cristal produisait avait surtout quelque chose d'artificiel. Il n'était même pas tout à fait surnaturel, car tout ce qu'avaient laissé les Kuuhuun derrière eux n'avaient jamais rendu personne fou, et les choses tout à fait en dehors de la nature de l'Homme rendent toujours fou. Toutes ces ruines, ces artefacts, avaient en commun des mécanismes subtils et inaccessibles qui semblaient rester dans le champs de compréhension de l'homme.
Ce vestige semblait animé d'une d'une énergie chaude et bestiale, qui donnait l'impression aux deux voyageurs de recouvrer leurs forces de façon presque sensible. La femme alla se rouler en boule contre l'autel et sembla tomba progressivement dans un sommeil réparateur.
Chodan était seul. Il sentit la pression qui s'était accumulée durant son voyage, libérant ses épaules et sa poitrine. Il prit une grande inspiration. Le caractère angoissant et morbide de ce qui se trouvait à l'extérieur n'atteignait pas cette pièce. Peut être était-ce du à l'autel, mais certainement plus au sentiment d'être seul et invisible, il ressentit une légère crampe à l'abdomen, qui n'était même pas désagréable.
Elle ne semblait pas dangereuse, même pas possédée : la présence était insensible, son visage s'était détendu, et bien que n'étant pas d'une grande beauté, ses traits restaient humains et féminins. Une fois le masque tombé, on se serait aisément laissé dire qu'elle n'était qu'une jeune femme comme les autres, fraîche et préoccupée par des problèmes à son niveau. Ses yeux fermés, son sommeil, ajoutaient à cette impression.
En balayant la pièce du regard, le jeune homme remarqua un petit monceau d'ossements. L'examen plus minutieux révéla qu'il s'agissait de toutes sortes d'animaux : rongeurs, oiseaux, serpents... Cela ôta la facette sanglante du sang coagulé, bien qu'il garde l'aspect tribal associé à de tels sacrifices.
À bien y réfléchir, la colonne de pierre gravée de symbole qui s'illuminaient parfois de façon discrète dans un bleu semblable à celui que le cristal produisait avait surtout quelque chose d'artificiel. Il n'était même pas tout à fait surnaturel, car tout ce qu'avaient laissé les Kuuhuun derrière eux n'avaient jamais rendu personne fou, et les choses tout à fait en dehors de la nature de l'Homme rendent toujours fou. Toutes ces ruines, ces artefacts, avaient en commun des mécanismes subtils et inaccessibles qui semblaient rester dans le champs de compréhension de l'homme.
Re: Voyage en Terres Inconnues
Chodan était actuellement devant un autel à sacrifice, dans une ville fantôme dont les habitants ont tous été exterminés, avec une femme qui avait essayé de le tuer et qui était possédée par une entité à la présence malsaine et pourtant il ne s'était jamais sentit aussi détendu que maintenant. La fatigue qui avait été repoussé par le stress permanent réapparu aussi subitement que la pression tomba et il s'endormit aussitôt qu'il se coucha contre le mur de la salle.
Il ne savait pas combien de temps il avait dormi, mais se sommeil lui avait fait étonnement de bien malgré la position peu confortable dans lequel il s'était endormi. Il se sentait reposer et toute les crampes qu'il avait ressenti comme contre coup de la drogue avait disparu. La pièce était toujours éclairée par cette lumière tamisée créée par les flammes violettes toujours aussi intenses. La consommation de poudre par les flammes était si infime que la quantité contenue dans les pots permettrait de laisser ces flammes le consumer pendant des mois avant d'arriver à sec. Ce feu déjà étrangement violet ne produisait en plus qu'une chaleur minime et l'on devait rapprocher sa main à quelques centimètres de l'âtre pour pouvoir sentir une augmentation de la température.
Chodan lâcha des yeux le flambeau enivrant et regarda autour de lui. Rien n'avait évidemment changé. La jeune femme dormait toujours, le visage posé entre ses genoux replié, le dos touchant l'autel et ne semblait pas prête à se réveiller. Il s'attarda sur les symboles kuuhuuns gravés entre les cercles et sur l'autel mais ses connaissances trop faibles dans la langue ne lui permirent que de comprendre certain symboles tel que naissance, mort et pouvoir. Rien de bien utile en soit donc. Ne souhaitant pas rester à attendre sans rien faire que se réveil la sectaire et son angoisse ayant disparu il décida de retourner explorer le village. Une douce lumière s’échappait de la trappe laissé ouvert ce qui lui permit de retrouver le chemin de la sortie sans prendre de lampe.
