Les esclavagistes
4 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Les esclavagistes
Sa tête lui faisait mal. Elle avait l'impression que les battements de son cœur allaient lui faire éclater les tympans à chaque pulsation. Elle avait l'impression de flotter dans le néant, une sensation particulièrement très désagréable. Elle entendait un bruit répétitif et aigu, la seule chose distincte qui la rattachait à la réalité. Une lueur éclaira son esprit. Peu à peu, ses sens se réveillaient de leur torpeur. Elle sentait une pression inconfortable sur tout le côté gauche de son corps, et quelque-chose de froid enserrait ses poignets. Après une bonne minute, elle repris suffisamment de présence d'esprit pour comprendre la situation fans laquelle elle se trouvait.
La jeune femme était étendue sur un sol de pierre froid et poussiéreux. Elle ne portait plus sa tenue de cuir, une matière rêche caressait sa peau. Elle compris tout de suite que quelque-chose n'allait pas. Elle tenta de se redresser, mais cela ne fit que lui provoquer une douleur intense qui la fit grimacer. La Ulglimm ne fut capable que de sursauter. Mais cela acheva de la sortir de son malaise. Elle étai totalement consciente à présent. A la place de sa tenue d'assassin, elle était vêtue d'une chemise longue d'un tissus sale et vieillissant. Par réflexe elle voulu s'emparer de ses arbalètes, mais ses mains refusèrent de se quitter. Elle se rendit compte que ses poignets étaient menottés.
Que c'était-il passé ? Avait-elle était enlevée ? Arja avait-elle aussi été enlevée ? ou bien était-elle complice du calvaire dans lequel la jeune femme se retrouvait plongée. Elle sentait toujours un douleur à la tête, et se rendit compte d'un hématome au dessus du front. Ils avaient dut la frapper pour la maintenir inconsciente lorsqu’ils l’attrapèrent. Où était-elle ? La jeune femme observa l'environnement, un sol, des murs et un plafond, tout en pierre, avec des poutres en bois pour soutenir le toit artificiel. Il faisait très sombre, la seule source de lumière se constituait en un fin rayon filtrant sur les contours d'une porte en bois massif renforcé de bandes de métal rivetées. Aucun doute, elle était prisonnière, probablement sous terre. Elle observa mieux sa situation. La petite chaîne entre les deux anneaux métalliques enserrant ses poignets lui laissait un minimum de liberté de mouvement. Les menottes étaient attachés au mur dans son dos par une chaîne, ses mains avaient été laissé devant elle, une grave erreur d’inattention de la par de ses ravisseur se dit-elle.
Puis elle compris en voyant le bol posé au sol devant elle que c'était volontaire, pour lui permettre de se nourrir. Un bout de pain sec, avec deux patates cuites à l'eau. Au moins ses ravisseurs tenaient à ce qu'elle ne dépérisse pas trop, sans doute avaient ils besoin d'elle en un état passablement correcte, pour une raison totalement inconnue. Kithiara porta sa main à sa chevelure et constata avec satisfaction que la tige en métal de sa boite d'amadou était toujours mêlée derrière son oreille droite. Et ils n'avaient pas jugés nécessaire de lui retirer son piercing, ce qui dans l'état actuel des choses était fort avantageux pour elle.
La Ulglimm brune se redressa, s’asseyant contre le mur. C'est alors qu'elle perçut un mouvement dans l'obscurité face à elle. Un homme, dans la même tenue qu'elle, était assis contre le mur d'en face. Il était attaché de la même façon que la jeune femme, et la regardait intensément.
La jeune femme était étendue sur un sol de pierre froid et poussiéreux. Elle ne portait plus sa tenue de cuir, une matière rêche caressait sa peau. Elle compris tout de suite que quelque-chose n'allait pas. Elle tenta de se redresser, mais cela ne fit que lui provoquer une douleur intense qui la fit grimacer. La Ulglimm ne fut capable que de sursauter. Mais cela acheva de la sortir de son malaise. Elle étai totalement consciente à présent. A la place de sa tenue d'assassin, elle était vêtue d'une chemise longue d'un tissus sale et vieillissant. Par réflexe elle voulu s'emparer de ses arbalètes, mais ses mains refusèrent de se quitter. Elle se rendit compte que ses poignets étaient menottés.
Que c'était-il passé ? Avait-elle était enlevée ? Arja avait-elle aussi été enlevée ? ou bien était-elle complice du calvaire dans lequel la jeune femme se retrouvait plongée. Elle sentait toujours un douleur à la tête, et se rendit compte d'un hématome au dessus du front. Ils avaient dut la frapper pour la maintenir inconsciente lorsqu’ils l’attrapèrent. Où était-elle ? La jeune femme observa l'environnement, un sol, des murs et un plafond, tout en pierre, avec des poutres en bois pour soutenir le toit artificiel. Il faisait très sombre, la seule source de lumière se constituait en un fin rayon filtrant sur les contours d'une porte en bois massif renforcé de bandes de métal rivetées. Aucun doute, elle était prisonnière, probablement sous terre. Elle observa mieux sa situation. La petite chaîne entre les deux anneaux métalliques enserrant ses poignets lui laissait un minimum de liberté de mouvement. Les menottes étaient attachés au mur dans son dos par une chaîne, ses mains avaient été laissé devant elle, une grave erreur d’inattention de la par de ses ravisseur se dit-elle.
Puis elle compris en voyant le bol posé au sol devant elle que c'était volontaire, pour lui permettre de se nourrir. Un bout de pain sec, avec deux patates cuites à l'eau. Au moins ses ravisseurs tenaient à ce qu'elle ne dépérisse pas trop, sans doute avaient ils besoin d'elle en un état passablement correcte, pour une raison totalement inconnue. Kithiara porta sa main à sa chevelure et constata avec satisfaction que la tige en métal de sa boite d'amadou était toujours mêlée derrière son oreille droite. Et ils n'avaient pas jugés nécessaire de lui retirer son piercing, ce qui dans l'état actuel des choses était fort avantageux pour elle.
La Ulglimm brune se redressa, s’asseyant contre le mur. C'est alors qu'elle perçut un mouvement dans l'obscurité face à elle. Un homme, dans la même tenue qu'elle, était assis contre le mur d'en face. Il était attaché de la même façon que la jeune femme, et la regardait intensément.
Gojira- Membre confirmé
- PA : 0
Néophyte
Messages : 115
Date d'inscription : 15/01/2013
Localisation : surement quelque part
Re: Les esclavagistes
Cela faisait plusieurs mois que Kendall n'avait pas vu quelqu'un d'autre que ses maudits geôliers. Il ne fut pas réveillé tout de suite par l'entrée de sa mystérieuse colocataire. Aussi fut-il surpris du regard que lui porta la jeune femme, qui lui fit se rendre compte qu'il la fixait depuis un bon moment. Il cherchait à comprendre ce qui, chez elle, avait pu intéresser leurs ravisseurs communs - lui-même inconscient de la cause de son emprisonnement. Malgré la détresse dans laquelle ils se trouvaient, le jeune homme eut le temps de trouver sa nouvelle compagne de fortune fort charmante. Il mit ses émotions de côté pour tenter d'engager le dialogue.
Mais il ne sut pas quoi lui dire, tout était si confus... Il eut honte de s'être fait prendre à l'observer, et se contenta donc de rebaisser la tête , le regard planté dans cette fange qu'il avait appris à connaître depuis plusieurs mois...
Mais il ne sut pas quoi lui dire, tout était si confus... Il eut honte de s'être fait prendre à l'observer, et se contenta donc de rebaisser la tête , le regard planté dans cette fange qu'il avait appris à connaître depuis plusieurs mois...
