Description de la Ville-Basse

Environnement
La ville basse est une zone contrastée. Si les quartiers situées aux entrées de la ville haute sont désormais faits de pierres, de briques, de tuiles et pavés, sécurisés par l'important trafic de gardes, presque au même titre le l'intérieur des remparts, les quartiers extérieurs, et ceux longeant les hautes parois de roche noire taillée, sont faits de terre battue, de chaume, et de quelques poutres soutenant le torchis. Si la ville haute est surélevée par rapport aux remparts, et entièrement pavée, la ville basse se situe à même la plaine humide, et à l'ombre des hauts murs. La saleté et le bas peuple se concentrent dans les périphéries, tandis que les zones plus salubres croissent en étoile depuis les quatre portes de Dlumil.

Dangers
On trouve dans la ville basse un contraste jour-nuit très marqué : le jour, presque toute la cité est sure : les gardes et soldats de la ville haute descendent et sillonnent les allées principales afin de permettre aux personnages importants de s'y déplacer sans crainte. Seuls les zones les plus excentrées restent soumises aux malfrats. La nuit en revanche, lorsque le couvre feu sonne et que les portes sont closes, ravalant la flopée d'hommes d'armes dispersés dans la journée, chacun rentre chez lui et verrouille sa porte à double tour. Une population de vide-goussets et de bandits de bas-étages n'hésite pas à sévir en toute impunité. Seuls ceux qui n'ont rien à perdre ou qui ne craignent pas les bandits peuvent se permettre de sortir, et encore...

Lieux et personnages importants
La ville basse regorge de tavernes et d'artisans : cuir, bois, métal, argile ; toutes les matières, sauf les plus précieuses, sont représentées. On trouve aussi dans la ville basse quelques pègres naissantes, profitant du manque de présence des autorités.

Histoire
Dlumil a longtemps été une ville en partie vide. Sa taille suffisait largement à abriter tous ceux qui désiraient y habiter, offrant des demeures impressionnantes dans lesquelles vivaient parfois plusieurs dizaines de personnes. Mais la croissance de la population a conduit à un trop plein, et tous ceux qui ne voulaient pas côtoyer de trop près les miséreux se sont débrouillés pour leur interdire de vivre à l'intérieur de l'enceinte. Ceux-ci ont donc bâti une seconde ville, qui, attirant de plus en plus de monde, est devenue plus grande encore que la ville d'origine.