(Quête) Apothicaire et bucolie

Récompense : 10 PX ; 3 potions de soin (baume pour blessure ouverte x2, anti-venin)

Klus leva la main brusquement. Il se figea, et tendit l'oreille... Les deux hommes se trouvaient alors dans un petit bosquet, après lequel il ne restait plus que vingt minutes de marche avant de rejoindre la forêt. Le petit excentrique plissa les yeux jusqu'à ce qu'ils ne furent plus que deux fentes sombres sur son visage. Soudain, il se tourna vers un buisson : "Boldum, sors de là, je t'ai vu !" Un miaulement lui répondit tandis que le gros chat tigré qui dormait sur le comptoir un peu plus tôt sortait du buisson nonchalamment.

Sans se retourner vers son compagnon, Klus reprit la route, et après avoir traversé une petite prairie à l'herbe d'un vert terne, ils se retrouvèrent dans la forêt. Tandis qu'ils marchaient, le meneur expliqua à Alrun qu'il commençait à bien connaître la région, et qu'il avait repéré lors de son dernier passage à Sellin un petit promontoire rocheux qui faisait un excellent coupe-vent, un peu plus loin dans la forêt. Le félin n'était plus avec eux, mais ils le retrouvèrent rapidement au précité affleurement, qui semblait attendre son maître sans hâte. Il fut demandé expressément au forgeron d'aller chercher du bois pour le feu ; sec si possible, avec, bien entendu, une bonne poignée de feuille morte pour lancer le feu, à moins qu'il n'y ai des conifères, mais cela l'étonnerait, et, oh, tiens ! et si nous mangions du boeuf séché aux herbes sauvages ce soir ?

Alrun acquiesça et commença à chercher du bois sec, il trouva une quantité raisonnable de branches mortes, à contrario les feuilles mortes n'abondaient pas, ce n'était malheureusement pas la saison. Al se mit alors en quête de brindilles sèches.Après avoir rassemblé le tout, il prit son briquet et alluma le feu.
En faisant cela, Alrun vit Klus chercher des herbes aromatiques à l'odeur, ce qui semblait lui prendre du temps. Il vint enfin, et sortit un morceau de viande et une sorte de petite casserole, Alrun entretint le feu et prépara de quoi accrocher la casserole.
Un quart d'heure plus tard, la viande était dans leur gamelle, Klus annonça :
"Demain, on commence à hercher mes plantes, ton vrai travail va commencer !"

Le repas était étonnamment agréable au palais : la viande avait dégorgé son sel et reprit un peu de consistance dans le fond d'eau venant de la source proche, et plutôt que de devenir insipide en perdant son goût dans le bouillon, les lambeaux de chaire fumée s'étaient imprégnées de l'importante brassée de plantes qu'avait mis Klus dans la petite marmite. Le tout était accompagné du pain emporté le matin ; il n'y en aurait pas pour les prochains jours, les conditions de conservations étant trop mauvaises en forêt. Durant le repas, l'apothicaire expliquait qu'ils allaient manger des champignons, des baies, plus de viande fumée, le fromage apporté, et du grain séché sous forme de bouillie. Le soir vint vite, et malgré sa courte durée, le trajet, ainsi que l'installation du campement, avaient fatigué l'équipe, qui s'endormit rapidement.

Le lendemain, Klus ne prit à peine le temps de réveiller son compagnon, lui proposant au passage les restes de la veille qu'il venait de faire réchauffer, puis ils partirent, arpentant les sentiers boueux. En fait, le petit homme comptait beaucoup sur son compagnon pour repérer les plantes qu'il lui décrivait.

3 tests de perceptions : difficulté 2, difficulté 3 (x2)

Alrun écoutait attentivement les descriptions de son compagnon, en scrutant les alentours .
[Jets de perception, difficulté 2,3 et 3]

Le membre 'Qui-gon' a effectué l'action suivante : Osselets

#1 'Osselet' : 2, 1, 1, 2, 1, 1, 2, 1

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#2 'Osselet' : 2, 2, 1, 1, 2, 2, 1, 2

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#3 'Osselet' : 1, 1, 2, 1, 2, 1, 1, 2

Les premières herbes étaient facile à repérer : elles portaient à leur extrémités de petites fleurs jaunes en épi, et avaient une odeur forte et âcre. Leur nom vernaculaire était l'attrape-loup, et servait à la confection de plusieurs remèdes contre les fièvres et dans les baumes cicatrisants. La menthe basse et les fleur de quandong étaient en revanche introuvables. Après une journée éprouvante, les deux hommes rentrèrent au camp.

Alrun avait mal à la nuque après une journée les yeux fixés au sol, il récupéra cependant de nouveau un fagot de bois et des brindilles qu'il alluma. il mangèrent cette fois un repas moins consistant à base de fromage, baies et de champignons.
Alrun se coucha et s'endormit rapidement.

Le lendemain, dès le matin, Klus installa le matériel qu'il avait amené et dont Alrun ne voyait pas encore l'intérêt. Plusieurs séries de verreries, deux pots en fonte remplis d'eau claire. L'alchimiste ne dormait pas beaucoup... Il envoya son assistant chercher plus de bois dans la matinée, puis commença à traiter les plantes, en expliquant que si l'on attendait trop longtemps, elles perdaient leurs qualités thérapeutiques. Après un repas de bouillie de blé accompagnée de champignons, il fut demandé au forgeron de retourner chercher dans la forêt les plantes qu'ils n'avaient pas cueillies la veille.

