(Quête) Lame de fond

Après que tous les ghens aient quitté le navire, Della décida de partir faire quelques emplettes afin de remplir la calle du navire de vivres. Elle se rendit donc chez un commerçant situé non loin du port. Elle venait juste d'entrer dans sa boutique quand le vendeur eu un soupir de soulagement. Della n'y pretta pas attention tout de suite, trop occupée à essayer de retenir la liste de courses que lui avait confié le Chef Cuisinier. Elle demanda alors chaque vivre au commerçant qui les lui vendit. Elle utilisa l'argent qui lui avait été confié dans ce but puis sortit de la boutique. Elle se mit alors en direction d'une taverne afin d'acheter de quoi motiver l'équipage du navire. Alors qu'elle allait payer le tavernier, elle entendis une discussion au bar entre deux Ghens.
"-Tu savais que le superviseur baronique allait enfin s'occuper de cette bande de voyoux roux !
- Ah bon? Que va-t-il faire ?
- Il parraîtrait qu'il recherche un inspecteur pour enquêter sur cette affaire.
- Il était temps ! J'avais bien peur qu'ils ne s'attaquent à nous !"
Della se souvint alors du soupir qu'avait eu le commerçant lorsqu'elle était entrée dans sa boutique et se demanda si ce n'était pas pour celà qu'il semblait rassuré en la voyant.
-Savez-vous où se situe le bureau du superviseur ?", demanda-t-elle en s'excusant.
"- Oui, il se trouve au centre ville, à quelques pas en tournant le dos à la mer.", répondit l'un d'entre eux.
À ces mots, Della paya le tavenier, courra déposer ses achats dans la cuisine du navire et partit en direction du bureau du superviseur baronique.
"- Je lui souhaite bon courrage si elle veut s'affronter aux rouquins !", chuchota le tavernier aux deux Ghens acoudés sur le bar. Les trois compères rièrent gaiement.

"- C'est pour quoi ?", s'exclama l'homme, "Si c'est pour le bureau des pleurs, passez votre chemin, on a pas de temps à perdre avec des gamineries !"
"- Bonjour, je viens pour l'annonce.", répliqua-t-elle en pointant une affiche placardée au mur où était inscrit l'offre d'emploi pour un inspecteur.
Toute la salle se mit à rire, en particulier l'homme qui tenait l'accueil.
"- Elle est bien bonne celle-là ! Et qu'est-ce qui vous fait dire que vous êtes à la hauteur de ce poste ? Il faut bien plus qu'un peu de volonté pour être à la hauteur de cet emploi.
- Posez moi une énigme et je trouverai la réponse en moins de temps qu'il vous en faudra pour aller prévenir le superviseur de ma présence !"

Della réfléchissa pendant quelques instants et, tout en fixant le secrétaire, lui répondit ainsi :
"Je suis désolé mais je n'ai pas l'intention de mourir dans les jours à venir. À moins que vous ne parlier d'en acheter pour le groupe de rouquins ?"

"À Delamune, mais ceux qui me conaîssent m'apellent Della."
Elle pris une plume et un encrier et signa le billet, puis le rendit au secrétaire.
"Merci bien mademoiselle Delamune. Et bonne chance !" s'exclama-t-il puis en apparté "Car vous en aurez besoin ..."
Della se demanda alors où chercher en premier. Elle retourna à la taverne du port pour prendre de plus amples informations sur les derniers ravages du groupe de roux.

Della commanda une bierre pour entamer la conversation avec le tavernier. Surpris, ce dernier se positionna derière son comptoir et remplissa une chope. Della en profita pour lui demander ce qu'il savait sur le groupe de roux ravageurs. Il lui tendis la bierre et lui expliqua que ce qu'il savait d'eux n'était que ragots et rumeurs qu'il écoutait d'une oreille indiscrète au moment de servir les clients. Della but une gorgée puis reposa sa chope sur le bar, ce qui ne manqua pas de turlupiner le tavernier. Elle lui demanda alors d'expliquer ce qu'il avait entendu durant son service. C'était la question de trop. Il se senti perdre toute virilité et, comme pour la regagner, interrogea d'un oeuil suspicieux la jeune femme.
"-Mais qui êtes vous pour me poser des questions sur ce groupe d'individus ! Et de qu'est-ce qui m'oblige à vous répondre ?
-Je suis Delamune, messagère du superviseur et j'enquête sur les récentes méfaits du groupe de rouquins. Mais rien ne vous oblige à me répondre, mais si vous ne voulez pas être leur prochaine cible ..."
Le tavernier était confu. Comment une femme peut-elle avoir une telle responsabilité, déjà qu'elles ont du mal à s'occuper des enfants ?, pensait-il. Que faire ? Répondre et passer pour un faible ou ne pas répondre et riquer d'être la prochaine cible des rouquins ?

Il ne fallait pas être devin pour savoir ce qu'il allait se passer si elle restait plus longtemps. Elle déposa un sous de Bronze qui lui restait de ses emplettes sur le comptoire. Le tavernier s'empressa d'encaisser. Il lui faudrait être agile pour s'en sortir sans casse.
[jet d'agilité]

Della esquiva la première main qui se tendait vers elle. Vexé, le marin se mit en tête de la frapper ... Grand mal lui en prit. Della esquiva le coup qui parti directement sur son voisin. Décidé de se vanger, le second marin, qui venait de voir filer sa prise du soir, se mit à frapper le premier marin. Une bataille acharnée commença. La fuite de Della passa inaperçu et elle sortit de la taverne sans difficulté. Cependant restait un léger petit détail à régler. Elle avait appris pas mal de choses interescentes mais pas suffisemment pour retrouver le groupe de rouquins. Mais ce n'était pas non plus ce détail là le plus urgent. Il fallait trouver un endrois calme et sûr où dormir ! En effet, la nuit tombante, on ne sais jamais ce qui peut arriver à une jeune femme sur un port. Cette fois, elle avait réussi à s'en tirer mais qu'en sera-t-il si cela venait à recommencer ?
Della partit donc en direction du centre ville afin de trouver une auberge où passer la nuit.
Elle trouva une auberge non loin de là. Elle entra et fut accueillie par une femme dont la corpolence n'avait d'égale que sa gentillesse.
"- Mais que faites vous dans la ville à une heure pareille ? Vous n'avez pas été attaquée ? Venez, entrez au chaud vous semblez frigorifiée. Vous n'êtes pas d'ici n'est-ce pas ? Pourquoi êtes vous venu dans cette ville aride pour les femmes comme vous ?"
Della lui raconta son histoire. Quelques minutes plus tard, elle était dans une chambre où se trouvaient un lit et une armoire. Della avait demandé le moins chère afin de pouvoir y dormir les prochaines nuits. L'aubergiste lui demanda une once d'argent au totale pour les nuits qu'elle y passerait pendant une semaine."Si vous consommez moins je vous rembourserai.", disais l'aubergiste. Della la paya, la remercia et se coucha aussi sec. Une rude journée l'attendrait le lendemain.
Le lendemain matin, Della sortis de son lit, se coiffa, et partit en direction du bureau du superviseur afin de se mettre au courrant des nouveaux méfaits du gang.
Une fois arrivée sur place, elle trouva de nouveau le secrétaire qui ne manqua pas de lui dire
"- Alors, déjà de retour ? C'est plus dûre que ce que l'on pensait hein ?"
Elle lui demanda alors si le gang avait de nouveaux méfaits à son actif, ignorant totalement la remarque du secrétaire.