Chodan ne s’attarda pas dans la maison qui semblait sans grande intérêt (hormis sa cave bien entendu) et pris sans attendre la porte qui donnait sur l’allée central. Le silence de plomb n’était rompu que par des bourrasques de vent qui entraînait avec elle des nuages de poussière. Le jeune regarda à l’est où l’on pouvait apercevoir le soleil auréolant une colline lointaine. Il avait donc passé la nuit dans les sous-sols du village. D’un pas lent il traversa la rue et se rendit dans la maison d’en face. La première chose qu’il aperçut fut le linge étendu sur un fil parcourant la pièce dans sa largeur. Sur le sol à coté se trouvait un tas de linge moisi par l’humidité. On sentait donc dans cette maison l’activité post-génocide. La femme (il y avait bien une infime possibilité que ce soit l’homme qui accomplissait cette tâche mais la probabilité est négligeable…) était en train d’étendre le linge lorsqu’elle fût surprise par l’attaque.
Le rez-de-chaussée était vraisemblablement constitué de la cuisine et la salle à manger ainsi que du salon où le mari devait s’installer avec une bonne bière dans son sofa en regardant du foot (qui pouvait accessoirement se transformer en lingerie). Un escalier en bois sombre donnait sur un étage. Celui-ci donnait sur deux salle, la première était la chambre, la seconde, complètement vide, était sans doute prédestiné à accueillir une éventuelle progéniture. La chambre, pas très grande était possédait une unique fenêtre à travers lequel la lumière du soleil laissait transparaitre la poussière qui se déposait dans la pièce. Contre le mur situé à l’opposé de la fenêtre, un lit double dont le matelas paraissait aussi confortable que le parquet était recouvert d’une couverture en laine grise. Au pied du lit se tenait un grand coffre grossier en bois contenant les habits du couple. De chaque côté se trouvait une table de chevet ou reposait seulement sur chacune une bougie à moitié fondu.
Sous la fenêtre se trouvait un petit meuble arrivant à hauteur de mi-Homme avec posé dessus un petit coffre, pouvant facilement tenir entre les deux mains, également fait de bois mais de bien meilleur facture que celui à linge. Chodan l’ouvrit délicatement et y découvrit une montre à gousset. En argent, de fins motifs se dessinaient sur le battant. Il l’ouvrit et constata qu’elle marchait toujours même si elle n’était évidemment pas à l’heure n’ayant pas été remontée depuis fort longtemps. Cet objet de très grande valeur contrastait avec la pauvreté presque apparente du reste de la maison (et du village) et devait donc être issus d’un héritage. En tout cas c’était sans conteste leur bien le plus précieux et cela fit réaliser quelque chose à Chodan : les maisons n’ont pas été pillées. La thèse la plus probable d’une attaque de bandit venait donc de tomber à l’eau. En tous les cas il n’y avait plus rien d’intéressant dans cette maison.
Il sortit de celle-ci avec la montre (après tout, il en aurait plus besoin que ses ancien propriétaires dont les cendres doivent reposer sur le tas au milieu du village ou voler au grès du vent) et explora les autres maisons et il passa le reste de sa journée à fouiller les autres maisons. Il n’y trouva rien d’intéressant à part quelques stock de nourriture séché qu’il ramena avec lui dans le sanctuaire alors que la nuit tombait peu à peu sur la région.
Il ne savait pas combien de temps il avait dormi, mais se sommeil lui avait fait étonnement de bien malgré la position peu confortable dans lequel il s'était endormi. Il se sentait reposer et toute les crampes qu'il avait ressenti comme contre coup de la drogue avait disparu. La pièce était toujours éclairée par cette lumière tamisée créée par les flammes violettes toujours aussi intenses. La consommation de poudre par les flammes était si infime que la quantité contenue dans les pots permettrait de laisser ces flammes le consumer pendant des mois avant d'arriver à sec. Ce feu déjà étrangement violet ne produisait en plus qu'une chaleur minime et l'on devait rapprocher sa main à quelques centimètres de l'âtre pour pouvoir sentir une augmentation de la température.
Chodan lâcha des yeux le flambeau enivrant et regarda autour de lui. Rien n'avait évidemment changé. La jeune femme dormait toujours, le visage posé entre ses genoux replié, le dos touchant l'autel et ne semblait pas prête à se réveiller. Il s'attarda sur les symboles kuuhuuns gravés entre les cercles et sur l'autel mais ses connaissances trop faibles dans la langue ne lui permirent que de comprendre certain symboles tel que naissance, mort et pouvoir. Rien de bien utile en soit donc. Ne souhaitant pas rester à attendre sans rien faire que se réveil la sectaire et son angoisse ayant disparu il décida de retourner explorer le village. Une douce lumière s’échappait de la trappe laissé ouvert ce qui lui permit de retrouver le chemin de la sortie sans prendre de lampe.
