Arpenter les entrailles [Pv. Gojira]
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Arpenter les entrailles [Pv. Gojira]
Le boyau d'égout fut rapidement laissé derrière. Rapidement, les deux femmes aboutirent dans un dédale de pierre noire dans lequel une étrange lumière bleue était suspendue dans l'air. Des salles immenses aux plafonds à plusieurs dizaines de mètres de haut aux étroits couloirs où il fallait s'accroupir, des éboulis poussiéreux aux grandes allées décorées de statues étranges, les ruines semblaient bien plus grandes et riches que ce que les habitants de Dlumil ne semblaient imaginer.
Après un certain temps passé à arpenter les ruines, la blonde demanda à son acolyte d'un ton monotone où elle désirait aller, une fois qu'elles auraient quitté la ville.
Après un certain temps passé à arpenter les ruines, la blonde demanda à son acolyte d'un ton monotone où elle désirait aller, une fois qu'elles auraient quitté la ville.
Re: Arpenter les entrailles [Pv. Gojira]
C'était une excellente question... où aller à présent ? maintenant que sa couverture était compromise à Dlumil et que résider dans la Vallée d'Ulgul allait devenir dangereux, surtout pour une femme avec un signe distinctif aussi marquant que celui que Kithiara arborait sur son visage... Lorsque les marques bleus furent apposées sur sa peau quand elle eut 16 ans, elle les accepta avec fierté ; sa jeunesse ne l'avait pas mise en garde contre l'handicap que cela allait représenter dans sa profession... Depuis le jour où elle avait exécuté son premier contrat pour les DarahLiaeths, elle avait toujours fait son possible pour les cacher, avec un foulard ou un masque, selon les circonstances, mais dans la vie civile cela n'était pas discret non plus... Elle avait entendu parler d'une crème mâte que les femmes de certaines civilisations raffinées appliquaient sur leur peau, en masquant ainsi la moindre imperfection tout en gardant un teint naturel ; cela pouvait sans doute dissimuler même des tatouages, mais elle n'avait jamais put s'en procurer...
Les deux jeunes femmes arpentaient une pièce dans laquelle aurait put rentrer tout un patté de maison de la ville au dessus, la lumière blafarde et bleuté rendait l'endroit angoissant. Kithiara avait l'impression de se trouver dans un pays étranger. Elle était stupéfaite de l'existence de telles ruines qui étaient là, juste sous ses pieds depuis de nombreuses vies humaines. Elle se demanda de quand dataient ces vestiges, et pensa également à toutes ces tonnes de pierre qui devaient se trouver au dessus de sa tête, entre elles et le soleil. Elle dut lutter contre l'angoisse de recevoir toute la ville sur elle ; elle n'était après tout soutenue que par ces quelques piliers taillés il y a de cela des temps immémoriaux. Elle se rendit compte que toutes ces pièces n'avaient jamais connue la lumière du jour, et fut frappée de stupeur par la peur de l'obscurité.
Et comme si cela ne suffisait pas, elle se retrouvèrent devant un espace sans pilier, un espace vide, le plus grand qu'elle eut jamais vue. Kithiara sut alors qu'il lui faudrait tout son courage pour la traverser. C'était étrange, aussi loin sous la surfasse du monde, mais elle éprouva de l'agoraphobie. La jeune femme s'arrêta, refusant de passer sous cette immense voûte, par peur que le ciel artificiel ne lui tombe dessus. Arja s'y engagea sans peine, ce qui mis sa compagne en grande difficulté, elle ne voulait pas dévoiler sa peur devant la blonde. Comment pouvait-elle être si tranquille ? La réponse était évidente, comme le commun des mortels, Kithiara avait toujours vécue à la surfasse, alors que la jeune blonde avait passé beaucoup de son temps cachée sous terre, ce monde sans soleil était autant le sien que celui du ciel bleu. La brune pris une inspiration profonde mais discrète, et s'engagea à la suite de sa sauveuse dans le vaste espace vide. Elle se rappela alors que ses méditations l'avait détourné de la question posée quelques instants plus tôt par Arja.
Où aller ? Kithiara ignorait beaucoup de choses du monde extérieur, même le pays des hytis où elle avait résidé pendant longtemps parmi la tribut nordique de Errendil lui semblait inconnu. Djzarko ne lui avait que très peu parlé de son pays d'origine non plus, elle savait juste que c'était une terre aride où seuls les plus forts survivaient, qu'il n'y était pas parti de son bon vouloir, et que pour une raison inconnue il ne pouvait pas y retourner, même si cela lui manquait... Quelle poisse ! Elle ne savait que répondre à Arja, aussi ne répondit-elle rien. Depuis qu'elle s'était engouffrée dans les égouts, Kithiara doutait de plus en plus de la raison de la présence de Arja. Et si elle avait été envoyée ? Les hommes de Djzarko avaient sans aucun doute retourné sa chambre à la taverne avant que la garde ne s'en charge, mais le Dumkar n'avait jamais eut connaissance de la localisation de la planque de la chasseresse de primes. Et si il avait envoyé Arja pour la libérer, pour qu'ensuite la brune conduise la blonde à sa cachette, révélant ainsi sa position à ses nouveaux ennemis. Dans quel but ? Kithiara l'ignorait, mais sa paranoïa maladive la poussait à la méfiance, une fois de retour à la surfasse, elle allait devoir se libérer de la présence de la blonde pour rallier sa planque en sureté, et seulement après elle partirait avec sa nouvelle équipière.
Elles atteignirent la base d'un escalier qui s'élevait droit dans les ténèbres, mais les rapprochait également de la surfasse. D'immenses colonnes étaient brisées. Des pans de maçonnerie manquaient et les marches elles-mêmes ne semblaient pas toutes très sûres. Kithiara se demanda s'il était bien prudent de se risquer dans se passage. Ce fut pourtant le chemin qu'elles suivirent, dérangeant une colonie de chauve-souris qui s'envola et s'éparpilla dans le noir. La jeune brune progressait les mains agrippées aux poignes de ses wakizashis, comme s'ils étaient en mesure de la sauver si jamais un éboulement survenait. Mais c'était également une précaution en cas d'embuscade... même si le concept était fortement improbable ici. Mais un assassinat dans cet endroit bénéficiait de la discrétion la plus totale, le corps ne serait jamais retrouvé, et aucun témoin ne pouvait débarquer ; cet argument de taille forçait la prudence.
"Comment as-tu sut que j'étais emprisonnée Arja ?" s'enquit Kithiara, marchant à 2 bons mètres derrière la blonde.
Les deux jeunes femmes arpentaient une pièce dans laquelle aurait put rentrer tout un patté de maison de la ville au dessus, la lumière blafarde et bleuté rendait l'endroit angoissant. Kithiara avait l'impression de se trouver dans un pays étranger. Elle était stupéfaite de l'existence de telles ruines qui étaient là, juste sous ses pieds depuis de nombreuses vies humaines. Elle se demanda de quand dataient ces vestiges, et pensa également à toutes ces tonnes de pierre qui devaient se trouver au dessus de sa tête, entre elles et le soleil. Elle dut lutter contre l'angoisse de recevoir toute la ville sur elle ; elle n'était après tout soutenue que par ces quelques piliers taillés il y a de cela des temps immémoriaux. Elle se rendit compte que toutes ces pièces n'avaient jamais connue la lumière du jour, et fut frappée de stupeur par la peur de l'obscurité.
Et comme si cela ne suffisait pas, elle se retrouvèrent devant un espace sans pilier, un espace vide, le plus grand qu'elle eut jamais vue. Kithiara sut alors qu'il lui faudrait tout son courage pour la traverser. C'était étrange, aussi loin sous la surfasse du monde, mais elle éprouva de l'agoraphobie. La jeune femme s'arrêta, refusant de passer sous cette immense voûte, par peur que le ciel artificiel ne lui tombe dessus. Arja s'y engagea sans peine, ce qui mis sa compagne en grande difficulté, elle ne voulait pas dévoiler sa peur devant la blonde. Comment pouvait-elle être si tranquille ? La réponse était évidente, comme le commun des mortels, Kithiara avait toujours vécue à la surfasse, alors que la jeune blonde avait passé beaucoup de son temps cachée sous terre, ce monde sans soleil était autant le sien que celui du ciel bleu. La brune pris une inspiration profonde mais discrète, et s'engagea à la suite de sa sauveuse dans le vaste espace vide. Elle se rappela alors que ses méditations l'avait détourné de la question posée quelques instants plus tôt par Arja.
