Quitter la ville
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Quitter la ville
Elle marchait dans l'ombre des barriques et carrioles qui encombraient la rue. Les réverbères n'étant pas si fréquents, les deux futures voyageuses passait le plus clair de leur trajet dans l'ombre. Arja pressait le pas.
"Pour qu'il nous dénonce, il faut qu'il nous voit, et il n'est peut être même pas là." commenta-t-elle à mi-voix.
Elles furent vite arrivées à l'auberge. Un coup d'oeil prolongé ne permit à aucune des deux de déceler un éventuel garde ou homme de main. La petite écurie jouxtant le bâtiment principal abritait trois chevaux trapus.
[Test d'équitation difficulté 2 (empathie)]
"Pour qu'il nous dénonce, il faut qu'il nous voit, et il n'est peut être même pas là." commenta-t-elle à mi-voix.
Elles furent vite arrivées à l'auberge. Un coup d'oeil prolongé ne permit à aucune des deux de déceler un éventuel garde ou homme de main. La petite écurie jouxtant le bâtiment principal abritait trois chevaux trapus.
[Test d'équitation difficulté 2 (empathie)]
Re: Quitter la ville
L'ombre se glissa à l'intérieur de l'écurie, par dessus le portail, et souleva un petit nuage de poussière lorsque ses pieds rencontrèrent le sol sans faire de bruit. Kithiara avança courbée, inspectant tout les box. Par chance deux des chevaux voisins étaient debout, et se reniflaient naseaux contre naseaux. Le troisième devait dormir. La chasseresse s'empara de tout l'attirail, scelle, harnais... et ouvrit l'un des box. Puis elle se figea, alors que la cheval avait brusquement tourné la tête pour examiner l’intrus. Les animaux n'aimaient pas trop Kithiara en général, il lui avait fallu du temps pour dompter sa propre monture, abattue par Jiils. Elle devait leur inspirer un malaise assez poignant. Puis elle vit Arja, et la blonde ne souffrait d'aucun problème pour caresser la tête de la monture qu'elle avait choisie, alors qu'elle l'amener à sortir du box. Le cheval se laissait mener avec docilité. La chasseresse ne pariait pas sur elle même pour obtenir le même résultat. Il était préférable que Arja s'occupe de sortir le deuxième et de le mettre en confiance avant que Kithiara ne s'en approche à son tour.
Embarrassée par son handicap, laUlglimm inventa un prétexte pour ne pas s'occuper de sa monture immédiatement :
"Arja, je vais vérifier la porte arrière au cas où, tu peu sortir le deuxième cheval ?"
Elle n'attendit pas de réponse et vint se poster à la porte d’accès par l'arrière, guettant qu'il n'y ait personne.
Embarrassée par son handicap, laUlglimm inventa un prétexte pour ne pas s'occuper de sa monture immédiatement :
"Arja, je vais vérifier la porte arrière au cas où, tu peu sortir le deuxième cheval ?"
Elle n'attendit pas de réponse et vint se poster à la porte d’accès par l'arrière, guettant qu'il n'y ait personne.
Gojira- Membre confirmé
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Re: Quitter la ville
Elle était en train de sceller sa monture en tentant ; en vain, de faire le moins de bruit possible. Ses mains saisissaient rapidement les différentes sangles, mais elle dû s'y reprendre à plusieurs fois pour chacune, n'ayant que très peu monté jusqu'ici. Le temps perdu était considérable, mais la ruelle n'était pas éclairée, et, jusqu'ici, il n'y avait eu aucune présence. Arja se dressa sur la pointe des pieds n s'appuyant au cheval pour pouvoir voir son équipière en plein. Elle fronça les sourcils, mas comprit en voyant Kithiara indiquer le coin de la maison. La blonde hocha la tête et alla nouer la longe de son cheval ; désormais prêt ; à une poutrelle qui soutenait le toit abritant les stalles.