Captain Spoon- Membre actif
- PA : 0
Néophyte
Messages : 54
Date d'inscription : 16/01/2013
Age : 31
Localisation : Grenoble
Re: Les esclavagistes
Les deux compagnons de cellules n'eurent pas l'occasion de laisser le malaise qui s'était installé perdurer ou s'évaporer petit à petit. Des éclats de voient lointains résonnaient dans le couloir, derrière la porte. Quelqu'un la poussa, ce qui eut pour effet de la faire rebondir par le biais de son loquet, avec un bruit métallique sec. Elle fut secouée pendant une secondes, puis un bon coup d'épaule eut raison du coin qui s'appuyait lourdement contre le mur en raison des gonds rouillés et lâches. Au pas de la porte, Kendall reconnut l'homme bedonnant et sale qui s'occupait de le nourrir. Il avait l'air patibulaire, mais pas foncièrement mauvais, plutôt un exécutant. Il entra dans la pièce en terminant sa phrase : "... là, comme vous l'voyez. Les seuls que l'groupe de Klaus a choppé ce mois-ci."
Il fut suivi de près par un homme armé d'une épée qui se tenait droit et ne disait rien, ainsi que d'une grande silhouette. Cette fois-ci, ce fut au tour de Kithiara de reconnaître quelqu'un : Opnol se tenait juste devant elle, vêtu d'habits en cuir amples qui tombaient sur son corps osseux. Seule une chemise en lin blanchie et propre contrastait avec son éternel air fatigué et sa barbe de trois jour sombre qui naissait sous les dernières mèches de ses cheveux court et gras en bataille d'un noir d'encre. Il fixa la jeune femme mais ne décrocha pas un mot. Les deux autres semblaient ne pas s'en rendre compte.
Il fut suivi de près par un homme armé d'une épée qui se tenait droit et ne disait rien, ainsi que d'une grande silhouette. Cette fois-ci, ce fut au tour de Kithiara de reconnaître quelqu'un : Opnol se tenait juste devant elle, vêtu d'habits en cuir amples qui tombaient sur son corps osseux. Seule une chemise en lin blanchie et propre contrastait avec son éternel air fatigué et sa barbe de trois jour sombre qui naissait sous les dernières mèches de ses cheveux court et gras en bataille d'un noir d'encre. Il fixa la jeune femme mais ne décrocha pas un mot. Les deux autres semblaient ne pas s'en rendre compte.
Re: Les esclavagistes
Kithiara n'afficha pas la moindre émotion, mais son cœur ne s'emballa pas moins tout de même à la vue de cette silhouette. Elle avait toujours su que tôt ou tard elle regretterait de ne pas avoir réussi à éliminer l'assassin. Et il était surement venu pour en faire de même avec elle. Quoi que, cette solution avait des contradictions. S'il était responsable de son enlèvement, et qu'il voulait se venger, il lui aurait suffit de l'abattre, inutile de gâcher des moyens à la faire capturer, sauf s'il voulait la torturer. La Ulglimm pria pour que ce ne soit pas le cas. Elle espéra qu'il n'était en rien mêlée à cet enlèvement, et qu'il n'avait pas autorisation à abîmer la prisonnière de quelqu'un d'autre. Mais alors comment avait-il sut si il n'était pas mêlée. Et plus inquiétant encore, s'il travaillait toujours pour Djzarko, alors ce dernier allait aussi être mis au parfum.
La jeune femme jura contre le destin qui la mettait une nouvelle fois dans une posture très délicate, mais savait pertinemment que la faute reposait entièrement sur elle. Tout avait commencé à déraper la nuit où, travaillée par la perspective de découvrir enfin la vérité sur son enfance, elle n'avait pas sut se contrôler et avait agi avec un excès de zèle. Mais peut-être les motivations de Opnol étaient tout autre. La longueur de la chaîne qui reposait à côté d'elle ne lui permettait pas de se lever bien droite, seulement voûtée, aussi préféra-t-elle rester assise, aux aguets, prête à se défendre si jamais quiconque s'en prenait à sa personne.
Sa fierté la poussa presque à se montrer défiante, adressant un bonjour chaleureux à son visiteur, mais elle se dit que peut-être ses ravisseurs ignoraient que elle et Opnol se connaissaient, où qu'ils en requéraient la preuve, et qu'il valait peut-être mieux ne pas confirmer cette position devant un garde. Elle garda le silence, soutint le regard de son ennemi, et attendit que celui ci prenne la parole.
La jeune femme jura contre le destin qui la mettait une nouvelle fois dans une posture très délicate, mais savait pertinemment que la faute reposait entièrement sur elle. Tout avait commencé à déraper la nuit où, travaillée par la perspective de découvrir enfin la vérité sur son enfance, elle n'avait pas sut se contrôler et avait agi avec un excès de zèle. Mais peut-être les motivations de Opnol étaient tout autre. La longueur de la chaîne qui reposait à côté d'elle ne lui permettait pas de se lever bien droite, seulement voûtée, aussi préféra-t-elle rester assise, aux aguets, prête à se défendre si jamais quiconque s'en prenait à sa personne.
Sa fierté la poussa presque à se montrer défiante, adressant un bonjour chaleureux à son visiteur, mais elle se dit que peut-être ses ravisseurs ignoraient que elle et Opnol se connaissaient, où qu'ils en requéraient la preuve, et qu'il valait peut-être mieux ne pas confirmer cette position devant un garde. Elle garda le silence, soutint le regard de son ennemi, et attendit que celui ci prenne la parole.
Gojira- Membre confirmé
- PA : 0
Néophyte
Messages : 115
Date d'inscription : 15/01/2013
Localisation : surement quelque part
Re: Les esclavagistes
Le face à face fut assez long pour mettre mal à l'aise le geôlier, tandis que l'homme armé gardait un visage de marbre. En le regardant mieux, on pouvait facilement distinguer une tenue renforcée de pièces de cuir de Cerom : les plaques de cuir bouilli identique et d'épaisseur moyenne se superposaient, collées par un mélange resté secret, et toutes les pièces étaient recouvertes étaient recouvertes à l'extérieur de fibres végétales traitées en incorporées dans le verni qui protégeait le cuir de l'usure due aux intempéries. Elles luisaient à la lumière du jour, bien que lointaine, laissant apparaître l'ombre de la trame qui permettait la robustesse de ces protections de renom.
"Si vous voulez, je peux vous l'envoyer dans vot' ch...
- Non." Le coupa Opnol.
Ses yeux quittèrent ceux de la jeune femme pour examiner rapidement l'homme qui était affalé à côté d'elle.
"Vous serez vendus comme esclaves. Les moins obéissants ne pouvant être vendu à un prix raisonnables, ils sont exécutés. Vous pouvez facilement voir où est votre intérêt." Il se tourna vers le geôlier : "Apposez leur la cangue, et envoyez les au groupe de la cour." Sur ce, il disparu en une enjambée, suivi de près par l'homme armé.
Le petit homme ventripotent regarda les prisonniers, leur adressa une moue sceptique en levant les bras avant de les laisser retomber sur ses flancs flasques, puis appela à l'aide. Deux hommes qui devaient certainement garder la porte arrivèrent. Le geôlier sortit, revint avec deux larges planches de scindées en deux dans le sens de la longueur, maintenues par deux cadenas et disposant de trois trous dont celui du milieu était plus large. Les hommes s'occupèrent d'abord de Kendall, puis de Kithiara, les empoignants fermement avant que le geôlier ne les libère de leurs premières chaînes. Pour leur apposer ensuite leur pilori portatif personnel.
Une fois ceci fait, les deux esclaves furent bousculés sans ménagement jusqu'à la sortie du long couloir qui se terminait par un escalier pour arriver dans la cour d'un manoir, et, face à eux, un large groupe d'hommes attachés en fil par une chaîne qui reliait leurs carcans, autour de leurs cous. Kithiara fut attachée devant Kendall en avant dernière sous le regard honteux des autres prisonniers.
"Si vous voulez, je peux vous l'envoyer dans vot' ch...
- Non." Le coupa Opnol.
Ses yeux quittèrent ceux de la jeune femme pour examiner rapidement l'homme qui était affalé à côté d'elle.
"Vous serez vendus comme esclaves. Les moins obéissants ne pouvant être vendu à un prix raisonnables, ils sont exécutés. Vous pouvez facilement voir où est votre intérêt." Il se tourna vers le geôlier : "Apposez leur la cangue, et envoyez les au groupe de la cour." Sur ce, il disparu en une enjambée, suivi de près par l'homme armé.