Où aller ? Kithiara ignorait beaucoup de choses du monde extérieur, même le pays des hytis où elle avait résidé pendant longtemps parmi la tribut nordique de Errendil lui semblait inconnu. Djzarko ne lui avait que très peu parlé de son pays d'origine non plus, elle savait juste que c'était une terre aride où seuls les plus forts survivaient, qu'il n'y était pas parti de son bon vouloir, et que pour une raison inconnue il ne pouvait pas y retourner, même si cela lui manquait... Quelle poisse ! Elle ne savait que répondre à Arja, aussi ne répondit-elle rien. Depuis qu'elle s'était engouffrée dans les égouts, Kithiara doutait de plus en plus de la raison de la présence de Arja. Et si elle avait été envoyée ? Les hommes de Djzarko avaient sans aucun doute retourné sa chambre à la taverne avant que la garde ne s'en charge, mais le Dumkar n'avait jamais eut connaissance de la localisation de la planque de la chasseresse de primes. Et si il avait envoyé Arja pour la libérer, pour qu'ensuite la brune conduise la blonde à sa cachette, révélant ainsi sa position à ses nouveaux ennemis. Dans quel but ? Kithiara l'ignorait, mais sa paranoïa maladive la poussait à la méfiance, une fois de retour à la surfasse, elle allait devoir se libérer de la présence de la blonde pour rallier sa planque en sureté, et seulement après elle partirait avec sa nouvelle équipière.
Elles atteignirent la base d'un escalier qui s'élevait droit dans les ténèbres, mais les rapprochait également de la surfasse. D'immenses colonnes étaient brisées. Des pans de maçonnerie manquaient et les marches elles-mêmes ne semblaient pas toutes très sûres. Kithiara se demanda s'il était bien prudent de se risquer dans se passage. Ce fut pourtant le chemin qu'elles suivirent, dérangeant une colonie de chauve-souris qui s'envola et s'éparpilla dans le noir. La jeune brune progressait les mains agrippées aux poignes de ses wakizashis, comme s'ils étaient en mesure de la sauver si jamais un éboulement survenait. Mais c'était également une précaution en cas d'embuscade... même si le concept était fortement improbable ici. Mais un assassinat dans cet endroit bénéficiait de la discrétion la plus totale, le corps ne serait jamais retrouvé, et aucun témoin ne pouvait débarquer ; cet argument de taille forçait la prudence.
"Comment as-tu sut que j'étais emprisonnée Arja ?" s'enquit Kithiara, marchant à 2 bons mètres derrière la blonde.
Dernière édition par Gojira le Jeu 28 Mar 2013 - 21:05, édité 1 fois
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Re: Arpenter les entrailles [Pv. Gojira]
Arja s'arrêta, se retourna, et s'assit sur une marche, comme si elle utilisait cette occasion de se poser pour reprendre son souffle. Elle ne le montrait pas, mais elle était exténuée, et voir sa compagne qui avait passé plusieurs semaines en prison plus dynamique qu'elle l'impressionnait et, sans qu'elle ne se l'avoue, atteignait sa fierté.
"Je suis allée, comme me l'a demandé Djzarko, chercher des champignons bleus dans les cavernes septentrionales. Mais en chemin, j'avais eu le temps de réfléchir, et, alors que je venais de dépasser un village ravagé par un troupeau de ghunts, je me suis dit que je n'avais pas à obéir à cet homme sans contrepartie immédiate ou anticipée. J'ai rebroussé chemin en me cachant, mais les jours passaient, et personne ne me traquait. Cela m'étonnait de lui. J'étais presque arrivée à la ville quand j'ai entendu un homme parler, dans une taverne, d'une meurtrière ayant abattu les limiers de la pègre locale. Je me suis doutée que c'était toi. Aux portes de la ville, trois cadavres pourris pendaient au dessus des têtes des passants qui ne longeaient pas les murs ; à titre d'exemple. Je suis allé voir Djzarko, et sa réaction m'a étonnée : il m'a dit qu'il ne pensait pas me voir de si tôt, que je pouvais travailler pour lui mais que si je n'exécutais pas mon prochain boulot correctement, il me châtierais. Je voyais en lui tant de désir de pouvoir que je ne suis jamais retourné le voir alors qu'il m'avait fait "l'honneur de me réserver une heure de son temps" le lendemain. J'ai exploré toutes les prisons de la ville avant de te trouver, dans la dernière que je n'avait pas encore retournée. Je n'espérais plus te retrouver. Maintenant, le gros noir va faire tout ce qu'il peut pour nous tuer ou nous asservir de la pire des façons, et j..."
Alors qu'elle parlait la blonde s'appuya sur sa main droite, bras tendu, celle qui était la plus proche d'un bord de la marche. Le grincement funeste de la pierre contre la pierre la fit se raidir, et moins d'une seconde plus tard, les deux femmes basculaient. Elles dévalèrent les escaliers, qui s'écroulaient tantôt sous elles, tantôt juste avant leur passage. Arja hurla et sa voix se tut pour se transformer en complainte après qu'elle ait touché le sol.
[Jet d'agilité (difficulté 3) OU de constitution (difficulté 2)]
"Je suis allée, comme me l'a demandé Djzarko, chercher des champignons bleus dans les cavernes septentrionales. Mais en chemin, j'avais eu le temps de réfléchir, et, alors que je venais de dépasser un village ravagé par un troupeau de ghunts, je me suis dit que je n'avais pas à obéir à cet homme sans contrepartie immédiate ou anticipée. J'ai rebroussé chemin en me cachant, mais les jours passaient, et personne ne me traquait. Cela m'étonnait de lui. J'étais presque arrivée à la ville quand j'ai entendu un homme parler, dans une taverne, d'une meurtrière ayant abattu les limiers de la pègre locale. Je me suis doutée que c'était toi. Aux portes de la ville, trois cadavres pourris pendaient au dessus des têtes des passants qui ne longeaient pas les murs ; à titre d'exemple. Je suis allé voir Djzarko, et sa réaction m'a étonnée : il m'a dit qu'il ne pensait pas me voir de si tôt, que je pouvais travailler pour lui mais que si je n'exécutais pas mon prochain boulot correctement, il me châtierais. Je voyais en lui tant de désir de pouvoir que je ne suis jamais retourné le voir alors qu'il m'avait fait "l'honneur de me réserver une heure de son temps" le lendemain. J'ai exploré toutes les prisons de la ville avant de te trouver, dans la dernière que je n'avait pas encore retournée. Je n'espérais plus te retrouver. Maintenant, le gros noir va faire tout ce qu'il peut pour nous tuer ou nous asservir de la pire des façons, et j..."
Alors qu'elle parlait la blonde s'appuya sur sa main droite, bras tendu, celle qui était la plus proche d'un bord de la marche. Le grincement funeste de la pierre contre la pierre la fit se raidir, et moins d'une seconde plus tard, les deux femmes basculaient. Elles dévalèrent les escaliers, qui s'écroulaient tantôt sous elles, tantôt juste avant leur passage. Arja hurla et sa voix se tut pour se transformer en complainte après qu'elle ait touché le sol.
[Jet d'agilité (difficulté 3) OU de constitution (difficulté 2)]
Re: Arpenter les entrailles [Pv. Gojira]
Kithiara jura, tenta de sauter de côté vers des gravas semblant stable... mais ne put jamais l'atteindre, manquant des forces que son séjour en prison lui avait volé. Sa main attrapa une surfasse solide et froide, mais ce n'était qu'une pierre qui s'effondrait. Comprenant qu'elle allait le suivre dans sa chute, elle se laissa choir, essayant d'être le plus détendu possible. Elle avait assisté un jour à une scène hors du commun, lors d'un combat sur un toit, un homme avait été frappé à la tête par un revers de gourdin, assommé sur le coup, il dégringola le toit avant de faire une chute d'une vingtaine de mètres en percutant des toitures et des balcons au passage, son corps tout mou du fait de son inconscience n'avait subit aucune fracture, seulement des éraflures. La jeune femme tenta de suivre son exemple, de dominer les réflexes de son système nerveux en restant molle autant qu'elle pouvait. Fermant les yeux et adressant une dernière malédiction à Djzarko, elle attendit l'impact final de sa dégringolade.
[test de constitution (6) difficulté 2]
[test de constitution (6) difficulté 2]
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Re: Arpenter les entrailles [Pv. Gojira]
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Re: Arpenter les entrailles [Pv. Gojira]
Pour réussir ton coup de génie et faire le buzz sur youTube ainsi que gagner 25 PX (le jet de constitution étant réussi, pas de dommage important de toutes façons), je demande un jet de force mentale difficulté 4.
Re: Arpenter les entrailles [Pv. Gojira]
test Force Mentale (8) difficulté 4
Dernière édition par Gojira le Jeu 28 Mar 2013 - 21:34, édité 1 fois
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Re: Arpenter les entrailles [Pv. Gojira]
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Re: Arpenter les entrailles [Pv. Gojira]
La chute fut longue et douloureuse, mais molle. En revanche, au moment de percuter le sol, Kithiara eut un ultime réflexe de survit qui la fit contracter tous les muscles de son corps. Elle parvint tout de même à encaisser le choc en qu'une vive douleur ne lui annonce une blessure lourde. Se relever s'annonçait fastidieux, mais il allait falloir se dépêcher avant que le reste de l'escalier en roche sombre ne s'écroule sur elle, lui assurant une lapidation fatale.
Arja fit le choix de rouler sur le côté pour éviter cette issue, trop endolorie pour se relever immédiatement. Elle se laissa choir quelques minutes dans le fracas de la roche qui s'écroulait, puis finit par se relever et se dirigea vers la brune.