La brune put, elle, s'esquiver à l'arrière. Un examen olfactif des lieux lui indiqua que tous les clients ; et certainement aussi les propriétaires ; de l'auberge se soulageaient ici, faute d'égouts. Un coup d’œil lui appris qu'il n'y avait personne pour le moment, mais elle entendait clairement sa compagne s'occupait de son cheval, il valait mieux s'éclipser avant qu'un besoin nocturne ne fasse sortir l'un des occupants de la bâtisse.
Cependant, la deuxième préparation fut brève : les selles devaient être similaires. En passant à nouveau le coin, Kithi constata que sa monture semblait prête, et qu'Arja enfourchait déjà la sienne.
[Jet d'équitation (empathie) : difficulté 2]
Ce genre de jet n'est pas demandé en cas de possession de la compétence équitation.
La brune put, elle, s'esquiver à l'arrière. Un examen olfactif des lieux lui indiqua que tous les clients ; et certainement aussi les propriétaires ; de l'auberge se soulageaient ici, faute d'égouts. Un coup d’œil lui appris qu'il n'y avait personne pour le moment, mais elle entendait clairement sa compagne s'occupait de son cheval, il valait mieux s'éclipser avant qu'un besoin nocturne ne fasse sortir l'un des occupants de la bâtisse.
Cependant, la deuxième préparation fut brève : les selles devaient être similaires. En passant à nouveau le coin, Kithi constata que sa monture semblait prête, et qu'Arja enfourchait déjà la sienne.
[Jet d'équitation (empathie) : difficulté 2]
Ce genre de jet n'est pas demandé en cas de possession de la compétence équitation.
Re: Quitter la ville
Kithiara s'approcha de la monture, espérant qu'il ne protesterait pas lorsqu'elle grimperait en scelle.
Test d’Équitation :Empathie (4)
Test d’Équitation :Empathie (4)
Gojira- Membre confirmé
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Re: Quitter la ville
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Dés de la Destiné- Destin
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Re: Quitter la ville
La bête docile ne protesta pas lorsque la jeune femme attacha son sac de voyage derrière la scelle, ainsi que le carquois de l'arc sur le côté, pas plus lorsqu'elle monta sur le dos de l'animal. Maintenant à l'aise avec un cheval qu'elle jugea fiable, Kithiara le fit s'avancer vers la grande double porte de l'écurie. La bête arborant une fière parure noire était un spécimen à la puissante musculature, des pattes épaisses prolongées par des chausses touffues de pelage au dessus des sabots. Le genre de destrier n'atteignant pas une vitesse de pointe fulgurante mais doté d'une très bonne endurance, parfait pour voyager. La Ulglimm rabattit la capuche de son manteau de cuir noir sur sa tête, masquant tout le sommet de son visage dans l'ombre, laissant son foulard autour de son coup et pencha la tête par dessus l'encolure et s'assura que la rue était déserte, enfin presque, il y avait seulement ce chat qui passa à pleine vitesse pour se jeter dans l'ombre d'une ruelle, sans doute avait-il débusqué un rongeur.
Avec une légère pression des talons, elle le fit avancer et l'orienta vers la périphérie de la ville basse, par le chemin qu'elle savait le moins surveillé par les gardes, mais proportionnellement assez fréquenté par la racaille. Chacune de ses arbalètes étaient armées et prêtes à abattre qui que se soit qui viendrait perturber sa marche. Au point où elle en était, elle n'était plus à un meurtre prêt sur le dos, quoi qu'il advienne, si les autorités venaient à l'attraper la potence l'attendait quoi qu'il en soit.
Avec une légère pression des talons, elle le fit avancer et l'orienta vers la périphérie de la ville basse, par le chemin qu'elle savait le moins surveillé par les gardes, mais proportionnellement assez fréquenté par la racaille. Chacune de ses arbalètes étaient armées et prêtes à abattre qui que se soit qui viendrait perturber sa marche. Au point où elle en était, elle n'était plus à un meurtre prêt sur le dos, quoi qu'il advienne, si les autorités venaient à l'attraper la potence l'attendait quoi qu'il en soit.