Le petit homme ventripotent regarda les prisonniers, leur adressa une moue sceptique en levant les bras avant de les laisser retomber sur ses flancs flasques, puis appela à l'aide. Deux hommes qui devaient certainement garder la porte arrivèrent. Le geôlier sortit, revint avec deux larges planches de scindées en deux dans le sens de la longueur, maintenues par deux cadenas et disposant de trois trous dont celui du milieu était plus large. Les hommes s'occupèrent d'abord de Kendall, puis de Kithiara, les empoignants fermement avant que le geôlier ne les libère de leurs premières chaînes. Pour leur apposer ensuite leur pilori portatif personnel.
Une fois ceci fait, les deux esclaves furent bousculés sans ménagement jusqu'à la sortie du long couloir qui se terminait par un escalier pour arriver dans la cour d'un manoir, et, face à eux, un large groupe d'hommes attachés en fil par une chaîne qui reliait leurs carcans, autour de leurs cous. Kithiara fut attachée devant Kendall en avant dernière sous le regard honteux des autres prisonniers.
Re: Les esclavagistes
La cour était d'une taille raisonnable, suffisamment grande pour qu'une compagnie de cavaliers s'y alignent en rangs face au grand balcon garnis de fleurs qui surplombait la place, courant tout le long de cette façade du manoir. Ce dernier était grand, abritant surement une bonne cinquantaine de pièces, et peut être tout autant d'individus, hommes de mains, esclaves, domestiques... Le maître des lieux devait sans doute être cet homme juché sur le balcon, le teint sombre, les cheveux d'un blanc immaculé peignés en retrait sur son crâne, dégarnissant un front lisse et brillant. Ses yeux espiègles parcouraient la fille de miséreux d'un air méprisant et malicieux, sans doute devait il calculer les profits que cela allait lui rapporter. Sans doute allait-il pouvoir s'acheter une autre tenue de noble, en velours et soie, comme celle qu'il portait aujourd'hui, arborant des parures d'or sur du pourpre. A côté de lui se tenait un homme d'une tout autre stature, ce n'était pas qu'il fut grand, en fait il était d'une taille tout à fait normal, mais la largeur de ses épaules et son torse naturellement bombé laissaient deviner une musculature prodigieuse. Il portait une armure en cuir luisante, avec un poncho de cuir noir. Son visage avait une expression froide et impartiale, celle typique d'un commandant militaire, peut être même était-il un vétéran de l'armée, reconverti dans le trafique d'humain pour s'assurer une bonne retraite.
Un mur d'enceinte entourait la cour, rejoignant les deux extrémités de la façade du manoir, il n'était pas très haut, un peu moins de deux fois la taille d'un homme, mais son sommet était garnis de pointes métalliques, rendant une enjambée quasiment impossible sans risque d'y laisser des morceaux de soit. Une bretèche au dessus du large portail d'entrée permettait à deux gardes de surveiller les alentours. Kithiara dénombra 8 gardes armés d'épées et de haches à la ceinture, et de matraques à la main, vêtu de gilets de cuir matelassé, ou de cuirasses grossières, 4 étaient montés sur des chevaux et portaient dans leur dos des arcs et des flèches. Un convois de trois gros chariots étaient aligné à côté de la file de prisonnier, deux d'entre eux garnis de grosses caisses et de diverses marchandises. le dernier ne transporter que des gros conteneurs en bois renforcés à leur arrête de plaques de métal. C'était sans doute là dedans qu'ils allaient les cachés pour le voyages.
Les chevaux étaient déjà arnachés devant les chariots, le départ semblait imminent. Cela pouvait se tourner à leur avantage, se dit Kithiara. S'enfuir pendant un voyage allait surement comporter moins de risque que dans se manoir. La seul chose qui causait du soucis à la jeune femme, c'était son équipement, ses arbalètes étaient d'une conception très inhabituelle, elle aurait du mal à en trouver d’égales. C'est alors qu'elle remarqua l'un des garde monté sur sa droite, un homme vêtu d'une armure plus élaborée que les autres hommes de mains, et il portait à ses cuisses et ses hanches l'attirail de Kithiara, ses arbalètes et les objets liés. Tout était là, gardé par cet homme au visage émacié et aux long cheveux crasseux. Il semblait qu'il allait faire parti du convois, et il devait sans doute être un officier parmi les hommes du noble au vue de son équipement d'une qualité supérieur à celle des autres individus présents.
Une voix brailla un ordre, et les gardes poussèrent les prisonniers sans ménagement vers le dernier chariot du convois. On fit entrer les prisonniers un par un, dans des caisses faites pour recevoir deux passagers. Kithiara et son bref codétenu en derniers de la file allaient se retrouver à nouveaux compagnons de cellule durant le voyage. Sans montrer d'hostilité, la jeune Ulglimm attendit son tour.
Un mur d'enceinte entourait la cour, rejoignant les deux extrémités de la façade du manoir, il n'était pas très haut, un peu moins de deux fois la taille d'un homme, mais son sommet était garnis de pointes métalliques, rendant une enjambée quasiment impossible sans risque d'y laisser des morceaux de soit. Une bretèche au dessus du large portail d'entrée permettait à deux gardes de surveiller les alentours. Kithiara dénombra 8 gardes armés d'épées et de haches à la ceinture, et de matraques à la main, vêtu de gilets de cuir matelassé, ou de cuirasses grossières, 4 étaient montés sur des chevaux et portaient dans leur dos des arcs et des flèches. Un convois de trois gros chariots étaient aligné à côté de la file de prisonnier, deux d'entre eux garnis de grosses caisses et de diverses marchandises. le dernier ne transporter que des gros conteneurs en bois renforcés à leur arrête de plaques de métal. C'était sans doute là dedans qu'ils allaient les cachés pour le voyages.
Les chevaux étaient déjà arnachés devant les chariots, le départ semblait imminent. Cela pouvait se tourner à leur avantage, se dit Kithiara. S'enfuir pendant un voyage allait surement comporter moins de risque que dans se manoir. La seul chose qui causait du soucis à la jeune femme, c'était son équipement, ses arbalètes étaient d'une conception très inhabituelle, elle aurait du mal à en trouver d’égales. C'est alors qu'elle remarqua l'un des garde monté sur sa droite, un homme vêtu d'une armure plus élaborée que les autres hommes de mains, et il portait à ses cuisses et ses hanches l'attirail de Kithiara, ses arbalètes et les objets liés. Tout était là, gardé par cet homme au visage émacié et aux long cheveux crasseux. Il semblait qu'il allait faire parti du convois, et il devait sans doute être un officier parmi les hommes du noble au vue de son équipement d'une qualité supérieur à celle des autres individus présents.
Une voix brailla un ordre, et les gardes poussèrent les prisonniers sans ménagement vers le dernier chariot du convois. On fit entrer les prisonniers un par un, dans des caisses faites pour recevoir deux passagers. Kithiara et son bref codétenu en derniers de la file allaient se retrouver à nouveaux compagnons de cellule durant le voyage. Sans montrer d'hostilité, la jeune Ulglimm attendit son tour.
Gojira- Membre confirmé
- PA : 0
Néophyte
Messages : 115
Date d'inscription : 15/01/2013
Localisation : surement quelque part
Re: Les esclavagistes
Kendall fut surpris par ces nouveaux évènements qui le bousculèrent quelque peu. Ce fut la première fois qu'il revit le ciel -même noirci par les nuages-depuis plusieurs mois. Il releva la tête avec peine pour pouvoir sentir la brise fraîche sur son visage sali par la fange, quand soudain, une goutte lui tomba sur le nez. Quelques gouttes, puis la pluie arriva. Ce fut une de ces averses courantes dans la région durant le mois de Bàbèl. Les autres esclaves semblèrent apprécier l'abondance d'eau se déversant sur eux, comme une bonne douche, ce qui ne fut pas le cas du noble marchand qui cria un ordre avant de retourner à l'intérieur de son manoir.