"On est pas sorties..." lâcha-t-elle avec un dépit presque familier.
Les deux jeunes femmes n'y étaient pas encore, mais le couloir adjacent était recouvert de fines gravures représentant une épopée épique concernant visiblement un grand massacre.
Arja fit le choix de rouler sur le côté pour éviter cette issue, trop endolorie pour se relever immédiatement. Elle se laissa choir quelques minutes dans le fracas de la roche qui s'écroulait, puis finit par se relever et se dirigea vers la brune.
"On est pas sorties..." lâcha-t-elle avec un dépit presque familier.
Les deux jeunes femmes n'y étaient pas encore, mais le couloir adjacent était recouvert de fines gravures représentant une épopée épique concernant visiblement un grand massacre.
Re: Arpenter les entrailles [Pv. Gojira]
Kithiara serra les poings et recroquevilla ses pieds dans ses petits souliers de détenue pour vérifier qu'elle contrôlait toujours l'intégralité de son corps. Les craquements de la roche se faisaient menaçant, elles devaient fiche le camps d'ici en vitesse. La jeune femme roula sur elle même pour se mettre face contre terre et se releva précipitamment, ignorant les plaintes nerveuses de son dos endoloris. Un gros bloc rocheux s'écrasa à quelques pas des deux jeunes femmes, les criblant d'éclats. La chasseresse aperçut alors le couloir adjacent qui vibrait comme toute la cavité dans laquelle elle se trouvait, mais qui ne semblait pas sur le point de s'effondrer, c'était leur seule chance de toute façon... Arja devait en être venue à la même conclusion car elle s'y précipita en même temps que la brune. Une pierre cogna l'épaule de Kithiara, et la douleur qui lui arracha une grimace lui fit regretter sa tenue de cuir renforcée. Les deux femmes coururent... et se jetèrent dans le tunnel... au moment où le reste de la structure une seconde au par avant au dessus de leur tête s'effondrait pour de bon. Le fracas assourdissant expulsa une vague de poussière dans le couloir, étouffant les deux intruses. Des gravas roulèrent jusqu'aux pieds des demoiselles qui malgré leur fatigue et la douleur qui parcourait leur corps restaient debout, au cas où il faudrait encore courir.
Quelques toussotement de suffocation plus tard, le calme était revenu. La nappe de poussière à l'entrée du tunnel rendait les deux femmes complètement aveugle, par réflexe Kithiara ré-agrippa les poignets de ses wakizashis, et essaya de sonder la fumée. Elle entendait la respiration difficile de la blonde à quelques mètres d'elle. La Ulglimm fit un pas en avant et tout le couloir se mis à vibrer d'une manière très menaçante, instillant une poussée de panique que la jeune femme brune ne parvint pas à maîtriser. Elle s'élança dans le tunnel, et une main lui agrippa le bras gauche, la stoppant net.
"Non ne bouge pas" l'averti Arja. "La réplique est éloignée, ça doit venir d'une cavité de l'autre côté de l'escalier, le tunnel ne va pas s'effondrer."
La jeune femme semblait sure d'elle, Kithiara décida que la blonde était mieux informée qu'elle sur se sujet, et qu'elle n'était pas assez folle pour risquer sa vie. Elle se calma, vérifia son épaule endoloris qui ne présentait qu'une éraflure, et remarqua dans la faible lueur surnaturelle la singularité des murs. Elle s'approcha de l'un d'eux et fut frappé de stupeur devant la fresque finement gravée qui le parcourait.
"Arja" appela-t-elle sans quitter des yeux la réalisation datant d'un autre temps. "Où sommes-nous ?"
Quelques toussotement de suffocation plus tard, le calme était revenu. La nappe de poussière à l'entrée du tunnel rendait les deux femmes complètement aveugle, par réflexe Kithiara ré-agrippa les poignets de ses wakizashis, et essaya de sonder la fumée. Elle entendait la respiration difficile de la blonde à quelques mètres d'elle. La Ulglimm fit un pas en avant et tout le couloir se mis à vibrer d'une manière très menaçante, instillant une poussée de panique que la jeune femme brune ne parvint pas à maîtriser. Elle s'élança dans le tunnel, et une main lui agrippa le bras gauche, la stoppant net.
"Non ne bouge pas" l'averti Arja. "La réplique est éloignée, ça doit venir d'une cavité de l'autre côté de l'escalier, le tunnel ne va pas s'effondrer."
La jeune femme semblait sure d'elle, Kithiara décida que la blonde était mieux informée qu'elle sur se sujet, et qu'elle n'était pas assez folle pour risquer sa vie. Elle se calma, vérifia son épaule endoloris qui ne présentait qu'une éraflure, et remarqua dans la faible lueur surnaturelle la singularité des murs. Elle s'approcha de l'un d'eux et fut frappé de stupeur devant la fresque finement gravée qui le parcourait.
"Arja" appela-t-elle sans quitter des yeux la réalisation datant d'un autre temps. "Où sommes-nous ?"
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Re: Arpenter les entrailles [Pv. Gojira]
La première chose notable était que revenir en arrière était envisageable mais très long : seule la surface du plafond s'était effondrée : l'escalier, son pilier, et quelques blocs déjà désolidarisés du reste. Cependant, les gravas encombraient l'entrée, et ils promettaient d'être difficiles à bouger.
Sous les yeux de la jeune chasseresse, en revanche, une fresque murale ciselée dans la roche noire semblable à du marbre sombre représentait une scène où des centaines de silhouettes minuscules se dirigeaient toutes vers une énorme fosse où elles se jetaient. Mêmes des arbres et des animaux étaient représentés se déplaçant jusqu'au gouffre béant, qui, lorsque l'on suivait la voûte qui formait le plafond de la coursive, faisait pleuvoir de nouvelles silhouettes sur le mur d'en face.
La blonde, qui semblait ressentir un sentiment de stupéfaction mal contenu pour quelque chose n'ayant aucun rapport avec les bas reliefs, se ressaisit et fit une moue sceptique signifiant qu'elle n'en savait rien. Elle fronça les sourcils en s'approchant et s'accroupit près du mur, les coudes sur les genoux.
"Je ne suis jamais venu aussi profond... je me contentais de planques dans le fond des égouts, ou des recoins des murailles... Je n'ai jamais voulu m'aventurer dans ce labyrinthe obscur et béant qui s'offrait à moi. Maintenant que j'y suis contrainte, il semble receler plus d'énigmes encore que ce que je ne pensait..."
Elle suivit les "chute" des silhouettes, levant la tête, se retournant, et se retrouvant à regarder le mur d'en face. Au fond du couloir, la lueur bleue semblait plus intense.
Sous les yeux de la jeune chasseresse, en revanche, une fresque murale ciselée dans la roche noire semblable à du marbre sombre représentait une scène où des centaines de silhouettes minuscules se dirigeaient toutes vers une énorme fosse où elles se jetaient. Mêmes des arbres et des animaux étaient représentés se déplaçant jusqu'au gouffre béant, qui, lorsque l'on suivait la voûte qui formait le plafond de la coursive, faisait pleuvoir de nouvelles silhouettes sur le mur d'en face.
La blonde, qui semblait ressentir un sentiment de stupéfaction mal contenu pour quelque chose n'ayant aucun rapport avec les bas reliefs, se ressaisit et fit une moue sceptique signifiant qu'elle n'en savait rien. Elle fronça les sourcils en s'approchant et s'accroupit près du mur, les coudes sur les genoux.
"Je ne suis jamais venu aussi profond... je me contentais de planques dans le fond des égouts, ou des recoins des murailles... Je n'ai jamais voulu m'aventurer dans ce labyrinthe obscur et béant qui s'offrait à moi. Maintenant que j'y suis contrainte, il semble receler plus d'énigmes encore que ce que je ne pensait..."
Elle suivit les "chute" des silhouettes, levant la tête, se retournant, et se retrouvant à regarder le mur d'en face. Au fond du couloir, la lueur bleue semblait plus intense.
Re: Arpenter les entrailles [Pv. Gojira]
Kithiara était partagée entre le désir de remonter au plus vite à la surfasse, contrainte par son stresse, et la curiosité de s'engager dans ce tunnel pour découvrir vers quels mystères il conduisait. Cet endroit était étrange, et ne lui inspirait rien de bon, elle se sentait oppressée... Mais la curiosité n'avait fait que grimper de manière exponentielle au fil de leur vagabondage sous terre. Arja cachait ses émotions comme à l’accoutumé, un point qu'elle se devait d'admettre identique à elle même, mais la jeune brune était persuadée de sentir un certain malaise chez sa camarade. Quoi qu'il en soit, Kithiara était trop affaiblie pour tenter une escalade, et la faim revenait la tenailler. Elle avait envie de se reposer, mais plus elle passait de temps ici, plus cela allait devenir compliqué pour elle de tenir le coup. La jeune femme se tourna face à la lueur bleu au fond du couloir, l'air décidé. Elle adressa un regard à sa sauveuse, et après une dernière hésitation s'avança vers la lumière.