Gojira- Membre confirmé
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Re: Quitter la ville
Jet d'osselet de destin
Dernière édition par Kees le Mer 17 Avr 2013 - 8:40, édité 1 fois
Re: Quitter la ville
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Dés de la Destiné- Destin
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Re: Quitter la ville
Les deux femmes s'orientèrent ainsi vers l'extérieur de la ville en passant par un quartier peu surveillé et donc infesté de malfrats. En fait, il s'agissait même des Rues Rouges, connues pour leur haute densité de petites frappe solitaires et de groupes disparates souvent en train de se faire la guerre. On trouvait ici beaucoup d'activités illégales comme des fumeries d'opium, des bordels où les prostituées étaient souvent violées par leurs employeurs, des meurtres en série... Dans tout le reste de la ville basse, des organisation moins chaotique s'arrangeaient pour ne pas faire trop de vague, et tous les loups solitaires excités finissaient ici.
Au détour d'un coin de rue, alors qu'elles étaient aux deux-tiers du chemin, les deux femmes croisèrent un groupe d'hommes avinés. Ils étaient assez jeunes, portaient des barbes et des vêtements de mercenaires, ainsi qu'une arme chacun ; le plus souvent un glaive ou une masse cloutée. Au nombre de six, ils s’avancèrent d'un pas sûr vers les donzelles en se lançant des regards et des éclats de rire gras.
"Oh t'as d'quoi payer ?"
Au détour d'un coin de rue, alors qu'elles étaient aux deux-tiers du chemin, les deux femmes croisèrent un groupe d'hommes avinés. Ils étaient assez jeunes, portaient des barbes et des vêtements de mercenaires, ainsi qu'une arme chacun ; le plus souvent un glaive ou une masse cloutée. Au nombre de six, ils s’avancèrent d'un pas sûr vers les donzelles en se lançant des regards et des éclats de rire gras.
"Oh t'as d'quoi payer ?"
Re: Quitter la ville
Évidemment, simplement quitter la ville sans rencontrer de soucis semblait trop beau pour être vrai. Ces six hommes marchaient avec un pas sure, ou presque, ils avaient surement un peu bu, mais pas assez pour que cela ne porte atteinte à leur capacités. Leur réflexes s'en trouveraient juste un peu amoindris peut être. Que faire ?
Kithiara n'avait pas assez d'argent pour les acheter, elle ne possédait rien en fait qui puisse suffire, peut-être l'arbalète à répétition suffirait-elle, mais c'était hors de question. La jeune femme pouvait toujours s'offrir à eux, il n'y avait aucun doute que cela convienne... non ! et puis quoi encore ?!
Les deux jeunes femmes pouvaient rebrousser chemin au galop et emprunter un autre chemin, mais le bruit occasionné par une cavalcade ne manquerait pas d'attirer du monde, et se faire intercepter en embuscade au coin d'une rue était un sort pas plus enviable qu'elle ne pourrait en trouver contre ces six là. Qui plus est cela leur ferait perdre trop de temps, le soleil allait bientôt se lever. La jeune Ulglimm pouvait annoncer être une agent de Djzarko, et que si jamais ces six inconnus ne s'écartaient pas, ils connaîtraient un destin peu envieux au matin. Mais si ils travaillaient eux même pour le Dumkar, cela pourrait être compliqué... Même si ils la laissaient partir, ils iraient informer le caïd de leur rencontre, il saurait qu'elle s'était enfui et sa cavale deviendrait moins paisible.
Elle ne pouvait espérer pouvoirs les convaincre de les laisser tranquille, c'était le genre d'individus qui considèrent les femmes comme des moins que rien. La solution la plus évidente qui vient à l'esprit de Kithiara était de les éliminer... encore et toujours sa cruauté gratuite. L'ancienne chasseresse de primes tourna un rapide coup d’œil à Arja, la jeune blonde semblait un peu inquiète, elle se contentait de regarder Kithiara, jugeant surement qu'elle était la mieux placée pour gérer cette rencontre fortuite. La jeune femme commença à calculer ses chances de victoire si un affrontement armé survenait. Les six individus étaient encore assez loin pour qu'elle ait l'avantage. Ils ne portaient aucune arme de tir, cela était en sa faveur également.
