(Quête) De deux choses l'une... Chapitre II
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(Quête) De deux choses l'une... Chapitre II
--- Une petite fille joue avec des poupées dans sa chambre, elle semble avoir tout juste 6 ans, elle est triste. Cette petite fille c'est moi. Ou du moins, c'est ce que j'étais avant cette nuit où je suis devenue amnésique, cette nuit d'hiver où la petite fille s'est transformée en ombre furtive et mélancolique, qui s'efforce de rattacher une identité à cette silhouette incertaine. Je suis en train de rêver... J'en ai conscience, c'est tout le temps le même genre de rêve... Je me vois, moi, comme d'après le point de vue de quelqu'un d'autre, un fantôme qui m'aurait observé intensément toute mon enfance. Je sais que je suis en train de rêver, mais je ne peu m'arracher à cette torpeur... je ne peu que rester là, immobile, à voir ressurgir des souvenirs vagues et incertains de mon passé.
Une femme entre, mon portrait craché, mais avec des cheveux blancs... ma mère.
"Kithi, ta chambre est encore en désordre !" annonce-t-elle. "Tu va avoir 6 ans, tu va devenir une grande fille maintenant, tu dois apprendre à te tenir."
La petite fille tourne vers sa mère un regard empli de tristesse où des larmes semblent vouloir s'y extirper.
"Maman, le chat de Illysa est mort..." Le chagrin étouffe sa voix.
"Je suis navrée ma chérie, tu aimais beaucoup ce chat, mais il était vieux, il a fait son temps."
"Est-ce que tu crois qu'il est dans un monde meilleur maintenant ?"
"Je ne sais pas..."
Une larme coule sur la joue de la petite fille. Elle va se recueillir dans les bras de sa mère, et lui murmure avec tristesse :
"Est-ce que tu va mourir toi aussi ?
_Oui... mais pas avant longtemps, ajouta-t-elle avec un sourire. La vie est ainsi, les êtres vivants naissent, vivent, puis disparaissent pour laisser la place à d'autres.
_Je ne veux pas que tu meurt... J'aimerais que rien ne change...
_Mais tu ne peux pas empêcher que les choses changent. Un jour viendra, tu sera devenue une femme, tu auras des enfants à ton tour, et ils te poseront la même question que toi, et à se moment là tu comprendra qu'une fois devenus adultes, il faudra que tu les laisse voler de leurs propres ailes, et que tu leur laisse la place."
La petite fille baisse la tête mélancoliquement, et rumine des larmes dans ses yeux claires. Sa mère se relève, et lui annonce :
"Maintenant, sois forte, et ne te retourne pas, ne te retourne pas..."
Le froid m'enlace, m'étreint dans sa poigne glacée inflexible. Il fait noir, je ne vois plus. Je sens le sol mou et brûlant sous mes jambes. J'ouvre finalement les yeux. Le blanc... comment-ça s'appelle ? La neige... L'obscurité... comment dit-on ? La nuit... Je suis perdue. Je ne sais pas ce que je suis, je ne pense pas, mon esprit n'en ai plus capable... Je ne peu que rester là à regarder ces deux silhouettes pâles emplissant mon champs de vision... Un disque rayé, cinq protubérances pliées, des tâches rouge sur leur surfasse... Qu-est ce donc ? Des mains... mes mains... et ce rouge ? Du sang... mon sang ? Je ne comprend pas. Je tremble... pas de froid... de terreur. Un sillage chaud parcourt mon visage... une larme ? je pleure. Je ressent une immense tristesse. Pourquoi ? je ne sais pas. Je me sens aspirée. Je me réveille...