Les mercenaires se hâtèrent de faire rentrer les esclaves dans leurs caisses de bois. Dans ce malheur, Kendall se réjouit d'y être enfermé avec sa nouvelle colocataire, avec qui il pourrait faire plus ample connaissance - notamment parce qu'il la jugeait débrouillarde et suffisament musclée pour bien se battre, ce qui en faisait l'alliée parfaite pour se sortir de là. il s'installa avec peine face à elle. La jeune femme semblait préoccupée, observait les moindres faits et gestes des mercenaires... Aucun doute, c'était une professionnelle. Kendall attendit la fermeture du "cercueil" pour lever la tête face à elle. Leurs visages étaient à environ trente centimètres l'un de l'autre. Il lui demanda :
-Qu'est-ce que tu comptes faire? A ton attitude je vois bien que tu vas essayer de t'échapper. Et crois-moi, tu ne pourras pas y arriver seule... non pas que je remette en question tes compétences.
Les mercenaires se hâtèrent de faire rentrer les esclaves dans leurs caisses de bois. Dans ce malheur, Kendall se réjouit d'y être enfermé avec sa nouvelle colocataire, avec qui il pourrait faire plus ample connaissance - notamment parce qu'il la jugeait débrouillarde et suffisament musclée pour bien se battre, ce qui en faisait l'alliée parfaite pour se sortir de là. il s'installa avec peine face à elle. La jeune femme semblait préoccupée, observait les moindres faits et gestes des mercenaires... Aucun doute, c'était une professionnelle. Kendall attendit la fermeture du "cercueil" pour lever la tête face à elle. Leurs visages étaient à environ trente centimètres l'un de l'autre. Il lui demanda :
-Qu'est-ce que tu comptes faire? A ton attitude je vois bien que tu vas essayer de t'échapper. Et crois-moi, tu ne pourras pas y arriver seule... non pas que je remette en question tes compétences.
Captain Spoon- Membre actif
- PA : 0
Néophyte
Messages : 54
Date d'inscription : 16/01/2013
Age : 31
Localisation : Grenoble
Re: Les esclavagistes
Elle n'eut pas le temps de répondre. Alors que l'homme montait dans le chariot, une voix familière et grave couvrit le bruit de l'eau qui frappait le sol. Opnol ordonnait à ses hommes de faire sortir les prisonnier. Il fit appeler le responsable de cette manoeuvre et lorsqu'il arriva à sa hauteur, il lui asséna un grand coup de botte en plein visage ; il était sur le dos d'un cheval gris on ne peut plus ordinaire. Un craquement inaudible pour les prisonniers se produisit lorsque son nez se brisa, et le garde tomba à la renverse sur le sol boueux. Les derniers jours avaient, eux aussi, été humides.
"Les caisses sont pour les enfants, imbécile. Mener des prisonniers n'est pas interdit, seuls la progéniture fait penser à un commerce d'esclaves." Il n'y avait pas moins de lassitude que d'énervement dans sa voix.
Kithiara, alors qu'elle observait la scène, aperçu le garde poser son équipement au grand complet dans une caisse, tandis que le cocher s'esclaffait. D'après les quelques mots qu'elles pouvaient comprendre de ses élucubrations, le matériel des esclaves était intégralement revendu, pour ne créer aucun soupçon.
Une fois les prisonniers descendus dans la cour, détrempés et toujours sous la pluie, plusieurs hommes armés échangèrent des phrases qui ressemblaient fortement à des aboiements, et, enfin, les enfants furent chargés dans les chariots. Ils étaient accompagnés de quelques femmes, et étaient presque aussi nombreux que les adultes. Ils devaient être plus facile à capturer. Sur leurs visages, un air grave et anxieux marquait chacune de leurs expressions. Les premiers hommes de chaque fil d'esclave furent attachés directement aux chariots, formant une traîne cliquetante.
Les préparatifs étant terminés, Opnol fit demi-tour et entra dans le manoir à pas lents après être descendu de son cheval. Le convoi s'ébranla et prit la route qui s'offrait désormais à lui, depuis que les portes avaient été ouvertes sur une petite prairie dont le seul sentier s'enfonçait rapidement dans une large forêt. En tout et pour tout, il n'y avait que six gardes, dont deux à l'arrière et quatre à l'avant, tous montés. Derrière Kendall, ils discutaient négligemment :
"Tiens, en parlant de fruits mûrs, tu sais, à la Cité Noire... Son collègue pouffa bêtement. Eh bein Lanli est revenu de petites courses pour le comte, et il a dit qu'il se passait des trucs bizarres...
- Quels trucs ?
- Chais pas... les gens deviennent fous...
- Bah ils ont qu'à arrêter de respirer c'truc qui vient d'la mer là... ça décorde l'esprit ça !
- Ah... ouais... ptêt' bien..."
La discussion suivante concernait les drôles de croûtes qu'il y avait sur les sexes féminins mal entretenus. Cela avait l'air très amusant pour les deux hommes, qui avaient tout de même du mal à cacher une certaine gêne. Cela ressemblait beaucoup à un concours de celui qui aurait le mot le plus osé.
"Les caisses sont pour les enfants, imbécile. Mener des prisonniers n'est pas interdit, seuls la progéniture fait penser à un commerce d'esclaves." Il n'y avait pas moins de lassitude que d'énervement dans sa voix.
Kithiara, alors qu'elle observait la scène, aperçu le garde poser son équipement au grand complet dans une caisse, tandis que le cocher s'esclaffait. D'après les quelques mots qu'elles pouvaient comprendre de ses élucubrations, le matériel des esclaves était intégralement revendu, pour ne créer aucun soupçon.
Une fois les prisonniers descendus dans la cour, détrempés et toujours sous la pluie, plusieurs hommes armés échangèrent des phrases qui ressemblaient fortement à des aboiements, et, enfin, les enfants furent chargés dans les chariots. Ils étaient accompagnés de quelques femmes, et étaient presque aussi nombreux que les adultes. Ils devaient être plus facile à capturer. Sur leurs visages, un air grave et anxieux marquait chacune de leurs expressions. Les premiers hommes de chaque fil d'esclave furent attachés directement aux chariots, formant une traîne cliquetante.
Les préparatifs étant terminés, Opnol fit demi-tour et entra dans le manoir à pas lents après être descendu de son cheval. Le convoi s'ébranla et prit la route qui s'offrait désormais à lui, depuis que les portes avaient été ouvertes sur une petite prairie dont le seul sentier s'enfonçait rapidement dans une large forêt. En tout et pour tout, il n'y avait que six gardes, dont deux à l'arrière et quatre à l'avant, tous montés. Derrière Kendall, ils discutaient négligemment :
"Tiens, en parlant de fruits mûrs, tu sais, à la Cité Noire... Son collègue pouffa bêtement. Eh bein Lanli est revenu de petites courses pour le comte, et il a dit qu'il se passait des trucs bizarres...
- Quels trucs ?
- Chais pas... les gens deviennent fous...
- Bah ils ont qu'à arrêter de respirer c'truc qui vient d'la mer là... ça décorde l'esprit ça !
- Ah... ouais... ptêt' bien..."
La discussion suivante concernait les drôles de croûtes qu'il y avait sur les sexes féminins mal entretenus. Cela avait l'air très amusant pour les deux hommes, qui avaient tout de même du mal à cacher une certaine gêne. Cela ressemblait beaucoup à un concours de celui qui aurait le mot le plus osé.
Re: Les esclavagistes
Seulement 2 des chariots que Kithiara avait vue dans la cour faisaient partis du convois. Une pluie fine tombait sur le monde, dégoulinant d'un ciel gris s'assombrissant très vite, menaçant d'une pluie torrentiel. La jeune femme frissona sous sa tunique d'esclave déjà trempée. Elle allait tomber malade à coup sure. Heureusement, la tenue était suffisamment épaisse pour ne pas devenir trensparante. Le convois s'engagea à l'ombre de la forêt sur un sentier boueux, parsemé de pierres et de branches brisées sur lesquels les roues des chariots cognaient bruyamment et les esclaves trèbuchaient. Le chemin formait une sorte de faussé creux, juste assez large pour permettre aux chariots ; ou deux cavaliers côtes à côtes ; de circuler. Un talus d'un bon mètre de haut de terre et de rochers avançaient de chaque côté du sentier, interdisant aux mercenaires de circuler le long de la procéssion montés sur leurs chevaux. La forêt au delà était assez épaisse, pouvant fournir une très bonne couverture à un individu de la stature de Kithiara à pied, et interdisant une charge de cheval aux mercenaires, un gros aventage stratégique.