Peut-être la jeune femme pourrait-elle se servir de son arbalète à répétition, si elle avait été d'une grande qualité, cela aurait réglé le problème sans soucis, mais elle n'était pas fiable, les rares fois où Kithiara l'avait testé, elle s'était enraillé après quelques tirs, et était moins puissante que ses arbalètes de poings - mais ces dernières avaient une efficacité mortelle dans ce domaine. Non, elle ne préférait pas compter là dessus. A la distance à laquelle se trouvaient les coupe-jarrets, elle avait le temps de tirer deux salves avec ses arbalètes à poulies avant qu'ils ne l'atteignent. Avec un peu de chance, chacun de ses tirs blessera trop grièvement leur cible, mais il en restera deux qui ne se priveront pas d'abattre sa monture pour la jeter au sol, et cela elle ne pouvait se le permettre. La jeune brune ne savait pas si Arja savait lancer ses couteaux, de fait elle ne compta pas trop la dessus.
Soudain lui vint l'idée la plus folle qu'elle eut de la soirée. Et si elle affirmer faire parti des agents de Djzarko et s'arrangeait pour que ces bandits ne la mène à lui. Elle pourrait en finir avec la plus grande menace qui planait sur elle, ou peut-être même passer un accord avec le Dumkar. Il n'allait pas la tuer sans sommations si elle se présentait à lui, pas tout de suite, ça elle en était certaine. Il la connaissait et se montrerait très méfiant, peut être allait-il la livrer à la garde. Où même l'éliminer tout simplement au final ? les risques étaient trop importants, elle ne pouvait pas rappliquer simplement là bas et espérer s'en sortir au mieux de ses intérêts. Elle devait partir d'ici au plus vite. Et si cela nécessitait d'assassiner ces six coupe-jarrets, tant mieux. Elle était déjà condamnée à mort, elle n'était plus à un meurtre prêt...
Et s'ils n'étaient pas seuls, s'il y avait d'autres bandits dans le coin. Sans compter que la bagarre risquait d'attirer du monde. Mais ils ne semblaient pas disposés à les laisser partir maintenant qu'ils les avaient trouver, ils étaient encore à bonne distance, et perdre du temps à parlementer lui enlèverait cet avantage. Ou peut-être pas si elle parvenait à les intimider assez.
"Nous sommes en mission pour Djzarko, se mettre en travers de notre route est une provocation envers lui, écartez-vous si vous ne voulez pas souffrir sa colère !" somma Kithiara. La jeune femme avait déjà commencée à ouvrir discrètement son sac de voyage attaché à l'arrière de sa scelle, sa main effleura le bois massif de l'arbalète à répétition.
Kithiara n'avait pas assez d'argent pour les acheter, elle ne possédait rien en fait qui puisse suffire, peut-être l'arbalète à répétition suffirait-elle, mais c'était hors de question. La jeune femme pouvait toujours s'offrir à eux, il n'y avait aucun doute que cela convienne... non ! et puis quoi encore ?!
Les deux jeunes femmes pouvaient rebrousser chemin au galop et emprunter un autre chemin, mais le bruit occasionné par une cavalcade ne manquerait pas d'attirer du monde, et se faire intercepter en embuscade au coin d'une rue était un sort pas plus enviable qu'elle ne pourrait en trouver contre ces six là. Qui plus est cela leur ferait perdre trop de temps, le soleil allait bientôt se lever. La jeune Ulglimm pouvait annoncer être une agent de Djzarko, et que si jamais ces six inconnus ne s'écartaient pas, ils connaîtraient un destin peu envieux au matin. Mais si ils travaillaient eux même pour le Dumkar, cela pourrait être compliqué... Même si ils la laissaient partir, ils iraient informer le caïd de leur rencontre, il saurait qu'elle s'était enfui et sa cavale deviendrait moins paisible.