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Re: Arpenter les entrailles [Pv. Gojira]
La déception lorsqu'elle arriva dans une salle morne et sombre ; comme ses soeurs avant elle ; fut certaine. Mais devant elle, dans l'air chargé de poussière, la lueur semblait encore plus intense. Elles continuèrent ainsi, de salle en salle, de façon linéaire, sans prendre garde aux décorations évocatrices de grands évènements antiques, espérant que la prochaine serait la bonne. Près d'une demi-douzaine de salles plus loin, Arja et Kithiara firent face à une pièce impressionnante.
La lourdeur de l'édifice qui les entourait n'avait d'égal que la puissance du silence qui régnait autour d'elles. Des arches noirs montaient à plusieurs dizaines de mètres de haut. Il s'agissait probablement du centre de la ville : au beau milieu du sous-sol. Un escalier ridiculement court par rapport à l'immense espace vide ; et qui descendait pourtant de cent cinquante marches ; proposait tacitement aux ulglimms de descendre jusqu'à un piédestal noir.
En effet toute la salle semblait axée sur une grosse dalle de laquelle sortait un bloc rocheux circulaire, comme une colonne raccourcie. Une cavité au centre de la surface supérieure de la colonne avait une forme ovale irrégulière d'une quinzaine de centimètres de long. Il ne faisait aucun doute que la lumière bleue venait de cet endroit.
La lourdeur de l'édifice qui les entourait n'avait d'égal que la puissance du silence qui régnait autour d'elles. Des arches noirs montaient à plusieurs dizaines de mètres de haut. Il s'agissait probablement du centre de la ville : au beau milieu du sous-sol. Un escalier ridiculement court par rapport à l'immense espace vide ; et qui descendait pourtant de cent cinquante marches ; proposait tacitement aux ulglimms de descendre jusqu'à un piédestal noir.
En effet toute la salle semblait axée sur une grosse dalle de laquelle sortait un bloc rocheux circulaire, comme une colonne raccourcie. Une cavité au centre de la surface supérieure de la colonne avait une forme ovale irrégulière d'une quinzaine de centimètres de long. Il ne faisait aucun doute que la lumière bleue venait de cet endroit.
Re: Arpenter les entrailles [Pv. Gojira]
Kithiara décida qu'elle n'aimait pas cet endroit. Pourtant il l'intriguait. Quelle magie mystérieuse ou technologie ancestrale pouvait bien être à l'origine de cette lueur froide. La curiosité était trop forte. La jeune femme posa le pied sur la première marche avec prudence, comme si elle redoutait un quelconque piège. Rien ne se passa. Arja hésitait. Elle ne devait pas se sentir en confiance ici. Mais cela n'ébranla pas la détermination de la chasseresse qui descendit une marche de plus, toujours en mesurant ses appuis, les sens en alerte. Et elle avança vers le piédestal...
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Re: Arpenter les entrailles [Pv. Gojira]
Son trajet vers le centre de la salle ne fut pas entravée par un quelconque piège. Tout était désespérément inerte et sombre, mise à part la lueur bleue surnaturelle qui flottait dans les airs. Arja était au côté de Kithiara, et était ébahie par ce qu'elle voyait. Elle scrutait les grands arches oppressants qui les surplombaient avec des yeux écarquillés. Lorsque les deux femmes arrivèrent au niveau de l'espèce d'autel qui trônait au milieu de ce vaste espace vide, il leur sembla qu'un millier de personnes se tournaient vers elles. Une sensation écrasante, pas celle d'être observée, non, celle d'être sous le regard d'une foule hostile.
Re: Arpenter les entrailles [Pv. Gojira]
La Ulglimm eut un mouvement de recul, ployant littéralement sous la sensation désagréable. Instinctivement ses mains agrippèrent les pommeaux de ses armes, et son regard balaya les environs de toute la salle en un rapide coup d’œil. Rien du tout. Personne.
La jeune femme recula de deux pas tant la sensation était insoutenable. Et cette dernière s'amoindrit, comme la chaleur d'une flamme que l'on éloigne de son épiderme. Cela émanait-il de cet étrange autel ? Quel maléfice renfermait-il ? Kithiara mesura les risques de s'approcher d'avantage, mais elle se frottait à l'inconnu. Et surtout elle ne savait pas si cela comportait vraiment un risque, peut être cette sensation était une mise en garde, mais peut être était-ce autre chose ? Mais quoi ?
La curiosité était trop forte, avec prudence, elle revint se placer à la position qu'elle occupait quelques secondes plus tôt. La foule invisible réaffirma à nouveau son hostilité, provocant un frisson nerveux le long du dos de la petite chasseresse. Par pure réflexe elle se tassa sur elle même, comme un chat se sentant menacé, prêt à bondir. Elle pris une profonde inspiration et fit un pas en avant...
La jeune femme recula de deux pas tant la sensation était insoutenable. Et cette dernière s'amoindrit, comme la chaleur d'une flamme que l'on éloigne de son épiderme. Cela émanait-il de cet étrange autel ? Quel maléfice renfermait-il ? Kithiara mesura les risques de s'approcher d'avantage, mais elle se frottait à l'inconnu. Et surtout elle ne savait pas si cela comportait vraiment un risque, peut être cette sensation était une mise en garde, mais peut être était-ce autre chose ? Mais quoi ?
La curiosité était trop forte, avec prudence, elle revint se placer à la position qu'elle occupait quelques secondes plus tôt. La foule invisible réaffirma à nouveau son hostilité, provocant un frisson nerveux le long du dos de la petite chasseresse. Par pure réflexe elle se tassa sur elle même, comme un chat se sentant menacé, prêt à bondir. Elle pris une profonde inspiration et fit un pas en avant...
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Re: Arpenter les entrailles [Pv. Gojira]
La sensation fut écrasante et tétanisa la jeune femme sur le coup de son apparition brutale. Un frisson naquit au bas de sa colonne vertébrale et remonta à travers son échine, laissant sur la peau de son corps entier une chaire de poule dérangeante. Et cette dernière durait... persistante. Une respiration saccadée fit revenir son attention sur l'extérieur : Arja était crispée, adossée à l'autel. Elle semblait plisser les yeux de toutes ses forces, comme pour chasser de sa tête une pléthore de fantôme hurleurs. La lisière sillonnée de mille crevasses minuscules qui formait la frontière entre ses deux paupières pâles était humide.
Instinctivement, elle se retourna. Kithiara regardait malgré elle une sorte de balance donc chaque bras semblait relié à une chaîne, celle de droite montant au plafond, et celle de gauche disparaissant dans le sol par une petite cavité prévue à cet effet. Un piton métallique dépassait du mur ; le balancier était à une dizaine de mètres de la jeune femme ; et bloquait la descente du bras relié au sous sol. C'est comme si une présence surnaturelle lui insufflait d’interagir avec cet objet insolite.
Instinctivement, elle se retourna. Kithiara regardait malgré elle une sorte de balance donc chaque bras semblait relié à une chaîne, celle de droite montant au plafond, et celle de gauche disparaissant dans le sol par une petite cavité prévue à cet effet. Un piton métallique dépassait du mur ; le balancier était à une dizaine de mètres de la jeune femme ; et bloquait la descente du bras relié au sous sol. C'est comme si une présence surnaturelle lui insufflait d’interagir avec cet objet insolite.
Re: Arpenter les entrailles [Pv. Gojira]
Plus de doute possible, il s'agissait bien d'un phénomène surnaturel. Mais était-ce dangereux ? Kithiara ressentait une inébranlable envie de s'aventurer plus loin, jusqu'à la balance étrange, et cette émotion ne venait pas d'elle même. Elle lui était émanée par quelque-chose. Elle en avait conscience, mais pourtant avait du mal à le combattre. Elle devait prendre une décision vite. Estimant que cela n'était pas de son seul ressort, elle se tourna vers Arya, autant déstabilisée qu'elle, et lui demanda ce qu'elle jugeait le mieux à faire.
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Re: Arpenter les entrailles [Pv. Gojira]
La blonde semblait ne même pas l'avoir entendu. Elle se débattait, le visage crispé comme si elle ressentait une terrible douleur. Le phénomène l'affectait plus qu'à la chasseresse. Cette dernière comprenant qu'elle ne pouvait compter que sur elle même - ce qui en outre avait toujours été le cas - décida que face à cette chose totalement inconnue, elle n'allait pas prendre de risque. Elle rassembla toute sa volonté, pour s'arracher à l'emprise dont elle était sujette. Cette action amplifia d'avantage le phénomène, comme si une entité maligne voulait l’empêcher de s'en dégager. Elle ne put retenir un cri mêlé de colère et d'agonie qui lui procura la force nécessaire pour battre en retraite. Elle fit un pas en arrière, se retourna face à Arja... Et poussa sans ménagement la blondinette en arrière. Cette dernière manqua s'effondrer sur le dos, et avant qu'elle ne puisse comprendre quoi que se soit, la brune parvint à prendre son élan et à bondir vers les marches qu'elle avait quitté moins d'une minute plus tôt, entrainant avec elle sa compagne, avec l'espoir que la présence surnaturel se dissipe comme tout l'heure si elles reculaient.