Chodan ne s’attarda pas dans la maison qui semblait sans grande intérêt (hormis sa cave bien entendu) et pris sans attendre la porte qui donnait sur l’allée central. Le silence de plomb n’était rompu que par des bourrasques de vent qui entraînait avec elle des nuages de poussière. Le jeune regarda à l’est où l’on pouvait apercevoir le soleil auréolant une colline lointaine. Il avait donc passé la nuit dans les sous-sols du village. D’un pas lent il traversa la rue et se rendit dans la maison d’en face. La première chose qu’il aperçut fut le linge étendu sur un fil parcourant la pièce dans sa largeur. Sur le sol à coté se trouvait un tas de linge moisi par l’humidité. On sentait donc dans cette maison l’activité post-génocide. La femme (il y avait bien une infime possibilité que ce soit l’homme qui accomplissait cette tâche mais la probabilité est négligeable…) était en train d’étendre le linge lorsqu’elle fût surprise par l’attaque.
Le rez-de-chaussée était vraisemblablement constitué de la cuisine et la salle à manger
Sous la fenêtre se trouvait un petit meuble arrivant à hauteur de mi-Homme avec posé dessus un petit coffre, pouvant facilement tenir entre les deux mains, également fait de bois mais de bien meilleur facture que celui à linge. Chodan l’ouvrit délicatement et y découvrit une montre à gousset. En argent, de fins motifs se dessinaient sur le battant. Il l’ouvrit et constata qu’elle marchait toujours même si elle n’était évidemment pas à l’heure n’ayant pas été remontée depuis fort longtemps. Cet objet de très grande valeur contrastait avec la pauvreté presque apparente du reste de la maison (et du village) et devait donc être issus d’un héritage. En tout cas c’était sans conteste leur bien le plus précieux et cela fit réaliser quelque chose à Chodan : les maisons n’ont pas été pillées. La thèse la plus probable d’une attaque de bandit venait donc de tomber à l’eau. En tous les cas il n’y avait plus rien d’intéressant dans cette maison.
Il sortit de celle-ci avec la montre (après tout, il en aurait plus besoin que ses ancien propriétaires dont les cendres doivent reposer sur le tas au milieu du village ou voler au grès du vent) et explora les autres maisons et il passa le reste de sa journée à fouiller les autres maisons. Il n’y trouva rien d’intéressant à part quelques stock de nourriture séché qu’il ramena avec lui dans le sanctuaire alors que la nuit tombait peu à peu sur la région.
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Re: Voyage en Terres Inconnues
Il se réveilla avec le sentiment d'être en plein forme malgré les résidus d'endormissement, alors qu'il s'étirait. En face de lui, la femme s'était levée et le fixait, visiblement dans l'attente qu'il se lève. Il n'aurait su dire combien de temps elle avait pu passer plantée devant lui. À ses pieds, elle avait rassemblé les vivres trouvées par son compagnon, et avait rajouté trois outres vides, comme dans l'attente qu'il les remplisse.
Re: Voyage en Terres Inconnues
En voyant la sectaire le regarder ainsi, patiemment, attendant les gestes et ordres tel un chien devant son maitre, Chodan ce fit la réflexion que si il avait voulu un animal de compagnie, il aurait prit un chat plutôt qu'une femme sous l'emprise d'une présence démoniaque. Mais malgré tout le cynisme dont il pouvait faire preuve (et le fait, accessoire, qu'elle aie essayer de le tuer) il avait pitié de cette femme dont l’esprit avait été remplacé par celui d'une entité millénaire. Malheureusement pour elle, il ne pouvait pas y faire grand chose et puis il avait besoin de ce guide. Il se leva sans grande difficulté puis ramassa les vivres qu'il tendit à sa compagne de route. Elle le regarda l'aire interrogateur pendant quelques seconde avant de comprendre et tendre les bras pour les saisir. Il attrapa ensuite les gourdes et sorti de la pièce circulaire. La jeune femme le suivit, mais avant de poursuivre sa route, elle rappuya sur le bouton ce qui réenclencha le mécanisme. Dans un bruit tonitruent, un mur vint remplacer ce qui était quelques seconde avant, l'entrée de la salle aux rituelles. Chodan se dirigea directement vers le puits qu'il avait repéré lors de son exploration du village. Le puis était simplement constitué d'un contour en pierre grossière et d'un sceau attaché à une poulie. Heureusement celui-ci n'était pas asséché ce qui permit à Chodan de récupérer de l'eau pour remplir les outres, sa propre gourde, et en profiter pour se désaltérer avant de partir. Il se dirigea ensuite vers la sortie du village d'où il ne put s’empêcher de lancer un dernier regard au tas constitué des cendres des villageois, puis il se lança d'un pas déterminé sur la route, suivi (pour une fois) par la sectaire.
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Re: Voyage en Terres Inconnues
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