Un désert humain où l'os ne manque pas.
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Un désert humain où l'os ne manque pas.
La petite caravane s'approcha alors du royaume de Darkeresie.
"-J'espère qu'on ne va pas se retrouver entre deux armées, les guerre sont si fréquentes ici que seuls certains historiens des plus puissants princes les comptent encore.
-J'espère aussi qu'on ne va pas se retrouver nez à nez avec des déserteurs reconvertis en pillards." Ajouta Gildo.
Les trois hommes continuèrent leur chemin, sans rencontrer grand monde... de vivant. En effet, ils tombaient souvent sur des tas d'ossements étrangement bien conservés. Alors qu'il marchait sans y faire attention sur un crâne, Alrun faillit trébucher. Il jura, puis fût surpris de la solidité du crâne. Il ramassa alors une pierre de bonne taille, qu'il laissa tomber sur le crâne, sans effet, il fit les même chose avec un fémur placé à côté et dut se rendre à l'évidence, ces os n'étaient pas normaux, il ramassa donc le fémur qu'il abattit sur le crâne sans plus d'efficacité. Imaginez bien que opour un forgeron, trouver un matériau incassable était passionnant, il ramassa donc quelques petits os qu'il décida d'examiner plus tard.
"-J'espère qu'on ne va pas se retrouver entre deux armées, les guerre sont si fréquentes ici que seuls certains historiens des plus puissants princes les comptent encore.
-J'espère aussi qu'on ne va pas se retrouver nez à nez avec des déserteurs reconvertis en pillards." Ajouta Gildo.
Les trois hommes continuèrent leur chemin, sans rencontrer grand monde... de vivant. En effet, ils tombaient souvent sur des tas d'ossements étrangement bien conservés. Alors qu'il marchait sans y faire attention sur un crâne, Alrun faillit trébucher. Il jura, puis fût surpris de la solidité du crâne. Il ramassa alors une pierre de bonne taille, qu'il laissa tomber sur le crâne, sans effet, il fit les même chose avec un fémur placé à côté et dut se rendre à l'évidence, ces os n'étaient pas normaux, il ramassa donc le fémur qu'il abattit sur le crâne sans plus d'efficacité. Imaginez bien que opour un forgeron, trouver un matériau incassable était passionnant, il ramassa donc quelques petits os qu'il décida d'examiner plus tard.
Qui-gon- Membre confirmé
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Re: Un désert humain où l'os ne manque pas.
Alors qu'ils marchaient sur un autre tapis d'ossements, ce qui ne manquait pas de mettre les deux marchands dans un état d'angoisse et tue pourtant visible, Gildo précisa qu'ils devaient arriver dans une petite ville bientôt, et que le groupe pourrait être dissous ; ce qui signifiait qu'Alrun serait payé. Le reste de la journée fut aussi silencieuse que les restes humains qui y témoignaient d'anciennes batailles.
Le soir venu, ils étaient sortis de la zone la plus morbide, et, pour fêter cela et leur arrivée sains et saufs, les deux hommes qu'accompagnait le forgeron proposèrent de goûter une liqueur étrange qu'ils avaient obtenue il y à quelques semaines à peine.
(Tu peux décrire la soirée, plus festive et joviale que ce qui précédait.)
Le soir venu, ils étaient sortis de la zone la plus morbide, et, pour fêter cela et leur arrivée sains et saufs, les deux hommes qu'accompagnait le forgeron proposèrent de goûter une liqueur étrange qu'ils avaient obtenue il y à quelques semaines à peine.
(Tu peux décrire la soirée, plus festive et joviale que ce qui précédait.)
Re: Un désert humain où l'os ne manque pas.
La liqueur était très bonne, avec un goût assez épicé, mais surtout, elle réchauffait de l'intérieur et elle donnait l'impression de passer dans toutes les veines avant de revenir au coeur, comme une sorte de décharge de chaleur.
La boisson leur donna du baume au coeur et la soirée fut conviviale, ils discutèrent de tout et de rien, et le doyen de la compagnie décida de leur raconter une vieille légende, qu'il entama d'une voix vibrante.