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Re: Arpenter les entrailles [Pv. Gojira]
Il fallut tirer la blonde sur dix mètres avant qu'elle ne reprenne le dessus sur ses émotions. Elle se remit d'aplomb, et accompagna Kithiara en reculant, jetant de fréquents coups d'oeil anxieux en arrière. Les deux jeunes femmes finirent par se soustraire à la présence agressive et s'engouffrèrent dans un couloir obscur, où la lumière bleutée était moindre. Le boyau fut rectiligne sur une centaine de mètre, en pente douce vers l'extérieur, et les aventurières finirent par déboucher sur les égouts de la ville. Arja, qui les connaissait, parvint ; sans mal ; à les conduire à travers le cloaque en roche noir nauséabond jusqu'à une sortie qui donnait sur la ville basse. Elle était restée tacite et concentrée jusque là.
"Vas chercher tes affaires... je t'attends ici..."
Les deux jeunes femmes se tenaient à la sortie d'un petit éboulement qui avait ouvert une trouée dans le plafond des égouts. Elles tournaient le dos aux hautes murailles tandis qu'une ruelle sombre et boueuse donnait, devant elles, sur une rue passablement éclairée et semblant vide de monde. Les bâtiment en bois et en torchis témoignaient bien qu'elles se trouvaient à l'extérieur de l'enceinte.
"Vas chercher tes affaires... je t'attends ici..."
Les deux jeunes femmes se tenaient à la sortie d'un petit éboulement qui avait ouvert une trouée dans le plafond des égouts. Elles tournaient le dos aux hautes murailles tandis qu'une ruelle sombre et boueuse donnait, devant elles, sur une rue passablement éclairée et semblant vide de monde. Les bâtiment en bois et en torchis témoignaient bien qu'elles se trouvaient à l'extérieur de l'enceinte.
Re: Arpenter les entrailles [Pv. Gojira]
Kithiara avait nourrit l'envi de demander à Arja si elle avait une idée de ce qu'avait bien put être cette étrange balancier. La blonde était très troublée, et ne semblait savoir à quoi elles avaient eut à faire, aussi la chasseresse ne lui demanda rien. La nuit était relativement sombre, et froide, dans sa légère chemise de prisonnier, la jeune femme brune frissonnait. A peine avait-elle mis un pied dans la ruelle que ses souliers était couvert de bout, et qu'elle sentait un liquide glacial s'insinuer à l'intérieur. Et elle avait faim, elle devait vite rallier sa planque.
Sans plus de cérémonies, elle se mis en route, elle souhaitait rester le plus à l'ombre possible, et s'éloigner le moins possible de la muraille, mais des chaumières misérables s'amoncelaient à sa base tout le long de son trajet. Peut-être pouvait elle faire le chemin sur les toits, à l'abri de la lumière des torches et réverbères précaires. C'était envisageable, le rempart très haut de plusieurs dizaines de mètres étaient réputé comme imprenable en cas de siège, mais privait également les gardes sur le chemin de ronde de disposer d'une bonne vision de ce qui se passait à sa base de nuit.
Bon, premièrement, elle devait se repérer, elle n'avait pas idée d'où elle se trouvait. Elle monta sur un chariot disposé contre la façade de la maison à sa droite, s'agrippa à une poutre, et hissa son petit corps avec le soutient de ses pieds jusqu'au toit qui grinça légèrement, elle remercia son poids léger et sa petite taille qui lui étaient un très gros avantage pour se genre d'escapade. Cette simple grimpette lui avait demandé plus d'effort qu'à l'accoutumé. Même si elle ne s'était pas laissée dépérir en cellule, elle avait beaucoup perdue de ses ressources. Une escapade sur les toits était risquée compte tenue de sa condition physique. Elle dut se résigner à devoir emprunter les ruelles.
Ses yeux durent s'habituer à la lueur pourtant pas très forte d'un réverbère au coin de la rue. Kithiara s'attacha à observer le rempart, à la recherche d'un point de repère. Là, l'épais panache de fumée qui s'élevait le long de la tour, c'était la forge de Milo. Sa planque n'était pas loin, le chemin n'était pas très long mais devant faire des détours par les ruelles avec vigilance, cela pouvait bien prendre une demi heure pour s'y rendre. Elle scruta le ciel, apercevant le disque argenté, et estima avoir la moitié de la nuit avant l'aube.
Kithiara se tourna vers Arja, qui attendait en bas, la regardant avec intensité.
"Je vais en avoir pour 2 heures au moins" annonça t-elle tout juste suffisamment fort pour qu'elle l'entende. "Si tu as quelques chose à faire ne te gène pas, on se retrouve ici."
Dans l'obscurité, la jeune femme ne perçut pas si Arja avait fait mine d'acquiescer.
Elle se mis en route. Le toit était en bois, humide et tendre sous ses pieds, ne grinçant pas plus qu'il ne craquait. La toiture suivante était recouverte de paille, un bon mètre plus bas. La jeune femme s'y posa avec douceur, ses bras tremblant anormalement compte tenu de l'effort minime que cela aurait dut nécessiter. Elle s'allongea et roula jusqu'au vide donnant dans une ruelle sombre. Ses petites mains agrippèrent une poutre, et son petit corps se laissa pendre à bout de bras, avant de se laisser choir délicatement au sol. La jeune femme s'aventura dans un étroit passage s'insinuant entre la façade arrière des maisons et de la muraille. Elle rencontra son premier obstacle vivant au bout de la passe. Un homme se soulageait sur le mur d'enceinte, l'épaule appuyée contre la poutre d'une maison. Il se dandinait et marmonnait... il était ivre. La jeune femme risqua un œil dans la ruelle, pour s'assurer qu'il était seul, puis décida d'attendre. Il sembla que l'individu s'était assoupit, puis il sursauta et rigola, avant de reprendre son chemin vers une rue partiellement éclairée. Kithiara attendit qu'il y disparaisse avant de s'y engager à son tour.
Pas âme qui vive, même pas un chien airant. La chasseresse s'accroupit contre un baril vraisemblablement vide, et évalua la distance de la prochaine ruelle sombre dans laquelle elle pourrait continuer. Une vingtaine de mètres. Elle pouvait tout aussi bien progresser le long de cette allée, qui menait directement à la forge de Milo, mais elle n'aimait pas être ainsi exposée. Si jamais un groupe de soudards passaient par là, la petite silhouette à demi-nue ne manquerait pas de faire des envieux.
Elle pris une inspiration, se leva, et marcha d'une manière neutre dans la pénombre. Ces pas lui semblaient faire trop de bruit dans les flaques. Rien ne se passa jusqu'à la prochaine ruelle... qui était un cul de sac. Elle continua dans la rue éclairée, restant le plus possible dans l'ombre, jusqu'au prochain dédale ténébreux. Celui là s'enfonçait jusqu'à une passe qui longeait la muraille. Sans hésiter, la jeune femme s'y engagea, regardant par dessus son épaule une fois engagée, et rallia le fond en trottinant discrètement, dérangeant un couple de rats qui s'enfuirent dans une fissure. Kithiara aurait bien aimée avoir leur taille à se moment, alors qu'elle s'engageait dans un tunnel bas de plafond très étroit même pour elle, qui déboucha sur la place où se trouvait la forge de Milo. Tout le long de la roche noire de la tour s'alignaient des stands de petits vendeurs, lui offrant un couvert accueillant. Il n'y avait personne sur la petite place, hors mis un homme qui ronflait dans un coin, déjà dépouillé de ses biens.
L'escapade discrète de Kithiara l'a mena jusqu'à une sortie d'égout à la base de la muraille, dissimulée sous un pont de bois. Cette voie d'égout avait une faille, les barreaux qui la fermaient au publique étaient sciés juste sous le niveau de l'eau, un passage crée et exploité par les contrebandiers. Cette brèche était connue des autorités, mais n'avait jamais était scellée. Pour cause, si cela venait à être fait, les contrebandier devraient trouver un moyen plus risqué et onéreux pour faire sortir leurs cargaisons de la ville haute, et cela n'allait pas dans le sens des intérêts des forces de l'ordre qui fermaient les yeux sur cet accès en échange d'un pourcentage sur les bénéfices. La jeune femme esquissa un sourire, c'était la corruption des autorités qui lui fournissait le moyen de leur échapper.
Elle descendit dans le canal d'eau fraiche, fut momentanément paralysée lorsqu'elle s'immergea, puis s'engouffra de l'autre côté de la grille des égouts. Les contrebandiers n'avaient pas d’horaires fixes, ni de jours définis pour leur sorties, pour leur éviter de tomber trop facilement dans une embuscades de pillards, mais leur passage n'étaient pas fréquents, une ou deux fois par semaine, cela ne serait vraiment pas chanceux de tomber sur eux maintenant. Kithiara pris tout de même de grandes précautions, restant dans le noir, avançant en tâtonnant ; elle connaissait bien le trajet, l'ayant emprunté plusieurs fois, se remémorant précisément le nombres de pas, les croisements de tunnels...