Les petits doigts pâles de la jeune femme tripotèrent le cadnas qui fermait l'anneau métallique enserrant son cou. C'était un objet avec un mécanisme de loquet simple, facile à crocheter avec son piercing. Cela était déjà une bonne chose.
Kithiara s'attacha à observer les autres prisonniers. Ces derniers n'avaient pas bonne mine. Ils étaient disposés en 4 colonnes d'une vingtaine de prisonniers chacune. La plupart avaient le regard vide, perdu, comme si on leur avait enlevé leur âme. Kithiara était persuadée qu'ils n'avaient même plus la volonté de partir si on les détachait et qu'on les laissait là, livrés à eux mêmes. D'autres avaient des regards nerveux ou effrayé, ceux d'individus se rendant compte que leur vie ne leur appartient plus. La jeune femme entendait un homme parmis tout ces misérables qui murmurait des phrases incompréhensibles, son visage ne laissait transparaître aucune émotion, et ce qu'il racontait pour lui même n'avait aucun sens. Des pleurs d'enfants lui parvenait également des conteneurs disposés sur le dernier chariot.
"Faites-les taires !" aboya l'un des mercenaires à l'arrière de la procéssion cliquetante.
Il devait s'adresser aux quelques femmes cachées avec les enfants.
Kithiara exclua d'entrée de jeu de faire intervenir les prisonniers dans son plan d'évasion, elle ne pouvait compter sur eux. La seule personne susceptible de lui venir en aide était cet homme attaché juste derrière elle, tout au bout de la colonne la plus à gauche. L'homme l'avait abordé d'une manière très cavalière, peu judicieuse. Elle n'avait eut que peu de temps pour l'examiner, un homme jeune, la dépassant de quasiment une tête, mince mais gardant une certaine vigueur malgré la détention. Son regard n'était pas éteint comme pour la plupart des prisonniers présents, il n'avait pas dut séjourner aussi longtemps qu'eux dans une cellule, son regard brûlait encore de la flamme de fureur et de détermination de vouloir s'échapper par tout les moyens. Il avait les mains plutôt fines, pas des mains de maçon ni de forgeron, non plutôt des mains de musiciens, agiles et habiles. Des mains sachants peut être manier l'épée avec dextérité. Quelle que put être la valeur du renfort qu'il pourrait lui rapporter, il avait raison, elle ne pouvait pas s'évader seule.
Un prisonnier de la file de droite trébucha sur quelque-chose, et s'effondra lourdement au sol, entrainant avec lui ses plus proches voisins reliés entre eux par la chaîne. A nouveau, le garde derrière Kithiara vociféra un ordre, et les prisonniers firent ce qu'ils peuvent pour se relever alors que le chariot les tirait en avant. Les prisonniers à côtés d'eux ne les aidèrent même pas, et il leur fallut plus d'une minutes pour se remettre debout, l'un d'eux pleurait alors qu'un filet de sang suintait d'une plaie ouverte sur son front. Le garde semblant déjà à bout de nerf leur cracha de faire attention à où ils mettaient les pieds, mais les esclaves étaient attachés si proches les uns aux autres qu'il voyaient à peine le sol à leurs pieds. Les prisonniers n'avaient aucune concidération entre eux, un homme pouvait tout aussi bien mourir à l'instant même qu'ils n'y préteraient pas la moindre attention. Ils ne pouvaient décidèment n'être d'aucune aide. Mais par contre si jamais la jeune femme et son envisageable futur associé venaient à s'échapper, elle ne doutait pas que leur réaction serait tout autre. Certains n'allaient surement même pas lever les yeux, mais d'autres allaient les supplier de les délivrer et de les emmener avec eux, certains risquaient même d'avoir la mauvaise idée d'essayer de s'atirer les faveurs des gardes en les dénonçant.
Pour être certaine de réussir à s'en sortir, Kithiara concidéra chacun des prisonniers comme un ennemi dont il faudrait se méfier. Encore une foi, c'était le code que Errendil lui avait inculqué qui la mettait en garde, il disait que nul n'est spectateur dans la bataille pour la survie. Celui qui ne se bat pas à vos côtés est un ennemi qu'il faut éliminer. La jeune Ulglimm concidéra que la situation actuelle était en accord avec cette règle. Méticuleusement, elle fit une liste de tout les facteurs qui rentraient en jeu et élabora un plan d'attaque, en tenant compte de l'aide éventuelle de l'homme attaché derrière elle. Rapidement, son plan se mis en place dans sa tête, elle mesura les risques, et se dit que de toute façon elle n'avait pas d'autres solutions. Mais d'abord, elle devait parler avec l'individu qui l'avait interpellé. Entretenir une conversation de ce genre allait être compliqué, tout d'abord, ils ne devaient pas se faire entendre par les prisonniers autour d'eux. Cela allait être compliqué, avec la pluie, si elle tournait la tête sur sa gauche et que lui se penchait un peu en avant, ils pourraient interagir sans que les individus à côtés d'eux ne les entende. Même l'individu devant Kithiara ne pourrait pas comprendre ce qu'ils diraient. Par contre, les deux gardes montés qui fermaient la colonne étaient juste derrière eux, le museau du cheval avançait et reculait à une distance moyenne d'à peine un mètre derrière l'ancien codétenu de la chasseresse. Si les mercenaires les voyaient parler, ils allaient leurs cracher d'interrompre toute entrevue. Mais les deux hommes de main étaient très distraits, ils bavardaient bruyamment, et en prenant garde à rester le plus discret possible, il y avait peut de chance qu'ils remarques quoi que se soit.
La jeune femme pencha distraitement la tête sur le côté, comme si elle se faisait craquer les cervicales, et souffla dans un murmure juste assez fort pour que l'homme derrière elle entende :
"Qui es-tu ?"
Les petits doigts pâles de la jeune femme tripotèrent le cadnas qui fermait l'anneau métallique enserrant son cou. C'était un objet avec un mécanisme de loquet simple, facile à crocheter avec son piercing. Cela était déjà une bonne chose.
Kithiara s'attacha à observer les autres prisonniers. Ces derniers n'avaient pas bonne mine. Ils étaient disposés en 4 colonnes d'une vingtaine de prisonniers chacune. La plupart avaient le regard vide, perdu, comme si on leur avait enlevé leur âme. Kithiara était persuadée qu'ils n'avaient même plus la volonté de partir si on les détachait et qu'on les laissait là, livrés à eux mêmes. D'autres avaient des regards nerveux ou effrayé, ceux d'individus se rendant compte que leur vie ne leur appartient plus. La jeune femme entendait un homme parmis tout ces misérables qui murmurait des phrases incompréhensibles, son visage ne laissait transparaître aucune émotion, et ce qu'il racontait pour lui même n'avait aucun sens. Des pleurs d'enfants lui parvenait également des conteneurs disposés sur le dernier chariot.
"Faites-les taires !" aboya l'un des mercenaires à l'arrière de la procéssion cliquetante.
Il devait s'adresser aux quelques femmes cachées avec les enfants.
Kithiara exclua d'entrée de jeu de faire intervenir les prisonniers dans son plan d'évasion, elle ne pouvait compter sur eux. La seule personne susceptible de lui venir en aide était cet homme attaché juste derrière elle, tout au bout de la colonne la plus à gauche. L'homme l'avait abordé d'une manière très cavalière, peu judicieuse. Elle n'avait eut que peu de temps pour l'examiner, un homme jeune, la dépassant de quasiment une tête, mince mais gardant une certaine vigueur malgré la détention. Son regard n'était pas éteint comme pour la plupart des prisonniers présents, il n'avait pas dut séjourner aussi longtemps qu'eux dans une cellule, son regard brûlait encore de la flamme de fureur et de détermination de vouloir s'échapper par tout les moyens. Il avait les mains plutôt fines, pas des mains de maçon ni de forgeron, non plutôt des mains de musiciens, agiles et habiles. Des mains sachants peut être manier l'épée avec dextérité. Quelle que put être la valeur du renfort qu'il pourrait lui rapporter, il avait raison, elle ne pouvait pas s'évader seule.