Deux jets de perception difficulté 3

Alrun chercha consciencieusement les plantes, se remémorant chaque détail sur leur apparence dicté par Klus.
Il ratissa une zone de presque un hectare, cherchant méthodiquement.
[Jets de perception : difficulté 3 et 3]

Le membre 'Qui-gon' a effectué l'action suivante : Osselets

#1 'Osselet' : 2, 1, 1, 1, 2, 2, 1, 1

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#2 'Osselet' : 2, 1, 1, 2, 2, 2, 2, 1

Il trouva une quantité raisonnable de menthe basse, petite plante aux feuilles sombres et douces.
Malheureusement, les fleurs de quandong restaient introuvables. Le soleil déclinait déjà à l'horizon, Alrun rentra donc au campement, Klus ne fit pas de commentaire sur l'incapacité d'Alrun à trouver plusieurs plantes à la fois.
Ils mangèrent encore des champignons et du fromages, avec des oeufs d'ouloug, oiseau particulièrement stupide qui faisait son nid sur les branches basses des arbres, Alrun avait simplement du lever le bras pour en récupérer.
Klus ajouta quelques herbes aromatiques à l'omelette, et le repas fut assez bon et consistant.
Alrun s'endormi dans l'odeur de la menthe basse, avec laquelle Klus faisait de quelconques manipulations dans un but inconnu à Al.

Vers la fin de la nuit, Alrun fut tiré de son sommeil par l'agitation de son compagnon, et les miaulements de son chat. "Enfin !" s'écria Klus, devant une petite fiole à semi pleine. Il semblait fort satisfait par son oeuvre, qui tenait dans onces de liquide jaunâtre, à l'odeur puissante de souffre. Il s'agissait en fait de l'essence d'attrape-loup, produit essentiel pour beaucoup d'onguents et remèdes. Dans les alambics mijotaient tranquillement la menthe, qui avait été effeuillée, et un autre petit bocal ; presque vide, lui ; réceptionnait les gouttes qui tombait à allure régulière.

"Ah, tu est réveillé ? Bien ! Je commençais à manquer de bois. N'hésite pas à en mettre, il faut beaucoup de chaleur, et mon matériel est très résistant ! Tiens sale bête, il me reste un morceau de viande. Si tu te sens d'humeur vagabonde ; dit-il en se retournant à nouveau vers Alrun et sans cesser de débiter un flot de paroles continues ; tu peux escalade les rochers à la recherche d'un lichen vert pâle, il est rare, mais il se voit bien ! Bon, je suis fatigué, je vais me reposer un peu."

Aussitôt dit, aussitôt fait, le petit homme se roula dans sa couverture et s'endormit sur le champs tandis qu'un craquement sec se fit entendre dans les fourrés, juste derrière le forgeron.

Alrun se retourna vers l'endroit d'où venait le craquement, et vit le chat, récupérant le bout de viande lancé par Klus, et le prenant fièrement dans sa gueule, comme si il l'avait chassé avec panache.
Al chercha encore du bois, veilla à ce que le feu subsiste pendent au moins deux heures, et que les alambics de klus ne refroidissent pas, et se dirigea vers le rocher le plus proche.
Il arriva au pied du rocher, ou plutôt du tas de rochers. Il vit une sorte de mousse légèrement luisante au sommet.
Les rochers encastrés les uns dans les autres offraient des prises faciles et sûres, Alrun entrouvrit sa sacoche et entama son ascension, qui devrait être rapide, la mousse se trouvait environ à trois mètres du sol.
[Jet d'agilité difficulté 2]

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'Osselet' : 2, 2, 2, 1, 1, 1, 2

Alrun grimpa facilement, et en moins de deux minutes, il fût au sommet, cependant, il ne pouvait pas se mettre de bout en sécurité, il assura donc sa prise avec son bras gauche, et de la main droite, il ramasse délicatement toute la mousse qu'il put, une poignée, une deuxième, puis une troisième, le reste de la mousse était plus sèche et moins luisante, Alrun se contenta de ce qu'il avait et retourna au camp.
Quand il arriva, Klus dormait toujours, il raviva le feu, et remis du bois pour chauffer le matériel de chimiste que Klus avait emmené, il veilla encore quelques heures, et quand il vit son employeur du moment se lever, il lui donna la mousse, et alla se coucher, quelques heures avant l'aube.

Une journée de plus s'écoula ensuite, où Alrun avait plus de temps libre pour flâner que de besogne à accomplir : Klus distillait, et lui même n'avait pas grand chose à faire d'autre que de contrôler les niveaux des flacons ; ce qu'il fit de manière compulsive toute la journée durant. Le soir venu, l'apothicaire semblait satisfait, et déclara qu'ils en avaient assez fait, et qu'il était temps de rentrer au village dès le lendemain matin, ce qu'ils firent, rapportant avec eux trois fioles remplies de liquides troubles.

Une fois arrivés, Klus annonça qu'il devait finir de traiter les potions pour en faire les baumes voulus, Alrun devrait revenir au coucher du soleil pour avoir son payement.
Après s'être allé informé sur la date du départ de la petite caravane qui reprendrait la route à l'aube du surlendemain.
Alrun décida de s'occuper en allant travailler à la scierie, juste à la sortie de la ville, il n'espérait pas être payé grassement, mais un peu d'activité physique lui ferait le plus grand bien.
Il se dirigea donc vers la scierie, une fois arrivé, il interpella une femme, snas doute la veuve du bûcheron.
"Hola ! Il se dit en ville que vous avez besoin de main-d'oeuvre !"