La boisson leur donna du baume au coeur et la soirée fut conviviale, ils discutèrent de tout et de rien, et le doyen de la compagnie décida de leur raconter une vieille légende, qu'il entama d'une voix vibrante.
Qui-gon- Membre confirmé
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Re: Un désert humain où l'os ne manque pas.
"La veuve de Horlom ! Tout le monde en a peur dans mon pays natal ! Il faut dire qu'on en raconte de belles dessus ! Il parait qu'un jour, y'a longtemps, une bande de malfrats ont violé la fille d'un châtelain. Honteuse, elle ne l'a pas dit à son père, mais lui, il voyait bien que la pauvresse n'en menait pas large ! Au bout de plusieurs mois son ventre commençait à grossir : les bandits l'avaient ensemencée. Elle mangea tout ce qu'elle put, comme un homme, pour cacher ses fils illégitimes, devenant la femme la plus obèse qu'on ait jamais vu. Son père, inquiet, pensa qu'elle avait peur de ne pas se trouver un mari et grossissait pour se rendre attrayante ! Il prépara ses noces avec un de ses amis, pour son bien ! Mais n'étant plus vierge, elle ressentait moult angoisse ! Alors qu'elle dépassait en poids et en taille la plus grande vache à lait de la région, son mariage fut célébré, mais le pauvre homme trouva dans son lit de noce une morte-en-couche à l'aspect squelettique et trois nourrissons aussi laids qu'agressifs ! L'un d'entre eux, un peu moins vivace, se fit crever les yeux par ses frères ! La bougresse fut maudite par toute sa famille et la honte s'abattit sur le comte de Qrivas, qui fut obligé, selon la tradition, d'entretenir les triplets ! Il les envoya dans la forêt avec un garde chasse, et, à partir de leur douzième année, on n'entendit plus jamais parler d'eux ! Il paraît qu'ils rôdent encore, mi-hommes mi-bêtes, d'une férocité et d'un malin rares et terrifiants... Et toi p'tit gars, t'en as pas une de ton lointain pays pour nourrir nos esprits voyageurs ?
Re: Un désert humain où l'os ne manque pas.
Alrun trouva l'histoire peu effrayante, et enchaîna sur une histoire qu'on racontait le soir au coin du feu chez lui.
"C'est l'histoire d'un malin (esprit maléfique chez les septans, les malins avaient des pouvoirs surnaturels , pouvaient se transformer en animal, et possédaient toujours un talent d'artisan. (Orfèvre, forgeron, sculpteur etc...)) des temps anciens, il rôdait dans les forêts du bas Sépat, et enlevait hommes, femmes et enfants qui sortaient de nuit, et les emmenait dans sa demeure, où il les dévorait vivants et où il se taillait des bijoux avec leurs os. Un jour, les habitants du Bas-Sépat n'y tinrent plus, et tentèrent de le chasser, pour cela, ils laissèrent une jeune fille en guise d'appat, et le suivirent jusque dans sa demeure, là ils tentèrent de le tuer. Bien entendu il n'y parvinrent pas et il réussi à s'enfuir, blessé cependant. Il courut alors jusqu'au Haut-Sépat ou il croisa la route d'Aiur le Mi-mi (expression septane signifiant le métis (plutôt mélioratif) le demi, est un synonyme péjoratif). Fils d'un esprit du feu et de Valkia la guerrière. Il terrassa alors le monstre et ramena le calme dans mon beau pays. Malheureusement, le malin le maudit avant de mourir promit qu'un jour, sa descendance serait frappée par sa marque à l'épaule et connaîtrait de grand malheurs et de grands chagrins."
Les deux marchands parurent satisfaits de l'histoire, et Gildo plaisanta :
"C'est marrant que tu nous raconte cette histoire ! Ton tatouage à l'épaule, c'est pas sa marque au malin ?"