C'est toujours le même rêve qui revient inlassablement. Mon premier souvenir. J'ai 8 ans, je suis en chemise de nuit dans la neige par une nuit d'hiver, couverte d'un sang qui n'est pas le miens. Je ne comprend pas ce qui se passe, parce que je suis amnésique. J'ai le cerveau d'un nouveau né qui ne comprend pas ce qu'il voit, entend et sens. Cette même nuit où ma vie à basculée, où ma famille est morte, dans des circonstances que je m’efforce de découvrir. J'ai la sensation que moi seule peu découvrir ce qui c'est passé. La réponse se trouve dans mes souvenirs qui m'ont été arrachée cette nuit d'hiver. Plus je cherche, et plus les souvenirs de ma vie passée affluent. Mais cette nuit reste un trou noir. Je m'en rapproche toujours plus, mais n'arrive toujours pas à m'en saisir. J'ai peur de m'en saisir. Je suis terrifiée à l'idée de ce que je pourrait trouver. Mais que puis-je faire d'autre que chercher la réponse à l'énigme de ma vie ? Et si je connaissais déjà la réponse, mais que au fond de moi je refusais de la voir en fasse ?... ---
Kithiara franchit le seuil de l'arrière porte de la taverne où elle logeait en ces jours, une habitude qu'elle avait pris, elle rentrait par la porte de devant, et sortait par la porte de derrière. L'air frais et les doux rayons du soleil levant lui furent d'un grand réconfort. Comme chaque matin, elle avait dut faire une séance de relaxation pour calmer son cerveau bouillonnant suite à son rêve qui venait la hanter chaque nuit depuis ses 8 ans. C'était toujours le même, son premier souvenir, la même séquence brève qu'elle connaissait par cœur à présent, mais qui n'avait pas perdu de son pouvoir sur sa conscience. Elle était toujours apeurée au réveille. Et depuis ses 16 ans, elle commençait à découvrir des nouveaux éléments dans ses torpeurs, des souvenirs de son enfance qui ressurgissaient pendant son sommeil, toujours plus fréquents. Le voile de mystère se levait de plus en plus, elle se rapprochait inexorablement de ce qui lui faisait le plus peur en ce monde.
Elle fit taire ses interrogations pour se concentrer sur son objectif : elle avait une longue journée en perspective, quoi que cela puisse être, la quête que Djzarko allait lui donner n'allait surement pas être de tout repos. Alors qu'elle descendait une grande rue de la ville-basse, elle repensa à la jeune femme blonde rencontrée dans la soirée. Elle l'avait beaucoup troublée, et elle était déterminée à en savoir un maximum sur elle. Mais elle devait d'abord clôturer sa quête personnel, qui allait sans doute écarter une grande zone d'ombre sur le mystère de sa famille.
Kithiara arriva à la taverne où se terrait le Dumkar, et alors qu'elle en franchissait le seuil, elle songea - probablement pour la centième fois - que établir son quartier général caché dans une taverne était une idée ingénieuse. Elle ne fit pas de détour, et vint directement se présenter à son contact. Le Ulglimm qui gardait l'entrée la fit entrer sans mot dire, et elle toqua à la lourde porte du burreau de Djzarko selon une des trois combinaisons précises qui la désignaient elle spécifiquement, cette dernière signifiant qu'elle était seule, la deuxième dévoilant qu'elle était accompagnée par des connaissances, et la dernière pour informée qu'elle était accompagnée par une présence hostile. La grosse voix rocailleuse l'invita à rentrer. Il était assis derrière son bureau comme à l’accoutumé, penché sur des piles de notes en train de griffonner quelque chose.
Ils se dirent les commodités, puis, avec un air professionnel et impartiale, elle lui demanda :
"Qu'attend tu de moi ?"
Une femme entre, mon portrait craché, mais avec des cheveux blancs... ma mère.
"Kithi, ta chambre est encore en désordre !" annonce-t-elle. "Tu va avoir 6 ans, tu va devenir une grande fille maintenant, tu dois apprendre à te tenir."
La petite fille tourne vers sa mère un regard empli de tristesse où des larmes semblent vouloir s'y extirper.
"Maman, le chat de Illysa est mort..." Le chagrin étouffe sa voix.
"Je suis navrée ma chérie, tu aimais beaucoup ce chat, mais il était vieux, il a fait son temps."
"Est-ce que tu crois qu'il est dans un monde meilleur maintenant ?"
"Je ne sais pas..."
Une larme coule sur la joue de la petite fille. Elle va se recueillir dans les bras de sa mère, et lui murmure avec tristesse :
"Est-ce que tu va mourir toi aussi ?
_Oui... mais pas avant longtemps, ajouta-t-elle avec un sourire. La vie est ainsi, les êtres vivants naissent, vivent, puis disparaissent pour laisser la place à d'autres.
_Je ne veux pas que tu meurt... J'aimerais que rien ne change...
_Mais tu ne peux pas empêcher que les choses changent. Un jour viendra, tu sera devenue une femme, tu auras des enfants à ton tour, et ils te poseront la même question que toi, et à se moment là tu comprendra qu'une fois devenus adultes, il faudra que tu les laisse voler de leurs propres ailes, et que tu leur laisse la place."
La petite fille baisse la tête mélancoliquement, et rumine des larmes dans ses yeux claires. Sa mère se relève, et lui annonce :
"Maintenant, sois forte, et ne te retourne pas, ne te retourne pas..."
Le froid m'enlace, m'étreint dans sa poigne glacée inflexible. Il fait noir, je ne vois plus. Je sens le sol mou et brûlant sous mes jambes. J'ouvre finalement les yeux. Le blanc... comment-ça s'appelle ? La neige... L'obscurité... comment dit-on ? La nuit... Je suis perdue. Je ne sais pas ce que je suis, je ne pense pas, mon esprit n'en ai plus capable... Je ne peu que rester là à regarder ces deux silhouettes pâles emplissant mon champs de vision... Un disque rayé, cinq protubérances pliées, des tâches rouge sur leur surfasse... Qu-est ce donc ? Des mains... mes mains... et ce rouge ? Du sang... mon sang ? Je ne comprend pas. Je tremble... pas de froid... de terreur. Un sillage chaud parcourt mon visage... une larme ? je pleure. Je ressent une immense tristesse. Pourquoi ? je ne sais pas. Je me sens aspirée. Je me réveille...
C'est toujours le même rêve qui revient inlassablement. Mon premier souvenir. J'ai 8 ans, je suis en chemise de nuit dans la neige par une nuit d'hiver, couverte d'un sang qui n'est pas le miens. Je ne comprend pas ce qui se passe, parce que je suis amnésique. J'ai le cerveau d'un nouveau né qui ne comprend pas ce qu'il voit, entend et sens. Cette même nuit où ma vie à basculée, où ma famille est morte, dans des circonstances que je m’efforce de découvrir. J'ai la sensation que moi seule peu découvrir ce qui c'est passé. La réponse se trouve dans mes souvenirs qui m'ont été arrachée cette nuit d'hiver. Plus je cherche, et plus les souvenirs de ma vie passée affluent. Mais cette nuit reste un trou noir. Je m'en rapproche toujours plus, mais n'arrive toujours pas à m'en saisir. J'ai peur de m'en saisir. Je suis terrifiée à l'idée de ce que je pourrait trouver. Mais que puis-je faire d'autre que chercher la réponse à l'énigme de ma vie ? Et si je connaissais déjà la réponse, mais que au fond de moi je refusais de la voir en fasse ?... ---
Kithiara franchit le seuil de l'arrière porte de la taverne où elle logeait en ces jours, une habitude qu'elle avait pris, elle rentrait par la porte de devant, et sortait par la porte de derrière. L'air frais et les doux rayons du soleil levant lui furent d'un grand réconfort. Comme chaque matin, elle avait dut faire une séance de relaxation pour calmer son cerveau bouillonnant suite à son rêve qui venait la hanter chaque nuit depuis ses 8 ans. C'était toujours le même, son premier souvenir, la même séquence brève qu'elle connaissait par cœur à présent, mais qui n'avait pas perdu de son pouvoir sur sa conscience. Elle était toujours apeurée au réveille. Et depuis ses 16 ans, elle commençait à découvrir des nouveaux éléments dans ses torpeurs, des souvenirs de son enfance qui ressurgissaient pendant son sommeil, toujours plus fréquents. Le voile de mystère se levait de plus en plus, elle se rapprochait inexorablement de ce qui lui faisait le plus peur en ce monde.
Elle fit taire ses interrogations pour se concentrer sur son objectif : elle avait une longue journée en perspective, quoi que cela puisse être, la quête que Djzarko allait lui donner n'allait surement pas être de tout repos. Alors qu'elle descendait une grande rue de la ville-basse, elle repensa à la jeune femme blonde rencontrée dans la soirée. Elle l'avait beaucoup troublée, et elle était déterminée à en savoir un maximum sur elle. Mais elle devait d'abord clôturer sa quête personnel, qui allait sans doute écarter une grande zone d'ombre sur le mystère de sa famille.
Kithiara arriva à la taverne où se terrait le Dumkar, et alors qu'elle en franchissait le seuil, elle songea - probablement pour la centième fois - que établir son quartier général caché dans une taverne était une idée ingénieuse. Elle ne fit pas de détour, et vint directement se présenter à son contact. Le Ulglimm qui gardait l'entrée la fit entrer sans mot dire, et elle toqua à la lourde porte du burreau de Djzarko selon une des trois combinaisons précises qui la désignaient elle spécifiquement, cette dernière signifiant qu'elle était seule, la deuxième dévoilant qu'elle était accompagnée par des connaissances, et la dernière pour informée qu'elle était accompagnée par une présence hostile. La grosse voix rocailleuse l'invita à rentrer. Il était assis derrière son bureau comme à l’accoutumé, penché sur des piles de notes en train de griffonner quelque chose.
Ils se dirent les commodités, puis, avec un air professionnel et impartiale, elle lui demanda :
"Qu'attend tu de moi ?"
Dernière édition par Gojira le Ven 8 Fév 2013 - 0:29, édité 1 fois
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Re: (Quête) De deux choses l'une... Chapitre II
Le dumkar ne répondit pas tout de suite. Il prit une brève inspiration, et hocha la tête en laissant s'échapper l'air par ses narines. Il était debout, devant son bureau, désormais. Jambes et bras croisés, légèrement en arrière, le haut de ses cuisses appuyant contre l'arrête de la table en bois. Toujours cette même lueur des torches - ici, pas de fenêtre, seulement une cheminée formant un coude, au centre de la pièce.
"Hier soir, notre nouvelle amie a prit mes demandes à la lettre. Tellement à la lettre qu'elle est partie le soir même, sans demander son reste. Ni aide. Même pas un cheval." Djkarko fit une moue suspicieuse, mais continua : "je l'avais faite suivre. Mais je ne pensais pas qu'elle volerait un cheval et partirait au grand galop par la route Nord. À pieds, mon sbire n'a rien pu faire, le temps qu'il enfourche son cheval, elle déjà trop loin."
Il laissa ses derniers mots en suspend. Sans rien ajouter, il alla dans un coin sombre de la pièce, et frappa quelque chose d'un geste mesuré. Un son étrange emplit alors l'espace. En scrutant attentivement l'obscurité, Kithiara pu voir un objet rond un peu plus grand qu'une tête, et qui semblait soutenu par une armature cubique trop fine pour qu'il ne s'agisse d'autre chose que de métal. Un gong dumkar. La vibration était si sourde qu'elle était presque inaudible, mais assez puissante pour traverser les murs jusqu'au reste de la bâtisse. Djzarko revint, et planta son regard dans les yeux de la jeune femme.
"Je comptais t'envoyer exterminer la tête du clan Illiunn, mais... retrouver cette blonde est beaucoup plus important. Elle a quelque chose d'anormal et je veux découvrir quoi." Alors qu'il finissait sa phrase, quelqu'un toqua à la porte avec un code similaire dans sa structure à celui qu'utilisais Kithiara. Djzarko s'approcha du mur contre lequel il avait son bureau et tira sur une corde, ce qui leva la traverse bloquant la porte. "Entrez." poussa-t-il assez fort pour qu'on l'entende depuis le couloir. La porte s'ouvrit, et quatre hommes pénétrèrent dans la pièce. La porte glissa toute seule vers l'ouverture - montée légèrement en pente - et le dumkar lâcha la corde, bloquant à nouveau l'accès.
"Voici mes meilleurs limiers... Ce ne sont pas les plus discrets des assassins, mais pour retrouver une cible, personne ne les égal. Le plus grand se nomme Fell, le squelettique barbu, c'est Opnol, le petit rond, contrairement aux apparences, est très coriace, et se nomme Lakal, enfin le dernier, le chef, celui que tu verras toujours avec deux épées longues aux côtés, c'est Jiils." Aucun des hommes n'avait pipé mots, jaugeant Kithiara du regard. "Et elle, c'est Kithiara, la seule véritable tueuse que j'ai à mes ordres, même si beaucoup revendiquent ce titre." Les hommes se regardèrent, inexpressifs, puis ramenèrent leur attention sur Djzarko. "Vous savez déjà ce que vous avez à faire, mais vous allez avoir besoin d'elle pour retrouver la fille. Kithiara est, semble-t-il, la personne à l'avoir le plus vue depuis ces dix dernières années..."
Le dumkar retourna s'asseoir à son bureau. "Mais trêve de politesses, allez équiper vos chevaux pendant que je finis avec elle." Et les hommes sortirent, tacites.
"Il faut retrouver Arja sans qu'elle ne s'en rende compte, et ne surtout pas la tuer, à moins qu'elle ne nous mette en danger. Si elle bloque, il faudra lui donner un coup de pouce, mais discrètement, il ne faut pas qu'elle se rende compte qu'il s'agisse de toi. Tiens moi au courant de la suite par lettres, les relais répondent tous au nom de Felian Uildolpizinn. Prends ça pour le voyage..." en disant ces mots, le dumkars posa trois fenks d'argent sur la table et les fit glisser jusqu'à son interlocutrice, un doigt posé sur chacun. "Tu en auras besoin je pense, maintenant vas-y."
Nouvelle quête :
(Quête) De deux choses l'une... Chapitre II
Récompense : 150 PX
"Hier soir, notre nouvelle amie a prit mes demandes à la lettre. Tellement à la lettre qu'elle est partie le soir même, sans demander son reste. Ni aide. Même pas un cheval." Djkarko fit une moue suspicieuse, mais continua : "je l'avais faite suivre. Mais je ne pensais pas qu'elle volerait un cheval et partirait au grand galop par la route Nord. À pieds, mon sbire n'a rien pu faire, le temps qu'il enfourche son cheval, elle déjà trop loin."
Il laissa ses derniers mots en suspend. Sans rien ajouter, il alla dans un coin sombre de la pièce, et frappa quelque chose d'un geste mesuré. Un son étrange emplit alors l'espace. En scrutant attentivement l'obscurité, Kithiara pu voir un objet rond un peu plus grand qu'une tête, et qui semblait soutenu par une armature cubique trop fine pour qu'il ne s'agisse d'autre chose que de métal. Un gong dumkar. La vibration était si sourde qu'elle était presque inaudible, mais assez puissante pour traverser les murs jusqu'au reste de la bâtisse. Djzarko revint, et planta son regard dans les yeux de la jeune femme.
"Je comptais t'envoyer exterminer la tête du clan Illiunn, mais... retrouver cette blonde est beaucoup plus important. Elle a quelque chose d'anormal et je veux découvrir quoi." Alors qu'il finissait sa phrase, quelqu'un toqua à la porte avec un code similaire dans sa structure à celui qu'utilisais Kithiara. Djzarko s'approcha du mur contre lequel il avait son bureau et tira sur une corde, ce qui leva la traverse bloquant la porte. "Entrez." poussa-t-il assez fort pour qu'on l'entende depuis le couloir. La porte s'ouvrit, et quatre hommes pénétrèrent dans la pièce. La porte glissa toute seule vers l'ouverture - montée légèrement en pente - et le dumkar lâcha la corde, bloquant à nouveau l'accès.
"Voici mes meilleurs limiers... Ce ne sont pas les plus discrets des assassins, mais pour retrouver une cible, personne ne les égal. Le plus grand se nomme Fell, le squelettique barbu, c'est Opnol, le petit rond, contrairement aux apparences, est très coriace, et se nomme Lakal, enfin le dernier, le chef, celui que tu verras toujours avec deux épées longues aux côtés, c'est Jiils." Aucun des hommes n'avait pipé mots, jaugeant Kithiara du regard. "Et elle, c'est Kithiara, la seule véritable tueuse que j'ai à mes ordres, même si beaucoup revendiquent ce titre." Les hommes se regardèrent, inexpressifs, puis ramenèrent leur attention sur Djzarko. "Vous savez déjà ce que vous avez à faire, mais vous allez avoir besoin d'elle pour retrouver la fille. Kithiara est, semble-t-il, la personne à l'avoir le plus vue depuis ces dix dernières années..."
Le dumkar retourna s'asseoir à son bureau. "Mais trêve de politesses, allez équiper vos chevaux pendant que je finis avec elle." Et les hommes sortirent, tacites.
"Il faut retrouver Arja sans qu'elle ne s'en rende compte, et ne surtout pas la tuer, à moins qu'elle ne nous mette en danger. Si elle bloque, il faudra lui donner un coup de pouce, mais discrètement, il ne faut pas qu'elle se rende compte qu'il s'agisse de toi. Tiens moi au courant de la suite par lettres, les relais répondent tous au nom de Felian Uildolpizinn. Prends ça pour le voyage..." en disant ces mots, le dumkars posa trois fenks d'argent sur la table et les fit glisser jusqu'à son interlocutrice, un doigt posé sur chacun. "Tu en auras besoin je pense, maintenant vas-y."
Nouvelle quête :
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Récompense : 150 PX
Re: (Quête) De deux choses l'une... Chapitre II
Kithiara était abasourdie. Elle s'y était attendu à ce que cette petite garce de blonde lui fasse encore des problèmes. Elle entravait ses projets personnels.
"Je ne suis pas la nounou de cette petite peste de blonde" annonça t-elle avec vigueur. "Et puis si tes limiers sont si doués que ça pour trouver quelqu'un ils n'ont pas besoin de moi."
Djzarko grimaça de contrariété. Il devait s'y être attendu évidemment à ce que la guerrière brune fasse des difficultés.
"Nan, tu l'as déjà vue, eux non, tu sauras mieux que personne la reconnaître. Et puis Arja est le genre de personne à reconnaître immédiatement des individus qui la traquent. Les limiers seront là en soutient, et puis si jamais les choses venaient à se compliquer, ta présence sera indispensable pour calmer le jeu, tu es la seule personne qu'elle puisse écouter."
La chasseresse se posta sur la défensive, les mains sur les poignées de ses arbalètes. Son regard était menaçant. Même si elle avait eut le loisir pour cette mission elle était une chasseresse solitaire. Évidemment elle avait déjà travaillée en équipe, mais uniquement avec des individus qu'elle connaissait et qu'elle savait fiable. Bien sûr, si Djzarko lui confiait ces hommes, c'est qu'ils devaient connaître leur métier, mais Kithiara elle ne les connaissait pas.
"Je n'ai pas le temps pour ça...
_ Encore ta petite quête personnelle ? interrompit le Dumkar agacé.
_ Oui, je n'atteindrait le lieux où Arja est supposée être que dans 10 jours à cheval, 8 à bonne allure, sans compter le temps de la trouver ; hors l'ancien ami de mon père est en voyage pour affaire, je connais sa destination et il y sera dans 10 jours. Le timing est trop serré, et je n'aurais peut-être pas d'autres occasions"
Djzarko soupira.
"Tu cherche la vérité depuis bientôt 16 ans, cela peut bien attendre quelques jours de plus."
L'expression menaçante qu'adressa Kithiara à son intention était une réponse plus qu'éloquente. Il savait que la découverte de la vérité était la seule chose réellement importante aux yeux de la jeune femme, il était inutile de palabrer. Djzarko réfléchit quelques secondes, puis déclara :
"Écoute, elle n'a pris la route que dans la nuit, même si elle doit filer à bonne allure, peut être pourras tu la rattraper, une fois repérée, les limiers prendront la relève, mais je préférerait que se soit toi qui t'en charge. Au cas où l'ancien ami de ton père soit parti avant ton arrivé, je peu contacter un de mes espions dans la région et lui demander de placer un homme en filature, afin que tu ne perde pas sa trace.
_ J'ai déjà un homme sur le coup, répondit-elle.
_Alors où est le problème, tu ne devrait pas le perdre dans se cas là.
_Tu ne comprend pas, cela fait 16 ans que je cherche à savoir, et cet homme pourra sans aucun doute m'en révéler plus que tout ce que j'ai put découvrir en 16 ans. Je ne dois prendre aucun risque.
_C'est un être vivant pas un fantôme, il ne disparaîtra pas, surtout si c'est un homme d'affaires, il doit transporter avec lui des bagages très encombrant."
Kithiara soupira à son tour. Elle ne voulait pas se dresser contre le Dumkar, mais cette occasion était peut-être la seule avant longtemps, elle ne devait pas la laisser échapper. Elle prit une des décisions les plus difficiles de son existence :
"J'irais chercher cette petite garce blonde, mais je te préviens, tes hommes devront m'obéir au doigt et à l’œil, et à la première occasion, j'arrêterais la mission et laisserais la suite à tes limiers."
Elle ramassa les piécettes sur la table et fit brusquement demi-tour pour partir, lorsque Djzarko l'interrompit :
"Comment se nomme l'homme d'affaire ? Et où compte tu le retrouver ?" Voyant la mine suspicieuse par dessus son épaule de la chasseresse il ajouta : "Histoire d'être sûre qu'on ne le perde pas.
_Non, je ne veux voir aucun de tes hommes en travers de ma route Djzarko... ce n'est pas que je n'ai pas confiance en toi, mais je ne veux pas prendre le risque qu'un élément extérieur interfère avec ma mission."
Le Dumkar ne répondit rien, et se contenta de regarder la chasseresse partir. La lourde porte se referma lourdement. Kithiara ne faisait pas totalement confiance en son contact et ami, d'ailleurs elle ne faisait réellement confiance à personne, elle craignait que si jamais Djzarko mette la main sur l'identité de l'ami de son père, il essaye de l'empêcher de l'attraper. La raison qui pouvait le motiver à agir ainsi contre elle était simple : une foi une large part de la vérité découverte sur sa famille, elle allait d'avantage encore se concentrer à découvrir le reste, et allait être encore moins à la disposition du Dumkar. Peut-être même qu'il ne voulait pas qu'elle découvre la vérité parce que cette vérité le concernait lui aussi, peut être était-il mêlé au massacre de sa famille, et que depuis le début il savait qui elle était et qu'il escomptait s'en faire un pion. Elle avait envisagée cette éventualité depuis les toutes premières minutes de leurs rencontre, elle savait que cela relevait beaucoup de la paranoïa, mais cette dernière lui avait toujours beaucoup servie.
Djzarko ne pouvait pas découvrir qui était l'homme d'affaire, elle n'avait rien dit à son sujet, il ne savait pas qui il était, ni où il allait, il ne pouvait pas non plus mettre la main sur l'agent de Kithiara, elle en avait trop, et même si le Dumkar avait put découvrir leur identité à tous, cela mettrait trop de temps pour qu'il les repasse tous en vue.
Alors qu'elle franchissait la porte, posant la botte dans la bout de la rue, elle rigola de l'ampleur de sa paranoïa maladive, même Djzarko, le seul homme qu'elle considérait comme un ami, elle se méfiait de lui, alors qu'il n'avait sans aucun doute rien à voir dans l'affaire de sa famille. Mais elle ne comptait pas non plus essayer d'étouffer ses doutes, c'était dans sa nature, elle se méfiait de tout le monde.
Les 4 limiers étaient déjà en scelle, prêts à partir, ils n'attendaient qu'elle. Kithiara détailla attentivement leur équipement. Aucune arme n'était visible, et elle ne doutait pas qu'ils en avaient de nombreuses sur eux, des couteaux, des dagues, des arbalètes de poing probablement ; le chef avait tout de même un couteau visible à la ceinture, histoire de ne pas paraître trop propre et honnête non plus. Ils revêtaient sans aucun doute des armure légères, tels que des cuirasses et des protection aux bras et aux jambes, mais ils étaient parfaitement dissimulés sous des vêtements de voyage civil. Il était quasiment impossible de deviner qui ils étaient en vrai, après tout, ce devaient être des professionnels expérimentés. Même une femme comme Arja ne risquait pas de repérer le subterfuge.
"Je dois allez prendre mes affaires, partez devant, je vous retrouve à la porte nord de la ville."
Les 4 limiers acquiescèrent et partirent en avant. La jeune femme attendit qu'ils soient hors de vue pour se mettre en route vers la taverne où elle résidait. Elle rumina sur tout le chemin sur les possibilité de rater l'occasion d'attraper l'homme d'affaire, il était peut probable qu'il lui échappe se rassura-t-elle. Elle pris tout son équipement de voyage arrivée à la taverne, ainsi qu'un arc en plus qu'elle accrocha à la scelle de son cheval. Elle partit au galop. Arrivée à la porte nord, les 4 limiers l'attendaient toujours en scelle à l'extérieur, elle leur fit signe au passage de la suivre sans ralentir sa course, et le petit groupe s'élança à la suite de Arja.
"Je ne suis pas la nounou de cette petite peste de blonde" annonça t-elle avec vigueur. "Et puis si tes limiers sont si doués que ça pour trouver quelqu'un ils n'ont pas besoin de moi."
Djzarko grimaça de contrariété. Il devait s'y être attendu évidemment à ce que la guerrière brune fasse des difficultés.
"Nan, tu l'as déjà vue, eux non, tu sauras mieux que personne la reconnaître. Et puis Arja est le genre de personne à reconnaître immédiatement des individus qui la traquent. Les limiers seront là en soutient, et puis si jamais les choses venaient à se compliquer, ta présence sera indispensable pour calmer le jeu, tu es la seule personne qu'elle puisse écouter."
La chasseresse se posta sur la défensive, les mains sur les poignées de ses arbalètes. Son regard était menaçant. Même si elle avait eut le loisir pour cette mission elle était une chasseresse solitaire. Évidemment elle avait déjà travaillée en équipe, mais uniquement avec des individus qu'elle connaissait et qu'elle savait fiable. Bien sûr, si Djzarko lui confiait ces hommes, c'est qu'ils devaient connaître leur métier, mais Kithiara elle ne les connaissait pas.
"Je n'ai pas le temps pour ça...
_ Encore ta petite quête personnelle ? interrompit le Dumkar agacé.
_ Oui, je n'atteindrait le lieux où Arja est supposée être que dans 10 jours à cheval, 8 à bonne allure, sans compter le temps de la trouver ; hors l'ancien ami de mon père est en voyage pour affaire, je connais sa destination et il y sera dans 10 jours. Le timing est trop serré, et je n'aurais peut-être pas d'autres occasions"
Djzarko soupira.
"Tu cherche la vérité depuis bientôt 16 ans, cela peut bien attendre quelques jours de plus."
L'expression menaçante qu'adressa Kithiara à son intention était une réponse plus qu'éloquente. Il savait que la découverte de la vérité était la seule chose réellement importante aux yeux de la jeune femme, il était inutile de palabrer. Djzarko réfléchit quelques secondes, puis déclara :
"Écoute, elle n'a pris la route que dans la nuit, même si elle doit filer à bonne allure, peut être pourras tu la rattraper, une fois repérée, les limiers prendront la relève, mais je préférerait que se soit toi qui t'en charge. Au cas où l'ancien ami de ton père soit parti avant ton arrivé, je peu contacter un de mes espions dans la région et lui demander de placer un homme en filature, afin que tu ne perde pas sa trace.
_ J'ai déjà un homme sur le coup, répondit-elle.
_Alors où est le problème, tu ne devrait pas le perdre dans se cas là.
_Tu ne comprend pas, cela fait 16 ans que je cherche à savoir, et cet homme pourra sans aucun doute m'en révéler plus que tout ce que j'ai put découvrir en 16 ans. Je ne dois prendre aucun risque.
_C'est un être vivant pas un fantôme, il ne disparaîtra pas, surtout si c'est un homme d'affaires, il doit transporter avec lui des bagages très encombrant."
Kithiara soupira à son tour. Elle ne voulait pas se dresser contre le Dumkar, mais cette occasion était peut-être la seule avant longtemps, elle ne devait pas la laisser échapper. Elle prit une des décisions les plus difficiles de son existence :
"J'irais chercher cette petite garce blonde, mais je te préviens, tes hommes devront m'obéir au doigt et à l’œil, et à la première occasion, j'arrêterais la mission et laisserais la suite à tes limiers."
Elle ramassa les piécettes sur la table et fit brusquement demi-tour pour partir, lorsque Djzarko l'interrompit :
"Comment se nomme l'homme d'affaire ? Et où compte tu le retrouver ?" Voyant la mine suspicieuse par dessus son épaule de la chasseresse il ajouta : "Histoire d'être sûre qu'on ne le perde pas.
_Non, je ne veux voir aucun de tes hommes en travers de ma route Djzarko... ce n'est pas que je n'ai pas confiance en toi, mais je ne veux pas prendre le risque qu'un élément extérieur interfère avec ma mission."
Le Dumkar ne répondit rien, et se contenta de regarder la chasseresse partir. La lourde porte se referma lourdement. Kithiara ne faisait pas totalement confiance en son contact et ami, d'ailleurs elle ne faisait réellement confiance à personne, elle craignait que si jamais Djzarko mette la main sur l'identité de l'ami de son père, il essaye de l'empêcher de l'attraper. La raison qui pouvait le motiver à agir ainsi contre elle était simple : une foi une large part de la vérité découverte sur sa famille, elle allait d'avantage encore se concentrer à découvrir le reste, et allait être encore moins à la disposition du Dumkar. Peut-être même qu'il ne voulait pas qu'elle découvre la vérité parce que cette vérité le concernait lui aussi, peut être était-il mêlé au massacre de sa famille, et que depuis le début il savait qui elle était et qu'il escomptait s'en faire un pion. Elle avait envisagée cette éventualité depuis les toutes premières minutes de leurs rencontre, elle savait que cela relevait beaucoup de la paranoïa, mais cette dernière lui avait toujours beaucoup servie.
Djzarko ne pouvait pas découvrir qui était l'homme d'affaire, elle n'avait rien dit à son sujet, il ne savait pas qui il était, ni où il allait, il ne pouvait pas non plus mettre la main sur l'agent de Kithiara, elle en avait trop, et même si le Dumkar avait put découvrir leur identité à tous, cela mettrait trop de temps pour qu'il les repasse tous en vue.
Alors qu'elle franchissait la porte, posant la botte dans la bout de la rue, elle rigola de l'ampleur de sa paranoïa maladive, même Djzarko, le seul homme qu'elle considérait comme un ami, elle se méfiait de lui, alors qu'il n'avait sans aucun doute rien à voir dans l'affaire de sa famille. Mais elle ne comptait pas non plus essayer d'étouffer ses doutes, c'était dans sa nature, elle se méfiait de tout le monde.
Les 4 limiers étaient déjà en scelle, prêts à partir, ils n'attendaient qu'elle. Kithiara détailla attentivement leur équipement. Aucune arme n'était visible, et elle ne doutait pas qu'ils en avaient de nombreuses sur eux, des couteaux, des dagues, des arbalètes de poing probablement ; le chef avait tout de même un couteau visible à la ceinture, histoire de ne pas paraître trop propre et honnête non plus. Ils revêtaient sans aucun doute des armure légères, tels que des cuirasses et des protection aux bras et aux jambes, mais ils étaient parfaitement dissimulés sous des vêtements de voyage civil. Il était quasiment impossible de deviner qui ils étaient en vrai, après tout, ce devaient être des professionnels expérimentés. Même une femme comme Arja ne risquait pas de repérer le subterfuge.
"Je dois allez prendre mes affaires, partez devant, je vous retrouve à la porte nord de la ville."
Les 4 limiers acquiescèrent et partirent en avant. La jeune femme attendit qu'ils soient hors de vue pour se mettre en route vers la taverne où elle résidait. Elle rumina sur tout le chemin sur les possibilité de rater l'occasion d'attraper l'homme d'affaire, il était peut probable qu'il lui échappe se rassura-t-elle. Elle pris tout son équipement de voyage arrivée à la taverne, ainsi qu'un arc en plus qu'elle accrocha à la scelle de son cheval. Elle partit au galop. Arrivée à la porte nord, les 4 limiers l'attendaient toujours en scelle à l'extérieur, elle leur fit signe au passage de la suivre sans ralentir sa course, et le petit groupe s'élança à la suite de Arja.
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