Sortir du désert

Après dix jour de voyage en chameau aussi éreintant qu'ennuyant le groupe arriva enfin à leurs destination : Ug'Rasha. Cette ville construite sur un oasis représentait la limite de l'immense désert d'Atun. Aussi grande qu'Opale, les deux cité étaient rentrée en conflit pour déterminer laquelle était la plus importante mais ce fût opale qui gagna cette guerre sans bataille. Elle le faisait d’ailleurs bien ressentir et Chodan resta abasourdi du nombre de garde portant les couleurs de sa ville natale. Ug'Rasha était étonnante. Il n'était pas rare de trouver au milieu d'une rue un pan de forêt tropicale, vestige du passé sauvage de l'oasis. Il était assez déconcertant de marché tranquillement dans la ville et de soudainement avoir besoin de trancher la végétation pour pouvoir avancer. Chodan remercia les marchands du voyage puis s'enfonça dans la ville ne sachant ni où il allait ni se qu'il cherchait. Après une rapide expédition il décida d'aller chercher une auberge, exténue par le voyage il n'avait pas l'intention de s'embarquer tout de suite. Il en trouva une pas bien loin de là où l'avait mené sa visite. Elle était petite et loin d'être bourré de client mais cela lui convenais parfaitement. Le patron l’accueilli d'un "Que veux-tu" que l'on ne pourrait pas vraiment qualifié de chaleureux, n'ayant visiblement pas de temps à perdre avec un gamin. Son ton ainsi que son air supérieur changea brusquement lorsqu'il vit Chodan sortir une pièce d'or pour lui demandé une chambre et un repas. " Mais bien sûr que j'ai une chambre de libre, j’espère qu'elle vous conviendra. Suivez ma femme elle va vous installer". "c'est marrant comme la vue d'un peu d'or peu subitement vous faire subitement passer de l'état de gamin à client d'importance méritant d'être vouvoyé" se dit Chodan tout bas en rigolant intérieurement. "Voici votre chambre. Le repas sera prêt dans une heure mais vous pouvez venir manger plus tard si vous le voulez." expliqua la tenancière d'une voix douce. Contrairement à son mari, elle semblait naturellement gentille et on ne ressentait aucune hypocrisie dans ses paroles. La chambre était en effet assez spacieuse et possédait même une armoire et un petit bureau avec juste une bougie posé dessus. Le jeune homme s'installa, ou plutôt se vautra sur lit, heureux d'être enfin posé et de pouvoir passer une nuit plus agréable que les neufs qu'il avait vécu durant son voyage dans le désert. Il resta planté là sans rien faire jusqu'a l'heure du repas. Repas qui était bien meilleur que ce à quoi il s'attendait dans une taverne de ce genre. Un bon potage avec un morceau de boeuf, un peu de fromage de brebis et pour finir quelques figues d'opales, fruit typique du désert. Un diner simple mais malgré tout de très bonne qualité, tout comme là nuit de sommeil qu'il passa dans sa chambre. Il se leva bien après l'aube au alentours des 9 heures. Il descendit et croisa le tavernier accompagné de sa femme.
"-j'ai l'intention de rester quelques jours ici, dois-je payer le premiers maintenant ? Demanda-t-il
-ou... commença le patron mais il fût pris de vitesse par sa femme,
-non ne t'en fait pas, tu régleras tout à la fin de ton séjour, lui répondit-elle avec un grand sourire, d'une voix douce mais avec assez d'autorité pour que son mari ne puisse remettre en cause ses dires
-bon et bien merci, à ce soir" termina Chodan avant de sortir. Il Alla en direction du marché afin de voire si il pouvait trouver un groupe pour l'accompagné au moins jusqu'au bord de la mer.

Pas besoin d'être un génie pour savoir qu'ils cherchaient le cristal. La question était : comment connaissaient-il son existence et comment savaient-il que Chodan le possédait ? La bravoure n'étant pas des plus recommandée contre huit hommes armés, il décida pour le moment de jouer l'ignorant.
-Quoi? Que...Que me voulez vous ? leur répondit-il d'une vois faussement hésitante.