La jeune femme ne rencontra aucun être plus gros qu'un rat, et après 8 tournants, elle arriva à sa destination. Le tunnel devant elle s'achevait sur un cul de sac, le clapotis d'une cascade d'eau chutant d'une conduite sinuant juste sous un sol pavé résonnant au fond. La jeune Ulglimm longea le mur humide et froid, jusqu'à atteindre la cascade, elle se glissa dans un étroit tunnel dissimulé derrière, c'était une jointure de service entre deux galeries qui ne figurait pas sur les plans des égouts, elle avait vérifiée, un lieux dont seuls ceux qui c'étaient aventurés ici avaient connaissance. Kithiara s'engouffra à l'intérieur, son propre souffle lui revenait au visage, renvoyé par la roche à quelques pouces de son visage. Le conduit était tellement étroit que sa poitrine était comprimée.
Ses doigts dénombrèrent les interstices, jusqu'au onzième. Là ses doigts s'insinuèrent dans la fente entre deux blocs granuleux, et soulevèrent un loquet. Un bout du mur s'ouvrit comme le volet d'une maison, aussi large que le tunnel, venant toquer contre le mur d'en face une fois grand ouvert. Le passage carré à hauteur du torse était juste assez large pour permettre à une personne de la corpulence de Kithiara de s'y glisser. Cela débouchait sur un tunnel rond un peu plus large et à peine plus long que la hauteur de la jeune femme. Elle referma le passage secret, avec un froissement de cuir qui lui fit esquisser un sourire satisfait. Elle avait creusée ce passage elle même dans la terre, l'ayant consolidé ensuite de pierre soutenue par des poutres. Un labeur qui lui avait pris un an à réaliser, mais le résultat était tout à fait convenable. Ce qui la ravissait le plus, c'était la porte qu'elle avait conçut elle même, un volet de bois accroché à la parois par des gonds fixés à l'intérieur, avec des pierres attachés dessus à l'aide de mortier. Et un revêtement de cuir sur toutes les jointures, invisibles de l'extérieur, qui fournissait discrétion lors des ouvertures et fermetures, en plus d'empêcher les appels d'airs susceptibles de trahir la présence du passage.
La jeune femme rampa, jusqu'à une petite porte au fond, se mis sur le dos, et ses doigts cherchèrent la bonne fissure dans le plafond. Elle y extirpa la petite pierre plate qui offrait une couverture à un œil non averti, et trouva la clef cachée derrière. Elle mis pas moins d'une demi minute à parvenir à enfoncer la clef dans la serrure et put enfin entrer dans son repère obscure. Elle trouva la lampe à huile, et l'alluma, illuminant la pièce ronde d'une lueur dansante. Tout était là, le fruit de toute sa vie de recherche. Dire qu'elle avait passé tant de temps et d'acharnement pour finalement tout ruiner sur un coup de tête. Errendil l'avait formé à devenir calme, froide et méthodique, et elle avait enfreint cette formule. Le stresse procuré par la perspective de découvrir enfin la vérité en attrapant cet ancien ami de son père l'avait rendu très irritable, et avait eu un sérieux impact sur sa patiente. Son séjour en prison avait au moins eut le bénéfice de lui faire retrouver l'intégralité de ses moyens.
Sans plus attendre, la jeune femme mangea le pain sec laissé là depuis plusieurs semaines, ainsi que de la viande conservée dans du sel. Pas vraiment un grand festin, mais c'était mieux que rien. Elle se lava, s'habilla d'une tenue de cuir à peu de choses prêts similaire à l'ancienne, s'arma de deux nouvelles arbalètes de poings de rechange et de couteaux. Elle entreprit ensuite de récupérer toutes ses notes sur ses recherches, ses contacts et ses contrats, ainsi que des cartes. Kithiara enfila une tunique de voyageur par dessus sa tenue de cuir pour être moins repérable. Elle ouvrit un coffre et s'empara d'une arme d'une rareté qui n'avait d'égale que sa complexité : une arbalète à répétition, une arme capable de tirer 10 carreaux à la minutes, un prodige. Elle l'entreposa soigneusement dans un sac de voyage, avec un arc court et les munitions respectives. Elle pris également les quelques provisions qui restaient, une corde, des bolas dont les trois crochets aux extrémités des cordelettes pouvaient être assemblés en un grappin. Elle jugea préférable de s'équiper également d'une couverture de fourrure, du nécessaire de premiers soins, de l'huile à flamber, une boîte d'amadou et une paire de menottes. Elle récupéra également une bourse, remplis de seulement quelques pièces, devoir payer tout ses contacts ne lui avaient offert que peu de bénéfices sur ses revenus.
Lorsqu'elle décida qu'elle fut prête, elle ressortit de son trou, referma tout soigneusement, et décida qu'il était préférable de ressortir des égouts par un autre passage plutôt que par celui emprunté par les contrebandiers, d'autant que cela aurait nécessité devoir se mouiller. Elle s'extirpa du très étroit tunnel dans la galerie opposée à celle de la cascade. Elle connaissait la direction, elle se trouvait face à la muraille située environs une cinquantaines de mètres au dessus d'elle. Les égouts de la ville haute et ceux de la ville basse étaient séparés. Le seul autre passage à proximité pour rallier la position de Arja était l'excavation par laquelle elles étaient sorties. Au moins Kithiara savait dans quelle direction aller, elle longea les murs en calculant à chaque croisement vers quelle direction elle était tournée par rapport à la muraille, et s'orienta dans la direction d'Arja.
Test d'orientation : intuition (7) difficulté 2
Sans plus de cérémonies, elle se mis en route, elle souhaitait rester le plus à l'ombre possible, et s'éloigner le moins possible de la muraille, mais des chaumières misérables s'amoncelaient à sa base tout le long de son trajet. Peut-être pouvait elle faire le chemin sur les toits, à l'abri de la lumière des torches et réverbères précaires. C'était envisageable, le rempart très haut de plusieurs dizaines de mètres étaient réputé comme imprenable en cas de siège, mais privait également les gardes sur le chemin de ronde de disposer d'une bonne vision de ce qui se passait à sa base de nuit.
Bon, premièrement, elle devait se repérer, elle n'avait pas idée d'où elle se trouvait. Elle monta sur un chariot disposé contre la façade de la maison à sa droite, s'agrippa à une poutre, et hissa son petit corps avec le soutient de ses pieds jusqu'au toit qui grinça légèrement, elle remercia son poids léger et sa petite taille qui lui étaient un très gros avantage pour se genre d'escapade. Cette simple grimpette lui avait demandé plus d'effort qu'à l'accoutumé. Même si elle ne s'était pas laissée dépérir en cellule, elle avait beaucoup perdue de ses ressources. Une escapade sur les toits était risquée compte tenue de sa condition physique. Elle dut se résigner à devoir emprunter les ruelles.
Ses yeux durent s'habituer à la lueur pourtant pas très forte d'un réverbère au coin de la rue. Kithiara s'attacha à observer le rempart, à la recherche d'un point de repère. Là, l'épais panache de fumée qui s'élevait le long de la tour, c'était la forge de Milo. Sa planque n'était pas loin, le chemin n'était pas très long mais devant faire des détours par les ruelles avec vigilance, cela pouvait bien prendre une demi heure pour s'y rendre. Elle scruta le ciel, apercevant le disque argenté, et estima avoir la moitié de la nuit avant l'aube.
Kithiara se tourna vers Arja, qui attendait en bas, la regardant avec intensité.
"Je vais en avoir pour 2 heures au moins" annonça t-elle tout juste suffisamment fort pour qu'elle l'entende. "Si tu as quelques chose à faire ne te gène pas, on se retrouve ici."
Dans l'obscurité, la jeune femme ne perçut pas si Arja avait fait mine d'acquiescer.
Elle se mis en route. Le toit était en bois, humide et tendre sous ses pieds, ne grinçant pas plus qu'il ne craquait. La toiture suivante était recouverte de paille, un bon mètre plus bas. La jeune femme s'y posa avec douceur, ses bras tremblant anormalement compte tenu de l'effort minime que cela aurait dut nécessiter. Elle s'allongea et roula jusqu'au vide donnant dans une ruelle sombre. Ses petites mains agrippèrent une poutre, et son petit corps se laissa pendre à bout de bras, avant de se laisser choir délicatement au sol. La jeune femme s'aventura dans un étroit passage s'insinuant entre la façade arrière des maisons et de la muraille. Elle rencontra son premier obstacle vivant au bout de la passe. Un homme se soulageait sur le mur d'enceinte, l'épaule appuyée contre la poutre d'une maison. Il se dandinait et marmonnait... il était ivre. La jeune femme risqua un œil dans la ruelle, pour s'assurer qu'il était seul, puis décida d'attendre. Il sembla que l'individu s'était assoupit, puis il sursauta et rigola, avant de reprendre son chemin vers une rue partiellement éclairée. Kithiara attendit qu'il y disparaisse avant de s'y engager à son tour.