Un prisonnier de la file de droite trébucha sur quelque-chose, et s'effondra lourdement au sol, entrainant avec lui ses plus proches voisins reliés entre eux par la chaîne. A nouveau, le garde derrière Kithiara vociféra un ordre, et les prisonniers firent ce qu'ils peuvent pour se relever alors que le chariot les tirait en avant. Les prisonniers à côtés d'eux ne les aidèrent même pas, et il leur fallut plus d'une minutes pour se remettre debout, l'un d'eux pleurait alors qu'un filet de sang suintait d'une plaie ouverte sur son front. Le garde semblant déjà à bout de nerf leur cracha de faire attention à où ils mettaient les pieds, mais les esclaves étaient attachés si proches les uns aux autres qu'il voyaient à peine le sol à leurs pieds. Les prisonniers n'avaient aucune concidération entre eux, un homme pouvait tout aussi bien mourir à l'instant même qu'ils n'y préteraient pas la moindre attention. Ils ne pouvaient décidèment n'être d'aucune aide. Mais par contre si jamais la jeune femme et son envisageable futur associé venaient à s'échapper, elle ne doutait pas que leur réaction serait tout autre. Certains n'allaient surement même pas lever les yeux, mais d'autres allaient les supplier de les délivrer et de les emmener avec eux, certains risquaient même d'avoir la mauvaise idée d'essayer de s'atirer les faveurs des gardes en les dénonçant.
Pour être certaine de réussir à s'en sortir, Kithiara concidéra chacun des prisonniers comme un ennemi dont il faudrait se méfier. Encore une foi, c'était le code que Errendil lui avait inculqué qui la mettait en garde, il disait que nul n'est spectateur dans la bataille pour la survie. Celui qui ne se bat pas à vos côtés est un ennemi qu'il faut éliminer. La jeune Ulglimm concidéra que la situation actuelle était en accord avec cette règle. Méticuleusement, elle fit une liste de tout les facteurs qui rentraient en jeu et élabora un plan d'attaque, en tenant compte de l'aide éventuelle de l'homme attaché derrière elle. Rapidement, son plan se mis en place dans sa tête, elle mesura les risques, et se dit que de toute façon elle n'avait pas d'autres solutions. Mais d'abord, elle devait parler avec l'individu qui l'avait interpellé. Entretenir une conversation de ce genre allait être compliqué, tout d'abord, ils ne devaient pas se faire entendre par les prisonniers autour d'eux. Cela allait être compliqué, avec la pluie, si elle tournait la tête sur sa gauche et que lui se penchait un peu en avant, ils pourraient interagir sans que les individus à côtés d'eux ne les entende. Même l'individu devant Kithiara ne pourrait pas comprendre ce qu'ils diraient. Par contre, les deux gardes montés qui fermaient la colonne étaient juste derrière eux, le museau du cheval avançait et reculait à une distance moyenne d'à peine un mètre derrière l'ancien codétenu de la chasseresse. Si les mercenaires les voyaient parler, ils allaient leurs cracher d'interrompre toute entrevue. Mais les deux hommes de main étaient très distraits, ils bavardaient bruyamment, et en prenant garde à rester le plus discret possible, il y avait peut de chance qu'ils remarques quoi que se soit.
La jeune femme pencha distraitement la tête sur le côté, comme si elle se faisait craquer les cervicales, et souffla dans un murmure juste assez fort pour que l'homme derrière elle entende :
"Qui es-tu ?"
Gojira- Membre confirmé
- PA : 0
Néophyte
Messages : 115
Date d'inscription : 15/01/2013
Localisation : surement quelque part
Re: Les esclavagistes
Le nez en l'air, Kendall fut surpris par l'interpellation de la jeune femme devant lui. Il était très occupé à évaluer les risques de chaque action envisagée pour s'évader. Le jeune homme jeta un œil aux gardes derrière lui pour s'assurer qu'il ne se fasse pas prendre, puis pencha légèrement la tête en avant, comme si son collier lui pesait sur la nuque.
Il répondit à son interlocutrice en murmurant:
-Je suis Kendall, mercenaire et chasseur. Je sais me débrouiller, ne vous en faites pas. Et vous, qui êtes-vous? lui rétorqua-t'il toujours sur la même tonalité.
Il répondit à son interlocutrice en murmurant:
-Je suis Kendall, mercenaire et chasseur. Je sais me débrouiller, ne vous en faites pas. Et vous, qui êtes-vous? lui rétorqua-t'il toujours sur la même tonalité.
Captain Spoon- Membre actif
- PA : 0
Néophyte
Messages : 54
Date d'inscription : 16/01/2013
Age : 31
Localisation : Grenoble
Re: Les esclavagistes
Kendall, un joli nom, ne put s'empêcher de se dire la jeune femme. D'ailleurs cet homme n'était pas vilain non plus. Elle se concentra sur sa situation, empêchant toutes éventuelles pensées lubriques de surgir. La jeune femme termina la rotation de sa tête sur son cou, puis pencha la tête de côté, la tournant un peu vers le jeune homme, faisant mine de ce masser la nuque.
" Pas d'importance, on peut pas compter sur les autres prisonniers, il faut qu'on se débrouille par nous même. Si tu avais des objets particuliers, ils sont dans le chariot devant à présent, moi je vais devoir aller récupérer mes affaires. Déjà pour commencer on va devoir éliminer les deux gardes derrières. J'ai déjà un plan d'action, mais si tu as des suggestions je t'écoute."
" Pas d'importance, on peut pas compter sur les autres prisonniers, il faut qu'on se débrouille par nous même. Si tu avais des objets particuliers, ils sont dans le chariot devant à présent, moi je vais devoir aller récupérer mes affaires. Déjà pour commencer on va devoir éliminer les deux gardes derrières. J'ai déjà un plan d'action, mais si tu as des suggestions je t'écoute."
Gojira- Membre confirmé
- PA : 0
Néophyte
Messages : 115
Date d'inscription : 15/01/2013
Localisation : surement quelque part
Re: Les esclavagistes
"Une femme d'action, génial", se dit le jeune homme. Curieux, il lui demanda son plan d'abord.
Captain Spoon- Membre actif
- PA : 0
Néophyte
Messages : 54
Date d'inscription : 16/01/2013
Age : 31
Localisation : Grenoble
Re: Les esclavagistes
Pas plus mal, se dit-elle. Ce n'était pas qu'elle n'avait pas confiance aux autres, seulement qu'elle préferait suivre ses propres plans. La jeune femme risqua un regard discret vers les deux mercenaires derrière eux. Ils étaient en plein débat sur la question de à quel type de sapins appartenaient ceux aux épines blanches qui bordaient la route. C'était un sujet stupide, mais qui animait de vives démonstrations suposées logiques. Kithiara avait tout de même une certaine apréhension à dévoiler son plan à cet homme. Comme si cela risquait de le compromettre. Au fond de sa conscience, elle se demandait si elle pouvait lui faire confiance. Elle avait cette suggestion stupide qu'il pouvait peut être être un autre homme de main de l'esclavagiste. Cette théorie n'était pas si bête en fait, Opnol connaissait le potentiel de la jeune femme, il aurait put avoir l'idée de mettre dans la même cellule qu'elle un de ses hommes, spécialiste de l'infiltration, qui aurait été son compagnon de voyage, qui aurait essayé de s'approprier la confiance de Kithiara pour prévenir toute tentative d'évasion.
La jeune femme se crispa, avec d'un coup l'inquiètude que sa paranoïa ait raison comme cela fut déjà le cas plusieurs fois durant sa carrière de chasseresse de primes. Elle eut envi de se fermer, de ne plus rien partager avec lui, mais de toute façon elle lui avait déjà révélé qu'elle comptait s'évader. Et elle DEVAIT s'évader. Et pour ça elle avait besoin d'aide. Elle devait tenter le risque. La jeune Ulglimm pris une profonde inspiration résignée, et tourna légèrement le nez vers Kendall. Elle ne put voir son visage, elle ne put observer une expression tryomphale qui aurait put y trensparaître, où peut être se faisait-elle des idées. Elle espéra que ce fut le cas alors qu'elle commença à décrire son plan.