Alrun n'avait jamais vu les choses sous cet angle et frissonna, mais il se contenta de répondre d'un ton plus froid que celui qu'il avait eu tout au long de la soirée : "C'est une histoire de bonne femme, je ne crois pas que ça ait vraiment existé"
Il alla tout de suite se coucher et s'endormit rapidement pour un sommeil agité.
"C'est l'histoire d'un malin (esprit maléfique chez les septans, les malins avaient des pouvoirs surnaturels , pouvaient se transformer en animal, et possédaient toujours un talent d'artisan. (Orfèvre, forgeron, sculpteur etc...)) des temps anciens, il rôdait dans les forêts du bas Sépat, et enlevait hommes, femmes et enfants qui sortaient de nuit, et les emmenait dans sa demeure, où il les dévorait vivants et où il se taillait des bijoux avec leurs os. Un jour, les habitants du Bas-Sépat n'y tinrent plus, et tentèrent de le chasser, pour cela, ils laissèrent une jeune fille en guise d'appat, et le suivirent jusque dans sa demeure, là ils tentèrent de le tuer. Bien entendu il n'y parvinrent pas et il réussi à s'enfuir, blessé cependant. Il courut alors jusqu'au Haut-Sépat ou il croisa la route d'Aiur le Mi-mi (expression septane signifiant le métis (plutôt mélioratif) le demi, est un synonyme péjoratif). Fils d'un esprit du feu et de Valkia la guerrière. Il terrassa alors le monstre et ramena le calme dans mon beau pays. Malheureusement, le malin le maudit avant de mourir promit qu'un jour, sa descendance serait frappée par sa marque à l'épaule et connaîtrait de grand malheurs et de grands chagrins."
Les deux marchands parurent satisfaits de l'histoire, et Gildo plaisanta :
"C'est marrant que tu nous raconte cette histoire ! Ton tatouage à l'épaule, c'est pas sa marque au malin ?"
Alrun n'avait jamais vu les choses sous cet angle et frissonna, mais il se contenta de répondre d'un ton plus froid que celui qu'il avait eu tout au long de la soirée : "C'est une histoire de bonne femme, je ne crois pas que ça ait vraiment existé"
Il alla tout de suite se coucher et s'endormit rapidement pour un sommeil agité.
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Re: Un désert humain où l'os ne manque pas.
Les des marchands trouvèrent sa réaction un peu abusive, mais préférèrent en rire ensemble sur un ton bonhomme. Rapidement, le sommeil les gagna, et ils allèrent se coucher.
Le lendemain, la route les mena à Fuyah, petite ville fortifiée, en une grande matinée à peine. Les marchands décidèrent de rester quelques jours, pour brasser l'information de ces derniers mois où ils étaient partis. Ils expliquèrent à Alrun avant de le quitter que l'information était la chose la plus importante pour quiconque compte gagner de l'argent. Ils se rendirent droit au palais du gouverneur et passèrent les dizaines de gardes avec une facilité déconcertante. Leurs derniers mots avaient été "dans une semaine, on se revoit à l'auberge des Senurs à l'est de la ville, pour le déjeuner, et on verra si on a encore besoin de toi ou si on te paie ; ce qui ne nous empêchera pas de faire route ensemble !".
PX : 10 ; qualité de l'écriture : +20%
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An 1074 ; 2ème Saison ; Kandeeros (Mois 3)
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Le lendemain, la route les mena à Fuyah, petite ville fortifiée, en une grande matinée à peine. Les marchands décidèrent de rester quelques jours, pour brasser l'information de ces derniers mois où ils étaient partis. Ils expliquèrent à Alrun avant de le quitter que l'information était la chose la plus importante pour quiconque compte gagner de l'argent. Ils se rendirent droit au palais du gouverneur et passèrent les dizaines de gardes avec une facilité déconcertante. Leurs derniers mots avaient été "dans une semaine, on se revoit à l'auberge des Senurs à l'est de la ville, pour le déjeuner, et on verra si on a encore besoin de toi ou si on te paie ; ce qui ne nous empêchera pas de faire route ensemble !".
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An 1074 ; 2ème Saison ; Kandeeros (Mois 3)
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