Pas âme qui vive, même pas un chien airant. La chasseresse s'accroupit contre un baril vraisemblablement vide, et évalua la distance de la prochaine ruelle sombre dans laquelle elle pourrait continuer. Une vingtaine de mètres. Elle pouvait tout aussi bien progresser le long de cette allée, qui menait directement à la forge de Milo, mais elle n'aimait pas être ainsi exposée. Si jamais un groupe de soudards passaient par là, la petite silhouette à demi-nue ne manquerait pas de faire des envieux.
Elle pris une inspiration, se leva, et marcha d'une manière neutre dans la pénombre. Ces pas lui semblaient faire trop de bruit dans les flaques. Rien ne se passa jusqu'à la prochaine ruelle... qui était un cul de sac. Elle continua dans la rue éclairée, restant le plus possible dans l'ombre, jusqu'au prochain dédale ténébreux. Celui là s'enfonçait jusqu'à une passe qui longeait la muraille. Sans hésiter, la jeune femme s'y engagea, regardant par dessus son épaule une fois engagée, et rallia le fond en trottinant discrètement, dérangeant un couple de rats qui s'enfuirent dans une fissure. Kithiara aurait bien aimée avoir leur taille à se moment, alors qu'elle s'engageait dans un tunnel bas de plafond très étroit même pour elle, qui déboucha sur la place où se trouvait la forge de Milo. Tout le long de la roche noire de la tour s'alignaient des stands de petits vendeurs, lui offrant un couvert accueillant. Il n'y avait personne sur la petite place, hors mis un homme qui ronflait dans un coin, déjà dépouillé de ses biens.
L'escapade discrète de Kithiara l'a mena jusqu'à une sortie d'égout à la base de la muraille, dissimulée sous un pont de bois. Cette voie d'égout avait une faille, les barreaux qui la fermaient au publique étaient sciés juste sous le niveau de l'eau, un passage crée et exploité par les contrebandiers. Cette brèche était connue des autorités, mais n'avait jamais était scellée. Pour cause, si cela venait à être fait, les contrebandier devraient trouver un moyen plus risqué et onéreux pour faire sortir leurs cargaisons de la ville haute, et cela n'allait pas dans le sens des intérêts des forces de l'ordre qui fermaient les yeux sur cet accès en échange d'un pourcentage sur les bénéfices. La jeune femme esquissa un sourire, c'était la corruption des autorités qui lui fournissait le moyen de leur échapper.
Elle descendit dans le canal d'eau fraiche, fut momentanément paralysée lorsqu'elle s'immergea, puis s'engouffra de l'autre côté de la grille des égouts. Les contrebandiers n'avaient pas d’horaires fixes, ni de jours définis pour leur sorties, pour leur éviter de tomber trop facilement dans une embuscades de pillards, mais leur passage n'étaient pas fréquents, une ou deux fois par semaine, cela ne serait vraiment pas chanceux de tomber sur eux maintenant. Kithiara pris tout de même de grandes précautions, restant dans le noir, avançant en tâtonnant ; elle connaissait bien le trajet, l'ayant emprunté plusieurs fois, se remémorant précisément le nombres de pas, les croisements de tunnels...
La jeune femme ne rencontra aucun être plus gros qu'un rat, et après 8 tournants, elle arriva à sa destination. Le tunnel devant elle s'achevait sur un cul de sac, le clapotis d'une cascade d'eau chutant d'une conduite sinuant juste sous un sol pavé résonnant au fond. La jeune Ulglimm longea le mur humide et froid, jusqu'à atteindre la cascade, elle se glissa dans un étroit tunnel dissimulé derrière, c'était une jointure de service entre deux galeries qui ne figurait pas sur les plans des égouts, elle avait vérifiée, un lieux dont seuls ceux qui c'étaient aventurés ici avaient connaissance. Kithiara s'engouffra à l'intérieur, son propre souffle lui revenait au visage, renvoyé par la roche à quelques pouces de son visage. Le conduit était tellement étroit que sa poitrine était comprimée.
Ses doigts dénombrèrent les interstices, jusqu'au onzième. Là ses doigts s'insinuèrent dans la fente entre deux blocs granuleux, et soulevèrent un loquet. Un bout du mur s'ouvrit comme le volet d'une maison, aussi large que le tunnel, venant toquer contre le mur d'en face une fois grand ouvert. Le passage carré à hauteur du torse était juste assez large pour permettre à une personne de la corpulence de Kithiara de s'y glisser. Cela débouchait sur un tunnel rond un peu plus large et à peine plus long que la hauteur de la jeune femme. Elle referma le passage secret, avec un froissement de cuir qui lui fit esquisser un sourire satisfait. Elle avait creusée ce passage elle même dans la terre, l'ayant consolidé ensuite de pierre soutenue par des poutres. Un labeur qui lui avait pris un an à réaliser, mais le résultat était tout à fait convenable. Ce qui la ravissait le plus, c'était la porte qu'elle avait conçut elle même, un volet de bois accroché à la parois par des gonds fixés à l'intérieur, avec des pierres attachés dessus à l'aide de mortier. Et un revêtement de cuir sur toutes les jointures, invisibles de l'extérieur, qui fournissait discrétion lors des ouvertures et fermetures, en plus d'empêcher les appels d'airs susceptibles de trahir la présence du passage.
La jeune femme rampa, jusqu'à une petite porte au fond, se mis sur le dos, et ses doigts cherchèrent la bonne fissure dans le plafond. Elle y extirpa la petite pierre plate qui offrait une couverture à un œil non averti, et trouva la clef cachée derrière. Elle mis pas moins d'une demi minute à parvenir à enfoncer la clef dans la serrure et put enfin entrer dans son repère obscure. Elle trouva la lampe à huile, et l'alluma, illuminant la pièce ronde d'une lueur dansante. Tout était là, le fruit de toute sa vie de recherche. Dire qu'elle avait passé tant de temps et d'acharnement pour finalement tout ruiner sur un coup de tête. Errendil l'avait formé à devenir calme, froide et méthodique, et elle avait enfreint cette formule. Le stresse procuré par la perspective de découvrir enfin la vérité en attrapant cet ancien ami de son père l'avait rendu très irritable, et avait eu un sérieux impact sur sa patiente. Son séjour en prison avait au moins eut le bénéfice de lui faire retrouver l'intégralité de ses moyens.
Sans plus attendre, la jeune femme mangea le pain sec laissé là depuis plusieurs semaines, ainsi que de la viande conservée dans du sel. Pas vraiment un grand festin, mais c'était mieux que rien. Elle se lava, s'habilla d'une tenue de cuir à peu de choses prêts similaire à l'ancienne, s'arma de deux nouvelles arbalètes de poings de rechange et de couteaux. Elle entreprit ensuite de récupérer toutes ses notes sur ses recherches, ses contacts et ses contrats, ainsi que des cartes. Kithiara enfila une tunique de voyageur par dessus sa tenue de cuir pour être moins repérable. Elle ouvrit un coffre et s'empara d'une arme d'une rareté qui n'avait d'égale que sa complexité : une arbalète à répétition, une arme capable de tirer 10 carreaux à la minutes, un prodige. Elle l'entreposa soigneusement dans un sac de voyage, avec un arc court et les munitions respectives. Elle pris également les quelques provisions qui restaient, une corde, des bolas dont les trois crochets aux extrémités des cordelettes pouvaient être assemblés en un grappin. Elle jugea préférable de s'équiper également d'une couverture de fourrure, du nécessaire de premiers soins, de l'huile à flamber, une boîte d'amadou et une paire de menottes. Elle récupéra également une bourse, remplis de seulement quelques pièces, devoir payer tout ses contacts ne lui avaient offert que peu de bénéfices sur ses revenus.
Lorsqu'elle décida qu'elle fut prête, elle ressortit de son trou, referma tout soigneusement, et décida qu'il était préférable de ressortir des égouts par un autre passage plutôt que par celui emprunté par les contrebandiers, d'autant que cela aurait nécessité devoir se mouiller. Elle s'extirpa du très étroit tunnel dans la galerie opposée à celle de la cascade. Elle connaissait la direction, elle se trouvait face à la muraille située environs une cinquantaines de mètres au dessus d'elle. Les égouts de la ville haute et ceux de la ville basse étaient séparés. Le seul autre passage à proximité pour rallier la position de Arja était l'excavation par laquelle elles étaient sorties. Au moins Kithiara savait dans quelle direction aller, elle longea les murs en calculant à chaque croisement vers quelle direction elle était tournée par rapport à la muraille, et s'orienta dans la direction d'Arja.