Pour commencer, la jeune femme allait crocheter le cadenas de son collier, puis le laisser ouvert dessus pour qu'il reste en place. Elle allait donner le piercing à Kendall pour qu'il exécute la même action. Ensuite, il allait rendre le piercing à Kithiara, pour qu'elle le remette à sa place. Dès qu'ils seraient prêts, Kendall allait devoir faire mine de trébucher, Kithiara allait se baisser en faisant semblant d'être entrainer et abaisserait l'homme devant elle en s'assurant qu'il ne s'effondre pas, juste assez pour que ses mains atteignent le sol, et y saisisse une pierre ou une branche épaisse qu'elle allait prendre contre elle discrêtement en se relevant. Le jeune homme allait devoir en faire de même. Dès qu'ils seraient armés et prêts à agir, ils allaient discrêtement faire semblant de se gratter le cou, et ôteraient le cadenas afin de se débarasser du collier. A se moment là, ils se retourneraient et chacun allait jeter son rocher à la tête des chevaux, en prenant garde de se mettre sur le côté pour ne pas recevoir un coup de sabot au visage. Les chevaux normalement face à cet agression allaient d'instinct se cabrer face à la menace, expédiant leur cavalier au sol. Les chevaux en travers de leur chemin allaient être le problème, ce n'étaient pas des destriers dressés pour le combat, face au danger et sans cavalier sur le dos, ils allaient surement prendre la fuite dans la direction d'où ils venaient, les tallus de terre sur les côtés formant un trop gros obstacles. Les deux prisonniers allaient devoir prendre garde à attendre qu'ils partent pour achever les gardes, s'ils n'avaient pas déjà été tués ou assommés par leur chute. Ils s'approprieraient leurs armes, et pour finir, ils allaient détaller dans les bois, tout les deux du même côté pour se mettre à couvert et pouvoir se concerter pour la suite. Le cochet du chariot auquels les prisonniers étaient attachés n'allait peut-être pas entendre le raffut anormal derrière lui, mais les esclaves ne manqueraient pas de le relever, et ils allaient devenir une menace.
La jeune femme s'était evertuée à expliquer le plus clairement possible son plan, elle attendit la réponse de Kendall.
La jeune femme se crispa, avec d'un coup l'inquiètude que sa paranoïa ait raison comme cela fut déjà le cas plusieurs fois durant sa carrière de chasseresse de primes. Elle eut envi de se fermer, de ne plus rien partager avec lui, mais de toute façon elle lui avait déjà révélé qu'elle comptait s'évader. Et elle DEVAIT s'évader. Et pour ça elle avait besoin d'aide. Elle devait tenter le risque. La jeune Ulglimm pris une profonde inspiration résignée, et tourna légèrement le nez vers Kendall. Elle ne put voir son visage, elle ne put observer une expression tryomphale qui aurait put y trensparaître, où peut être se faisait-elle des idées. Elle espéra que ce fut le cas alors qu'elle commença à décrire son plan.
Pour commencer, la jeune femme allait crocheter le cadenas de son collier, puis le laisser ouvert dessus pour qu'il reste en place. Elle allait donner le piercing à Kendall pour qu'il exécute la même action. Ensuite, il allait rendre le piercing à Kithiara, pour qu'elle le remette à sa place. Dès qu'ils seraient prêts, Kendall allait devoir faire mine de trébucher, Kithiara allait se baisser en faisant semblant d'être entrainer et abaisserait l'homme devant elle en s'assurant qu'il ne s'effondre pas, juste assez pour que ses mains atteignent le sol, et y saisisse une pierre ou une branche épaisse qu'elle allait prendre contre elle discrêtement en se relevant. Le jeune homme allait devoir en faire de même. Dès qu'ils seraient armés et prêts à agir, ils allaient discrêtement faire semblant de se gratter le cou, et ôteraient le cadenas afin de se débarasser du collier. A se moment là, ils se retourneraient et chacun allait jeter son rocher à la tête des chevaux, en prenant garde de se mettre sur le côté pour ne pas recevoir un coup de sabot au visage. Les chevaux normalement face à cet agression allaient d'instinct se cabrer face à la menace, expédiant leur cavalier au sol. Les chevaux en travers de leur chemin allaient être le problème, ce n'étaient pas des destriers dressés pour le combat, face au danger et sans cavalier sur le dos, ils allaient surement prendre la fuite dans la direction d'où ils venaient, les tallus de terre sur les côtés formant un trop gros obstacles. Les deux prisonniers allaient devoir prendre garde à attendre qu'ils partent pour achever les gardes, s'ils n'avaient pas déjà été tués ou assommés par leur chute. Ils s'approprieraient leurs armes, et pour finir, ils allaient détaller dans les bois, tout les deux du même côté pour se mettre à couvert et pouvoir se concerter pour la suite. Le cochet du chariot auquels les prisonniers étaient attachés n'allait peut-être pas entendre le raffut anormal derrière lui, mais les esclaves ne manqueraient pas de le relever, et ils allaient devenir une menace.
La jeune femme s'était evertuée à expliquer le plus clairement possible son plan, elle attendit la réponse de Kendall.
Gojira- Membre confirmé
- PA : 0
Néophyte
Messages : 115
Date d'inscription : 15/01/2013
Localisation : surement quelque part
Re: Les esclavagistes
L'ingéniosité du plan de la jeune femme sidéra Kendall, qui eut un frisson rien que de penser à l'éxecution de cette manigance. Il se rapprocha de la jeune femme, comme à l'accoutumée, et lui murmura :
-J'en suis. Et ne vous en faites pas, je ne suis pas un ennemi. Je place ma vie entre vos mains, pensez-y. Donnez moi le signal quand vous serez prête."
Dans les yeux du jeune homme, on pouvait clairement voir sa détermination à broyer le crâne de ce gros porc de Berklarg, le garde posté derrière lui. Ce dernier avait tenté d'approcher Kendall d'un peu trop près pendant qu'il était dans sa cellule, menotté. Ce fumier va fortement regretter d'avoir jusqu'à-même pensé à toucher la virilité du jeune homme durant sa détention. Il va regretter les relances dégoûtantes subies chaque jours, sans compter les tentatives de viol. Cette rancœur pour le garde, personne ne la connaissait à part Kendall lui-même. Il va donc pouvoir assouvir sa vengeance, contre l'homme qui incarne sa propre déchéance, et ainsi pouvoir prendre un nouveau départ.
-J'en suis. Et ne vous en faites pas, je ne suis pas un ennemi. Je place ma vie entre vos mains, pensez-y. Donnez moi le signal quand vous serez prête."
Dans les yeux du jeune homme, on pouvait clairement voir sa détermination à broyer le crâne de ce gros porc de Berklarg, le garde posté derrière lui. Ce dernier avait tenté d'approcher Kendall d'un peu trop près pendant qu'il était dans sa cellule, menotté. Ce fumier va fortement regretter d'avoir jusqu'à-même pensé à toucher la virilité du jeune homme durant sa détention. Il va regretter les relances dégoûtantes subies chaque jours, sans compter les tentatives de viol. Cette rancœur pour le garde, personne ne la connaissait à part Kendall lui-même. Il va donc pouvoir assouvir sa vengeance, contre l'homme qui incarne sa propre déchéance, et ainsi pouvoir prendre un nouveau départ.
Dernière édition par Captain Spoon le Mer 8 Mai 2013 - 23:23, édité 1 fois
Captain Spoon- Membre actif
- PA : 0
Néophyte
Messages : 54
Date d'inscription : 16/01/2013
Age : 31
Localisation : Grenoble
Re: Les esclavagistes
Le membre 'Kees' a effectué l'action suivante : Osselets
'D200' : 176
'D200' : 176
Dés de la Destiné- Destin
- PA : 0
Messages : 225
Date d'inscription : 20/03/2013
Re: Les esclavagistes
La remarque du jeune homme la perturba un peu, et renforça sa conviction qu'il était peut être un agent des esclavagistes. IL ne pouvait pas avoir deviné qu'elle se méfiait de quelque-chose, il ne voyait d'elle que son dos, et son hésitation pouvait tout aussi bien être une pause pour rassembler ses idées. Pourquoi c'était-il senti obligé d'affirmer qu'il ne représentait pas une menace si il n'en représentait réellement pas une. La jeune femme avait depuis longtemps apris que quelque-un qui se sent obligé de se justifier est un menteur. Mais c'était trop tard elle n'avait pas le choix, la Ulglimm allait prendre garde de lui autant que de ses ennemis certifiés. Au moins dans l'exécution du plan, il était devant elle, et si jamais il voulait la trahir, il allait devoir attendre, ou bien le faire en face à face.