Elle ne pouvait espérer pouvoirs les convaincre de les laisser tranquille, c'était le genre d'individus qui considèrent les femmes comme des moins que rien. La solution la plus évidente qui vient à l'esprit de Kithiara était de les éliminer... encore et toujours sa cruauté gratuite. L'ancienne chasseresse de primes tourna un rapide coup d’œil à Arja, la jeune blonde semblait un peu inquiète, elle se contentait de regarder Kithiara, jugeant surement qu'elle était la mieux placée pour gérer cette rencontre fortuite. La jeune femme commença à calculer ses chances de victoire si un affrontement armé survenait. Les six individus étaient encore assez loin pour qu'elle ait l'avantage. Ils ne portaient aucune arme de tir, cela était en sa faveur également.
Peut-être la jeune femme pourrait-elle se servir de son arbalète à répétition, si elle avait été d'une grande qualité, cela aurait réglé le problème sans soucis, mais elle n'était pas fiable, les rares fois où Kithiara l'avait testé, elle s'était enraillé après quelques tirs, et était moins puissante que ses arbalètes de poings - mais ces dernières avaient une efficacité mortelle dans ce domaine. Non, elle ne préférait pas compter là dessus. A la distance à laquelle se trouvaient les coupe-jarrets, elle avait le temps de tirer deux salves avec ses arbalètes à poulies avant qu'ils ne l'atteignent. Avec un peu de chance, chacun de ses tirs blessera trop grièvement leur cible, mais il en restera deux qui ne se priveront pas d'abattre sa monture pour la jeter au sol, et cela elle ne pouvait se le permettre. La jeune brune ne savait pas si Arja savait lancer ses couteaux, de fait elle ne compta pas trop la dessus.
Soudain lui vint l'idée la plus folle qu'elle eut de la soirée. Et si elle affirmer faire parti des agents de Djzarko et s'arrangeait pour que ces bandits ne la mène à lui. Elle pourrait en finir avec la plus grande menace qui planait sur elle, ou peut-être même passer un accord avec le Dumkar. Il n'allait pas la tuer sans sommations si elle se présentait à lui, pas tout de suite, ça elle en était certaine. Il la connaissait et se montrerait très méfiant, peut être allait-il la livrer à la garde. Où même l'éliminer tout simplement au final ? les risques étaient trop importants, elle ne pouvait pas rappliquer simplement là bas et espérer s'en sortir au mieux de ses intérêts. Elle devait partir d'ici au plus vite. Et si cela nécessitait d'assassiner ces six coupe-jarrets, tant mieux. Elle était déjà condamnée à mort, elle n'était plus à un meurtre prêt...
Et s'ils n'étaient pas seuls, s'il y avait d'autres bandits dans le coin. Sans compter que la bagarre risquait d'attirer du monde. Mais ils ne semblaient pas disposés à les laisser partir maintenant qu'ils les avaient trouver, ils étaient encore à bonne distance, et perdre du temps à parlementer lui enlèverait cet avantage. Ou peut-être pas si elle parvenait à les intimider assez.
"Nous sommes en mission pour Djzarko, se mettre en travers de notre route est une provocation envers lui, écartez-vous si vous ne voulez pas souffrir sa colère !" somma Kithiara. La jeune femme avait déjà commencée à ouvrir discrètement son sac de voyage attaché à l'arrière de sa scelle, sa main effleura le bois massif de l'arbalète à répétition.
Gojira- Membre confirmé
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Re: Quitter la ville
Les deux hommes qui étaient plus en avant se regardèrent d'un air interrogateur. L'un des autres avait froncé les sourcils, et les trois qui restaient ne se manifestaient pas, attendant visiblement que les autres donnent la direction à suivre. L'examen de ces réactions par un œil averti permettait de comprendre que les deux en avant étaient certainement les deux caïds à l'origine de la formation, que celui qui fronçait des sourcils en fixant Kithiara du coin de l’œil était peut être le plus coriace, ou au moins le plus réactif, et que les trois autres n'étaient que des suiveurs.
Le plus petit des deux qui étaient de front fit un pas vers la cavalière, les poings fichés sur les hanches, tenant négligemment de deux doigts de sa main droite son gourdin clouté de fortune, et adressa un signe de tête à la brune, qui le toisait de haut depuis sa monture.
"Qu'est-ce tu..." commença-t-il à dire.