Test d'orientation : intuition (7) difficulté 2
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Re: Arpenter les entrailles [Pv. Gojira]
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Re: Arpenter les entrailles [Pv. Gojira]
Clairement décidée à ne pas partir pour périple dans une tenue déjà détrempée et boueuse, Kithiara referma la porte de son abri presque vide. Elle se trouvait dans un coin reculé encore peut fréquenté de l'immense ville haute, qui avait longtemps été partiellement abandonnée. Elle parcouru sans ne rencontrer personne plusieurs rues. Ici, la pression était moindre : peu de garde à l'intérieur, sauf à proximité du palais, la plupart s'amassant aux portes pour endiguer les vagues de roturiers et de voleurs à la tire. Elle se sentait fatigué, mais ne ressentait plus cette sensation de malaise constant : elle était propre, ses vêtements étaient secs et confortables, elle avait même le ventre rempli. Ses pas effleuraient le pavé de marbre noir, et elle arriva à un passage qu'elle connaissait plus ou moins bien, mais qui semblait le plus indiqué pour quitter la ville sans risquer de se faire repérer.
https://www.youtube.com/watch?v=bLeqJmNgeKs&list=PL3AA5F38FDA02A04A
Après quelques mètres, l'escalier était manquant, comme s'il avait été soigneusement enlevé ; ou n'avait jamais été construit ; à partir de la quinzième marche. Les degrés en colimaçon donnaient sur le vide obscur que la jeune femme avait parcouru il y à un peu plus d'une heure. Cependant, elle avait remarqué lors de ses nombreuses investigations un rebord d'une dizaine de centimètre qui permettait d'aller de l'autre côté du puits dans lequel se trouvait l'accès. L'acrobate se mit dos au mur, posa un talon sur le rebord, tendit sa jambe en gardant les mains plaquée au mur derrière elle ; sans pousser bien sûr ; et mit le deuxième pied. Sans lever un genou, par un jeu de petits mouvements de chevilles, elle se déplaça lentement jusqu'à se trouver à l'opposé du pilier central. Là, une ouverture de la taille et de la forme d'une porte semblait l'inviter à disparaître. Ce qu'elle fit.
La noirceur ambiante vibrait encore des cris lointains de cette présence surnaturelle auxquels elles avaient du faire face. Arja avait été distante et froide, comme il semblait en aller de soi chez elle, mais l'aide apportée à Kithiara trahissait quelque chose de plus intime que le besoin de s'attacher ses services pour un moment. Si elle avait pu traverser la moitié du pays sans se faire remarquer, elle aurait pu s'évanouir au loin sans que personne ne puisse jamais la retrouver. L'air, chargé de poussière, et toujours cette lueur d'un bleu inconnu. Sans écorcher sa sensation de sécurité et de confort, un écho de ce qui se trouvait au centre des catacombes lui parvint. Comme un appel. De façon parfaitement rationnelle, elle continua de se diriger vers la position supposée de son équipière.
Bien qu'il fut plus court que les zigzagues dans les ruelles de la ville basse, le trajet de retour paru plus long. La monotonie des murs, la bichromie noire et bleue... sauf une pointe de couleur dans le coin de son champs de vision. Souple, vif comme le vent, un reflet doré. Sa surprise lui fit presque faire volte-face, et Kithiara vit Arja, face à l'autel du centre de la pièce. Elle n'était pas prostrée, comme ç'avait été le cas lors de leur premier passage ici, même si des larmes de nature obscure coulaient sur ses joues.
https://www.youtube.com/watch?v=bLeqJmNgeKs&list=PL3AA5F38FDA02A04A
Après quelques mètres, l'escalier était manquant, comme s'il avait été soigneusement enlevé ; ou n'avait jamais été construit ; à partir de la quinzième marche. Les degrés en colimaçon donnaient sur le vide obscur que la jeune femme avait parcouru il y à un peu plus d'une heure. Cependant, elle avait remarqué lors de ses nombreuses investigations un rebord d'une dizaine de centimètre qui permettait d'aller de l'autre côté du puits dans lequel se trouvait l'accès. L'acrobate se mit dos au mur, posa un talon sur le rebord, tendit sa jambe en gardant les mains plaquée au mur derrière elle ; sans pousser bien sûr ; et mit le deuxième pied. Sans lever un genou, par un jeu de petits mouvements de chevilles, elle se déplaça lentement jusqu'à se trouver à l'opposé du pilier central. Là, une ouverture de la taille et de la forme d'une porte semblait l'inviter à disparaître. Ce qu'elle fit.
La noirceur ambiante vibrait encore des cris lointains de cette présence surnaturelle auxquels elles avaient du faire face. Arja avait été distante et froide, comme il semblait en aller de soi chez elle, mais l'aide apportée à Kithiara trahissait quelque chose de plus intime que le besoin de s'attacher ses services pour un moment. Si elle avait pu traverser la moitié du pays sans se faire remarquer, elle aurait pu s'évanouir au loin sans que personne ne puisse jamais la retrouver. L'air, chargé de poussière, et toujours cette lueur d'un bleu inconnu. Sans écorcher sa sensation de sécurité et de confort, un écho de ce qui se trouvait au centre des catacombes lui parvint. Comme un appel. De façon parfaitement rationnelle, elle continua de se diriger vers la position supposée de son équipière.
Bien qu'il fut plus court que les zigzagues dans les ruelles de la ville basse, le trajet de retour paru plus long. La monotonie des murs, la bichromie noire et bleue... sauf une pointe de couleur dans le coin de son champs de vision. Souple, vif comme le vent, un reflet doré. Sa surprise lui fit presque faire volte-face, et Kithiara vit Arja, face à l'autel du centre de la pièce. Elle n'était pas prostrée, comme ç'avait été le cas lors de leur premier passage ici, même si des larmes de nature obscure coulaient sur ses joues.
Re: Arpenter les entrailles [Pv. Gojira]
Encore cette maudite pièce ? La jeune femme fut abasourdie par la surprise. Comment était-elle arrivée là ? Quelques secondes plus tôt elle marchait dans les égouts juste après avoir quitté sa planque... C'était-elle faite attaquée par surprise, avait reçut un choc à la tête qui lui avait fait perdre la mémoire des derniers instants ? Sa main inspecta son crâne et n'y décela aucune blessure. Et alors que son regard se perdait dans le vide en essayant de comprendre ce qu'il se passait, elle le sentit à nouveau. Juste là, à l'orée de sa conscience. Une présence.
La même sensation intimidante d'être épiée de façon malsaine. La même impression d'être possédée par une entité. Ainsi donc le malaise ne l'avait pas quitté lorsqu'elle s'extirpa hors des souterrains avec sa compagne blonde, elle s'était juste fait plus discrète, moins oppressante. Mais son influence ne s'était pas tarie, c'était cette présence surnaturel qui avait sans doute pris le pas sur sa volonté et l'avait conduit, sans qu'elle s'en rende compte, à retourner ici. Il en avait dut être de même pour Arja. La jeune femme à la chevelure d'or se tenait d'ailleurs immobile. Ses yeux livides ne soupçonnaient aucune lueur d'intelligence, elle semblait endormie avec les yeux ouvert. Ou plutôt envoûtée. Kithiara n'aimait pas ça du tout. Quelle était donc cette sensation oppressante qui ne les lâchait pas ? La patience de la jeune femme commençait à s'amoindrir, on la privait de son propre auto-contrôle, elle se sentait comme violée, et c'était une sensation à laquelle elle ne pouvait se soustraire, et elle ne le supportait pas.
Elle se frappa la tête de la paume de sa main, comme si elle espérait que cela fasse disparaître le malaise. Puis s’élança d'un pas énervé vers Arja.
"Eh ! C'est pas le moment de dormir blondinette !"
La chasseresse attrapa sa camarade par l'épaule avec l'intention de la forcer à se retourner face à elle.
"Tu vas me dire ce qu'il se passe !"
La même sensation intimidante d'être épiée de façon malsaine. La même impression d'être possédée par une entité. Ainsi donc le malaise ne l'avait pas quitté lorsqu'elle s'extirpa hors des souterrains avec sa compagne blonde, elle s'était juste fait plus discrète, moins oppressante. Mais son influence ne s'était pas tarie, c'était cette présence surnaturel qui avait sans doute pris le pas sur sa volonté et l'avait conduit, sans qu'elle s'en rende compte, à retourner ici. Il en avait dut être de même pour Arja. La jeune femme à la chevelure d'or se tenait d'ailleurs immobile. Ses yeux livides ne soupçonnaient aucune lueur d'intelligence, elle semblait endormie avec les yeux ouvert. Ou plutôt envoûtée. Kithiara n'aimait pas ça du tout. Quelle était donc cette sensation oppressante qui ne les lâchait pas ? La patience de la jeune femme commençait à s'amoindrir, on la privait de son propre auto-contrôle, elle se sentait comme violée, et c'était une sensation à laquelle elle ne pouvait se soustraire, et elle ne le supportait pas.
Elle se frappa la tête de la paume de sa main, comme si elle espérait que cela fasse disparaître le malaise. Puis s’élança d'un pas énervé vers Arja.
"Eh ! C'est pas le moment de dormir blondinette !"
La chasseresse attrapa sa camarade par l'épaule avec l'intention de la forcer à se retourner face à elle.
"Tu vas me dire ce qu'il se passe !"
Dernière édition par Gojira le Jeu 11 Avr 2013 - 1:24, édité 1 fois
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