Bon plus la peine de jouer au con pour deux raison, il n'étaient malheureusement pas dupe et la seconde c'est que ... ba il comprenais vraiment pas ce qu'ils voulaient en faite.
-heu... Pardon ? s'échappa de la bouche du jeune homme et l’incompréhension qui se dégageait de lui n'était cette fois-ci pas feinté

Chodan était de plus en plus préoccupé de l'état de santé mental de ses ... Ravisseurs ? Devait-il se sentir comme kidnapper ? En tout cas ça y ressemblait, mais la situation était pour le moins étrange. "Je ne sais pas ce qu'ils ont fumés mais je veux la même chose" pensa-t-il. Faire de l'humour était un moyen comme un autre de rester calme, et semblait-il que cela fonctionnait car il n'était aucunement effrayé par la situation; chose étonnante d'ailleurs étant donné son habitude (et sa constante recherche) de calme. Toujours était-il qu'il décida de patienter et de voir la suite. Il tenta malgré tout, après près de dix minutes de silence le plus total, de poser une autre question au cas où, par miracle, quelqu'un était assez lucide pour lui répondre :
- De quelle prophétie parlez vous et en quoi y suis-je mêlé ?

Ces hommes bizarres pourrait lui être utiles en faite. Il connaissent déjà les temples et il semblerait que eux, au moins, savaient où ce cachait celui de la mer verte. Et comble de merveille ils semblaient vouloir l'y emmener. Ces atouts ainsi qu'une légère pointe d'orgueil ( Il avait beau être particulièrement modeste, être presque vénéré par une petite dizaine de personne avait quelque chose de fortement attrayant) surpassèrent la méfiance de Chodan (bien qu'elle n'eût pas disparu pour autant) qui accepta de ce joindre à eux. Une seul requête lui vint. Il souhaitait qu'on paye, ou au moins qu'on le laisse aller payé l'auberge (il se serait sentit extrêmement honteux de partir en voleur après la gentillesse de la patronne).

Il ne pouvait pas se rendre directement à l'auberge, une once d'or était beaucoup trop importante pour qu'il puisse lui rendre la monnaie. Il fallait trouver une boutique capable de lui échanger son once contre quelque chose permettant de payer plus aisément. en se baladant près du marché, toujours suivi par son "garde du corps", il finit par trouver une orfèvrerie. En regardant les pièces proposé, Chodan en n'en vit que peu en or et celle-ci était à des prix exorbitant. Tant mieux cela voulait dire que l'or était bien plus rare que l'argent. Le jeune homme s'approcha du comptoir derrière lequel se tenait un homme fin fin vêtu d'habits sur mesure, avec une moustache soigné et une paire de lunette sur le nez.
"-C'est pourquoi ? dit-il d'une voix plus grave et moins pompeuse que l'on pouvait s'attendre d'un tel homme.
- J'ai une Once d'or à échanger
- faite moi voir cela
Chodan desserra la main et laissa l'orfèvre prendre la pièce. Il l'examina d'abord à l’œil puis sorti une balance et la pesa.
-hum je vous en donne 5 fenk d'argent.
-J'en veux 9. Répondit Chodan d'un ton sec
-Neuf ? Bon dieu vous êtes fou, je ne vous en donne pas plus de 6 fenk"
un long marchandage commença et il arriva, au prix d'un effort terrible, d'en obtenir 7 pièce d'argent et 5 sous. Il retourna directement à l'auberge. Les gérant était surpris de le voir revenir si tôt, et surtout de le voir avec un homme aussi ... étrange.
"-J'avais l'intention de rester quelques jours mais ma rencontre fortuite avec des ... heu ... certains amis me fait arrêter ici ma visite de la ville je viens donc vous régler la nuit et le repas que je vous doit
Les yeux du tenancier semblaient être aspiré par le masque du tavernier et il lui fallut quelques seconde pour les décrocher et répondre au garçon
- heu très bien pas de soucis, pour la nuit repas compris cela fera 3 sous.
Chodan déposa les 5 sous qu'il venait d'acquérir.
-tenez, gardez la monnaie pour la qualité du séjour. Sur ces mots il sortit suivi par son toutou.
-Bien, je n'ai rien d'autre à faire nous pouvons y aller. dit-il à l'homme masqué avant de repartir en direction de la cave.

C'était un euphémisme que de dire que porter leur tenu ne lui plaisait guère. Premièrement d'un point de vue totalement esthétique : sans être coquet ces tenus étaient vraiment pas terrible à son gout, deuxièmement elles semblaient lourdes et chaudes, mais surtout, point le plus important, porter cette tunique et ce masque signifiait avancer d'un pas dans leur secte. Bien sûr il ne les accompagnais que par-ce que cela l’arrangeait mais comment allait-il s'en défaire après ça il n'en savait rien. Il était malgré tout sûr d'avoir fait le bon choix, ils ne l'auraient pas laissé partir si facilement si il avait refusé de les suivre. Toujours était-il que c'était reparti pour un trajet de dix jours (minimum) à dos de chameau et qu'il était déçu de ne pas avoir put se reposer plus.