Arja : test de monte (empathie) difficulté 4 : charge
SI REUSSI :
3 bandits dans la trajectoire : esquive (agilité) seuil 3
Kithiara : réflexes seuil 3 pour avoir le droit de réagir avant que son cheval ne parte au galop pour suivre
SI ECHOUE : le cheval hennit et rue
Le plus petit des deux qui étaient de front fit un pas vers la cavalière, les poings fichés sur les hanches, tenant négligemment de deux doigts de sa main droite son gourdin clouté de fortune, et adressa un signe de tête à la brune, qui le toisait de haut depuis sa monture.
"Qu'est-ce tu..." commença-t-il à dire.
Arja : test de monte (empathie) difficulté 4 : charge
SI REUSSI :
3 bandits dans la trajectoire : esquive (agilité) seuil 3
Kithiara : réflexes seuil 3 pour avoir le droit de réagir avant que son cheval ne parte au galop pour suivre
SI ECHOUE : le cheval hennit et rue
Re: Quitter la ville
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Dés de la Destiné- Destin
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Re: Quitter la ville
Le cheval de la blonde se cabra brusquement en hennissant, ce qui fit reculer d'un pas vif les 6 hommes d'un seul mouvement, et qui rendit nerveuse la monture de Kithiara. Arja ne tomba pas, et réussi à donner l'impression que sa monture avait produit ce qu'elle avait voulu.
"Tu joues à quoi la blonde ? Ta gueule ! Tu vas rameuter les gardes !" lança un homme à l'arrière. Son supérieur supposé ne sembla pas apprécier cette prise de parole importune et se retourna partiellement vers lui pour lui adresser des injures et une injection de se taire car il "foutait autant de bordel que le canasson". Celui qui avait semblé sceptique recula petit à petit jusqu'à s'être éloigné de quelques mètres du groupe.
Le groupe de malfrat avait l'air désordonné, et foncer au travers était envisageable, les chevaux seraient moins réticents puisqu'ils ne formaient plus un front et commençaient à s'insulter entre eux. L'étroitesse de la rue promettait quelques os cassés chez les autres et obligeraient les chevaux à avancer l'un derrière l'autre.
"Tu joues à quoi la blonde ? Ta gueule ! Tu vas rameuter les gardes !" lança un homme à l'arrière. Son supérieur supposé ne sembla pas apprécier cette prise de parole importune et se retourna partiellement vers lui pour lui adresser des injures et une injection de se taire car il "foutait autant de bordel que le canasson". Celui qui avait semblé sceptique recula petit à petit jusqu'à s'être éloigné de quelques mètres du groupe.
Le groupe de malfrat avait l'air désordonné, et foncer au travers était envisageable, les chevaux seraient moins réticents puisqu'ils ne formaient plus un front et commençaient à s'insulter entre eux. L'étroitesse de la rue promettait quelques os cassés chez les autres et obligeraient les chevaux à avancer l'un derrière l'autre.
Re: Quitter la ville
Kithiara ne retint pas un sourire imperceptible dans l'obscurité, amusée par la situation. Ces bandits lui facilitaient le travail. L'individu qui se faisait réprimandé à vive voix par son chef protestait en vain contre l'injustice qui se jouait contre lui, alors qu'un des deux autres suiveurs, apparemment le plus alcoolisé, ne parvenait pas à se retenir de rire, s'attirant les foudres du deuxième chef de la bande. Le dernier homme visible ne disait rien, se contentant de regarder la scène sans savoir quel parti prendre.
Ils ne représentaient pas une réelle menace, jugea la chasseresse, ils étaient désorganisés et une pagaille d'injures et d'objections commençait à étioler leur rang. Seul celui semblant le plus lucide du groupe qui s'était placé en retrait n'inspirait rien de bon à la jeune femme. Au delà de ses éventuelles aptitudes guerrière et de l'obstacle qu'il pouvait représentait, elle le percevait comme une réelle menace. Il était possible de passer au travers au galop, mais un cheval après l'autre. Les bandits étaient à plus de dix mètres devant elles. Le premiers cheval passerait peut être avant qu'ils ne puissent réagir, mais la seconde cavalière ou sa monture risquait de recevoir un coup de glaive ou de masse au passage après que leur stupeur soit passée. Ils étaient septiques sur ce qu'elle leur avait dit, mais dans le doute ils n'oseront surement pas s'en prendre à elle si elle poursuivait dans sa lancée.
Un agent travaillant pour le grand Djzarko n'avait pas besoin de s'enfuir face à des petites frappes comme ces six là. Non au contraire ils se montraient arrogant envers eux, les toisant et leur rappelant qu'ils n'étaient que des moins que rien comparé à eux. Kithiara avait juste à continuer de jouer son rôle, et elle était certaine que cela marcherait.
Elle s'empara de son arbalète à répétition, et sacrifia trois carreaux qu'elle tira aux pieds du groupes de coupe-jarrets. Les traits s'enfoncèrent en des chocs sec dans la terre, faisant voler des graviers sur les tibias de l'homme le plus proche. Cet éclat interrompit instantanément les insubordinations, et les cinq individus se retournèrent face aux deux jeunes femmes. Kithiara abaissa son arme, restant tout de même sur ses gardes.
"Vous êtes pitoyables, annonça Kithiara calmement. C'est ainsi que vous occupez vos soirée ? arpenter les rues à la recherche de proies faciles ? en espérant que vos "talents" se fassent remarquer par un des grands de cet ville ? vous n'êtes que des petites frappes et vous ne vous rendez même pas compte à quel point vous êtes ridicules."
Le visage du petit chef se crispa sous l'insulte. Il ouvrit la bouche pour s'insurger, mais Kithiara lui intima le silence avant même que un mot ne franchisse ses lèvres :
"La ferme !"
Le bandit bégaya silencieusement, abasourdi qu'une femme s'adresse à lui de cette façon, les autres étaient éberlués, ils ne s'attendaient certainement pas à se faire remettre à leur place par la femme qu'ils projetaient éventuellement d'agresser.
"Vous nous faites perdre notre temps." Soupira la jeune Ulglimm. "Voilà le point, cette arbalète tir en rafale suffisamment de carreaux pour te transformer toi et tes compagnons en hérissons. Et ce n'est pas ta pire préoccupation si tu reste en travers de notre chemin. Nous allons poursuivre notre route, et à moins que vous en ayez marre de vivre, vous allez vous écarter et nous laisser passer."
La jeune femme s'était attachée à être la plus convaincante possible. Ce qu'elle disait était parfaitement faux, son arbalète ne disposait pas d'autant de munitions, elle avait tout juste de quoi les abattre tous les six, et elle n'était même pas persuadée que son arme ne s'enraille pas dés le prochain tir. Mais ça ils ne le savaient pas. Ce qu'ils savaient, c'est qu'ils avaient en fasse d'eux une femme armée d'une arbalète à répétition, et qu'une telle arme ne se trouvait pas entre les mains de n'importe qui. Rien que cela devait suffire à convaincre n'importe qui de passer son chemin. Elle espérait juste que ces hommes ne soient pas trop stupides ni trop alcoolisés pour en comprendre les implications.
Ils ne représentaient pas une réelle menace, jugea la chasseresse, ils étaient désorganisés et une pagaille d'injures et d'objections commençait à étioler leur rang. Seul celui semblant le plus lucide du groupe qui s'était placé en retrait n'inspirait rien de bon à la jeune femme. Au delà de ses éventuelles aptitudes guerrière et de l'obstacle qu'il pouvait représentait, elle le percevait comme une réelle menace. Il était possible de passer au travers au galop, mais un cheval après l'autre. Les bandits étaient à plus de dix mètres devant elles. Le premiers cheval passerait peut être avant qu'ils ne puissent réagir, mais la seconde cavalière ou sa monture risquait de recevoir un coup de glaive ou de masse au passage après que leur stupeur soit passée. Ils étaient septiques sur ce qu'elle leur avait dit, mais dans le doute ils n'oseront surement pas s'en prendre à elle si elle poursuivait dans sa lancée.
Un agent travaillant pour le grand Djzarko n'avait pas besoin de s'enfuir face à des petites frappes comme ces six là. Non au contraire ils se montraient arrogant envers eux, les toisant et leur rappelant qu'ils n'étaient que des moins que rien comparé à eux. Kithiara avait juste à continuer de jouer son rôle, et elle était certaine que cela marcherait.
Elle s'empara de son arbalète à répétition, et sacrifia trois carreaux qu'elle tira aux pieds du groupes de coupe-jarrets. Les traits s'enfoncèrent en des chocs sec dans la terre, faisant voler des graviers sur les tibias de l'homme le plus proche. Cet éclat interrompit instantanément les insubordinations, et les cinq individus se retournèrent face aux deux jeunes femmes. Kithiara abaissa son arme, restant tout de même sur ses gardes.
"Vous êtes pitoyables, annonça Kithiara calmement. C'est ainsi que vous occupez vos soirée ? arpenter les rues à la recherche de proies faciles ? en espérant que vos "talents" se fassent remarquer par un des grands de cet ville ? vous n'êtes que des petites frappes et vous ne vous rendez même pas compte à quel point vous êtes ridicules."
Le visage du petit chef se crispa sous l'insulte. Il ouvrit la bouche pour s'insurger, mais Kithiara lui intima le silence avant même que un mot ne franchisse ses lèvres :
"La ferme !"
Le bandit bégaya silencieusement, abasourdi qu'une femme s'adresse à lui de cette façon, les autres étaient éberlués, ils ne s'attendaient certainement pas à se faire remettre à leur place par la femme qu'ils projetaient éventuellement d'agresser.
"Vous nous faites perdre notre temps." Soupira la jeune Ulglimm. "Voilà le point, cette arbalète tir en rafale suffisamment de carreaux pour te transformer toi et tes compagnons en hérissons. Et ce n'est pas ta pire préoccupation si tu reste en travers de notre chemin. Nous allons poursuivre notre route, et à moins que vous en ayez marre de vivre, vous allez vous écarter et nous laisser passer."
La jeune femme s'était attachée à être la plus convaincante possible. Ce qu'elle disait était parfaitement faux, son arbalète ne disposait pas d'autant de munitions, elle avait tout juste de quoi les abattre tous les six, et elle n'était même pas persuadée que son arme ne s'enraille pas dés le prochain tir. Mais ça ils ne le savaient pas. Ce qu'ils savaient, c'est qu'ils avaient en fasse d'eux une femme armée d'une arbalète à répétition, et qu'une telle arme ne se trouvait pas entre les mains de n'importe qui. Rien que cela devait suffire à convaincre n'importe qui de passer son chemin. Elle espérait juste que ces hommes ne soient pas trop stupides ni trop alcoolisés pour en comprendre les implications.
Gojira- Membre confirmé
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Re: Quitter la ville
Ils restèrent tous à deux doigts d'agir alors que les deux femmes les dépassaient. La tension était palpable, mais les deux groupes finirent par se dissocier, et l'écho des sabots foulants la terre battue disparu bientôt au loin. Les hommes se détendirent, mais leur frustration primaire était tacitement dirigée sur les autres.
"Bande de cons... lâcha Sonk d'une voix grave.
- Ta gueule." Aboya Goddar pour mettre fin à la discussion.
Lorsqu'elles furent sorties de la ville aux ruelles étroites ; ce qui fut rapide et sans encombre supplémentaire ; et que les deux voyageuses avançaient sur un large chemin encore boueux des pluies des derniers jours, Arja s'enquit à nouveau de leur destination. Elle fit comprendre poliment à sa compagnonne qu'elle comptait sur elle pour avoir des idées fertiles.
"Bande de cons... lâcha Sonk d'une voix grave.
- Ta gueule." Aboya Goddar pour mettre fin à la discussion.
Lorsqu'elles furent sorties de la ville aux ruelles étroites ; ce qui fut rapide et sans encombre supplémentaire ; et que les deux voyageuses avançaient sur un large chemin encore boueux des pluies des derniers jours, Arja s'enquit à nouveau de leur destination. Elle fit comprendre poliment à sa compagnonne qu'elle comptait sur elle pour avoir des idées fertiles.
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