Kithiara terminait son récit que la pluie commençait à s'intensifier. Un flache illumina la forêt assombrie, suivi très peu de temps après par une détonation assourdissante. Sans prévenir, un orage se leva. Jusqu'à ce qu'un véritable rideau de traits pilonne la caravane. La jeune femme ne put que se réjouir du couvert visuel et auditif que la tempête apportait. A prèsent il n'y avait aucune chance que le cocher se rende compte de quoi que se soit. Les prisonniers qui avaient tous les yeux rivés au sol pour s'assurer de ne pas trébucher sur une pierre rendue très glissante par la pluie n'allait peut être même ne pas s'apercevoir de quoi que se soit. Et plus magnifique encore, les chevaux des deux mercenaires derrière étaient rendus très nerveux par les coups de tonnerre, et allait être effrayés sans problème par la subite attaque des deux prisonniers.
Sans attendre, la jeune femme enleva le piercing de sa lèvre, et commença à crocheter le cadenas de son collier de prisonnier.
Test de crochetage (dextérité (9)) difficulté 2
Kithiara terminait son récit que la pluie commençait à s'intensifier. Un flache illumina la forêt assombrie, suivi très peu de temps après par une détonation assourdissante. Sans prévenir, un orage se leva. Jusqu'à ce qu'un véritable rideau de traits pilonne la caravane. La jeune femme ne put que se réjouir du couvert visuel et auditif que la tempête apportait. A prèsent il n'y avait aucune chance que le cocher se rende compte de quoi que se soit. Les prisonniers qui avaient tous les yeux rivés au sol pour s'assurer de ne pas trébucher sur une pierre rendue très glissante par la pluie n'allait peut être même ne pas s'apercevoir de quoi que se soit. Et plus magnifique encore, les chevaux des deux mercenaires derrière étaient rendus très nerveux par les coups de tonnerre, et allait être effrayés sans problème par la subite attaque des deux prisonniers.
Sans attendre, la jeune femme enleva le piercing de sa lèvre, et commença à crocheter le cadenas de son collier de prisonnier.
Test de crochetage (dextérité (9)) difficulté 2
Dernière édition par Gojira le Ven 10 Mai 2013 - 14:08, édité 2 fois
Gojira- Membre confirmé
- PA : 0
Néophyte
Messages : 115
Date d'inscription : 15/01/2013
Localisation : surement quelque part
Re: Les esclavagistes
Le membre 'Gojira' a effectué l'action suivante : Osselets
'Osselet' : 1, 2, 1, 1, 2, 2, 1, 2, 1
'Osselet' : 1, 2, 1, 1, 2, 2, 1, 2, 1
Dés de la Destiné- Destin
- PA : 0
Messages : 225
Date d'inscription : 20/03/2013
Re: Les esclavagistes
Avec une grande satisfaction, la jeune femme déverrouilla le cadenas, et le laissa ouvert sur le collier, pour qu'il reste fermé sur sa gorge. Elle tendit sa main gauche vers Kendall et lui donna le piercing en espérant qu'il en comprène l'utilisation immédiatement.
Gojira- Membre confirmé
- PA : 0
Néophyte
Messages : 115
Date d'inscription : 15/01/2013
Localisation : surement quelque part
Re: Les esclavagistes
Quand Kendall vit le petit crochet que lui tendait sa coéquipière, il le saisit vivement en profitant du flash de l'éclair. Il l'approcha de son collier et commença à crocheter la serrure.
Test de crochetage (dextérité 9), difficulté 2.
Test de crochetage (dextérité 9), difficulté 2.
Captain Spoon- Membre actif
- PA : 0
Néophyte
Messages : 54
Date d'inscription : 16/01/2013
Age : 31
Localisation : Grenoble
Re: Les esclavagistes
Le membre 'Captain Spoon' a effectué l'action suivante : Osselets
'Osselet' : 1, 1, 1, 1, 1, 1, 2, 2, 1
'Osselet' : 1, 1, 1, 1, 1, 1, 2, 2, 1
Dés de la Destiné- Destin
- PA : 0
Messages : 225
Date d'inscription : 20/03/2013
Re: Les esclavagistes
Entendant le clic annonciateur, Kendall replaça le petit objet dans la main de la jeune femme devant lui, attendant le signal.
Captain Spoon- Membre actif
- PA : 0
Néophyte
Messages : 54
Date d'inscription : 16/01/2013
Age : 31
Localisation : Grenoble
Re: Les esclavagistes
La jeune femme replaça le piercing à sa lèvre, son contact lui avait manqué même si elle en avait été séparée que pendant quelques secondes, comme si il lui manquait une partie d'elle. La jeune femme pausa son regard sur l'homme devant elle. A peine plus grand qu'elle, il était encore relativement robuste, même s'il était avachi par le poids du désespoir. Même surpris, il n'allait probablement pas s'effondrer lorsque Kithiara allait appuyer sur ses épaules pour le faire s'abaisser.
La jeune femme fit signe de la main gauche à kendall, pour lui signifier qu'elle était prête pour la dégringolade simulée.
La jeune femme fit signe de la main gauche à kendall, pour lui signifier qu'elle était prête pour la dégringolade simulée.
Gojira- Membre confirmé
- PA : 0
Néophyte
Messages : 115
Date d'inscription : 15/01/2013
Localisation : surement quelque part
Re: Les esclavagistes
Kendall comprit le signe que lui fit sa partenaire. Il fit donc mine de tituber légèrement, puis trébucha sur son propre pied pour tomber à genou, le tout en faisant bien attention à ne pas se blesser les genoux sur les cailloux jonchant le sol. La jeune femme devant lui fit la même chose en agrippant l'homme devant elle, comme pour se retenir de tomber. L'homme ne comprit rien du tout et s'effondra en même temps que nos deux compères, qui ramassèrent chacun une grosse pierre au sol. Kendall se saisit aussi d'un bâton, de la taille d'un petit gourdin.
Les gardes hurlèrent aux trois esclaves de se relever, ne voyant absolument rien que des silhouettes sous cette pluie diluvienne. Serrant leurs armes de fortune contre eux tout en se redressant, les deux équipiers attendaient le bon moment.
"Quand vous voulez", murmura Kendall à sa compagne.
Les gardes hurlèrent aux trois esclaves de se relever, ne voyant absolument rien que des silhouettes sous cette pluie diluvienne. Serrant leurs armes de fortune contre eux tout en se redressant, les deux équipiers attendaient le bon moment.
"Quand vous voulez", murmura Kendall à sa compagne.
Captain Spoon- Membre actif
- PA : 0
Néophyte
Messages : 54
Date d'inscription : 16/01/2013
Age : 31
Localisation : Grenoble
Re: Les esclavagistes
Kithiara n'entendit qu'une plainte sourde de l'ordre aboyé par le garde, tant la pluie était forte. Elle ne perçut pas plus de ce que lui dit Kendall, mais elle en compris le sens. La pierre que la jeune femme tenait dans ses mains était dégoulinante et dégueulasse de boue, mais sa forme lui assurait une bonne prise. Elle l'appuya contre son ventre, pour pouvoir la tenir d'une seule main, alors que l'autre allait ôter le cadenas de l'anneau métallique. Elle sentit la chaîne dans son dos se détendre, lui signifiant que Kendall avait suivi son exemple et s'était débarassé du sien. Une foi libérée de son collier, la jeune Ulglimm fit volte face, et le jeune homme se précipita d'un pas vers le cheval de droite, alors que Kithiara faisait un pas faire l'autre destrier qui tressautait face au mouvement précipité alors qu'une pierre était lancée droit vers sa tête.
Gojira- Membre confirmé
- PA : 0
Néophyte
Messages : 115
Date d'inscription : 15/01/2013
Localisation : surement quelque part
Page 1 sur 2 • 1, 2
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum