(Quête) De deux choses l'une.... Chapitre II [Suite]
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Re: (Quête) De deux choses l'une.... Chapitre II [Suite]
Quelque chose de tout à fait inattendu se passa. Alors que Kithiara jubilait intérieurement de voir Opnol plié en deux, le nez au creux de ses mains, elle ressentit une impression étrange au niveau du coude. Elle ne put relever le bras. Machinalement, pour tenter d'endiguer la vague d'angoisse qui déferla dans sa poitrine, elle porta sa deuxième main au niveau de l'anomalie. Son avant-bras avait une rotation sur lui de plusieurs dizaines de degrés de trop. Une émotion semblable à une douche froide s'empara d'elle.
Le chasseur, quant à lui, releva la tête et, libérant son visage révéla une blessure à l'arcade, juste à la base du nez. Il constata avec effarement que ce dernier avait eu raison du coude de son ancienne équipière. Plutôt que continuer un combat voué à la mort de l'une des parties, il saisit la bride de la monture de Jiils ; le sien ayant disparu dans la nuit ; et il quitta la scène en trottant juste assez vite pour ne pas que les deux autres ne le rattrapent.
Le chef de l'escouade était de nouveau debout, haletant, acculé, mais enragé. Il saisit fébrilement quelque chose à sa ceinture. Ses traits se déformèrent sous la douleur. Il dégaina, lentement. Sa difficulté insoutenable se lisait sur son visage, et, alors que la pointe d'un poignard quittait son fourreau, quelque chose s'éteint dans ses yeux. Il se tourna vers Kithiara.
Le chasseur, quant à lui, releva la tête et, libérant son visage révéla une blessure à l'arcade, juste à la base du nez. Il constata avec effarement que ce dernier avait eu raison du coude de son ancienne équipière. Plutôt que continuer un combat voué à la mort de l'une des parties, il saisit la bride de la monture de Jiils ; le sien ayant disparu dans la nuit ; et il quitta la scène en trottant juste assez vite pour ne pas que les deux autres ne le rattrapent.
Le chef de l'escouade était de nouveau debout, haletant, acculé, mais enragé. Il saisit fébrilement quelque chose à sa ceinture. Ses traits se déformèrent sous la douleur. Il dégaina, lentement. Sa difficulté insoutenable se lisait sur son visage, et, alors que la pointe d'un poignard quittait son fourreau, quelque chose s'éteint dans ses yeux. Il se tourna vers Kithiara.
Re: (Quête) De deux choses l'une.... Chapitre II [Suite]
La douleur lui traversa le bras que lorsqu'elle se rendit compte qu'elle s'était déboitée le coude. Elle sentit une vague d'adrénaline provoquée par la frayeur. L'espace d'un instant, elle s'imagina ne plus jamais pouvoir se servir de son bras. Puis elle réalisa qu'elle était simplement sous le choc. Un os déboité, cela se remet en place, et ensuite tout redevient comme avant, ou du moins quasiment. Elle s'écarta promptement de Jiils, portant sa main instinctivement à son bras blessé, geste qui ne fit que accroitre la douleur, lui arrachant un gémissement sourd. Et alors que le limier se relevait péniblement et avec beaucoup de difficulté, elle chercha son wakizashi qui lui avait échappé des mains au cour de sa chute de cheval. Elle perçut un éclat brillant dans le noir : la lame... Elle se précipita dessus, s'empara de son arme, et vint à la rencontre de Jiils, la main ferme, une nouvelle force trouvée dans la souffrance l'aidant à surmonter cet ultime effort.
Au moment où Jiils se retournait pour faire fasse à la chasseresse, la lame du sabre court lui trancha les tendons du poignet tenant son poignard. La main s'ouvrit, et la lame chuta au sol. Le regard devenant vide du bandit se posa sur sa main pendante, et une nouvelle douleur lui déchira le jarret droit, accompagné du bruit caractéristique de la chair tranchée. Il chuta lourdement au sol, et plus par cruauté gratuite que par précaution, la jeune femme lui trancha également le tendon d’Achille de son autre jambe, lui arrachant une nouvelle plainte.
Kithiara se redressa, épuisée autant par le combat en lui même que par sa blessure, et chercha Opnol du regard. Le dernier ennemi avait disparu, la monture de Jiils aussi... La jeune femme jura intérieurement, et soupira profondément en s'accordant de s'écrouler à genou aux côtés de son adversaire de la soirée le plus coriace qui se tortillait mollement de douleur au sol, à la limite de l'évanouissement. La jeune femme le fixa, et n'éprouva aucune compassion, ni regret. Elle s'accorda quelques secondes pour récupérer, puis se releva, et vint se placer au dessus de sa prochaine victime. Elle lui ouvrit les vêtements sur le torse, mettant sa peau à nue, avec laquelle elle vint mettre en contact la pointe de son arme, l'enfonçant délicatement au sommet du sternum afin de ne déchirer que l'épiderme.
"Tu n'aurais pas dut me provoquer comme tu l'as fait" déclara t-elle sur un ton froid." Je savais parfaitement ce que je faisait en révélant ouvertement à ces voyageurs que nous cherchions une personne en particuliers."
Alors qu'elle parlait, elle traçait une incision précise sur toute la longueur du corps du pauvre limier, qui était dans un état tel qu'il ne devait peut être même plus comprendre ce qu'elle disait, ni sentir la lame l'éventrer lentement.
"Tu croyais que j'étais juste une femme débile, incapable de réfléchir, alors que tu ne savais même pas après qui tu courrais. Moi je sais. Je sais que Arya à toujours été seule, qu'elle fuit tout être vivant communément appelé humain ; elle ne se serait jamais approchée de ce camp, ni n'aurait parlée à qui que se soit, ce que j'ai fais ne comportait aucun risque..."
La jeune femme avait pratiquée une incision de la base du cou à l'aine.
"Et tu t'es senti agressé parce qu’une femme a osée prendre une initiative sans ton consentement... Je ne suis pas une catin, ni une "vide couilles"... je suis la femme qui t'as tué."
Sa voix était glacée. Le visage crispé en une expression malsaine de cruauté, elle agrippa la peau pâle du mourant, et ouvrit son abdomen, mettant à l'air libre la poche intestinale. Il ne bougeait quasiment déjà plus, mais cela ne porta aucune atteinte à la détermination de la jeune femme, qui ouvrit soigneusement la fine membrane. En un gargouillis écœurant, les intestins commencèrent à s'étendre hors du ventre meurtri. Kithiara s'éloigna avant que l'odeur infecte lui agresse les narines.
Elle se redressa, levant la tête au ciel, fermant les yeux, prenant une profonde inspiration d'air frais qui lui fit le plus grand bien, lui faisant presque oublier la douleur à son bras. Elle rassembla ses pensées en un schéma cohérent : son cheval était mort, celui de Jiils avait disparut ainsi que celui de Opnol et de Fell. La monture de Lakal s'était éloigné de plusieurs dizaines de mètres sans aucun doute apeuré par l'agitation, et broutait l'herbe tranquillement. Elle avait tué 3 des limiers, le quatrième s'était échappé, il pouvait à l'avenir lui poser des problèmes, elle devait le retrouver et l'éliminer. Mais avant cela elle devait déjà remettre son avant-bras en place. Elle savait comment s'y prendre, mais au préalable elle s'attacha à récupérer toutes ses armes, se sentant atrocement vulnérable sans elles. Puis elle vint devant la dépouille de son ancienne monture, et un sourire mélancolique se dessina sur ses lèvres. La pauvre bête avait été d'une aide précieuse au cour de ces dernières années, mais confronté à cette vie tumultueuse, il avait bien fallut qu'il se fasse tuer un jour ou l'autre.
Jiils lui avait porté un coup d'une grande précision qui relevait sans doute beaucoup de la chance. Mais Kithiara ne pouvait nier qu'il avait été un adversaire difficile, qui avait bien faillit avoir raison d'elle. La jeune Ulglimm décida qu'elle n'avait plus de temps à perdre, elle attacha la bride de son cheval à son poignet, posa un pied sur sa nuque, pris une profonde inspiration... et tira d'un coup sec de tout son poids sur son avant-bras blessé.
[remise en place de l'os : dex (9) difficulté 3]
[résistance à la douleur : const (6) difficulté 3]
Au moment où Jiils se retournait pour faire fasse à la chasseresse, la lame du sabre court lui trancha les tendons du poignet tenant son poignard. La main s'ouvrit, et la lame chuta au sol. Le regard devenant vide du bandit se posa sur sa main pendante, et une nouvelle douleur lui déchira le jarret droit, accompagné du bruit caractéristique de la chair tranchée. Il chuta lourdement au sol, et plus par cruauté gratuite que par précaution, la jeune femme lui trancha également le tendon d’Achille de son autre jambe, lui arrachant une nouvelle plainte.
Kithiara se redressa, épuisée autant par le combat en lui même que par sa blessure, et chercha Opnol du regard. Le dernier ennemi avait disparu, la monture de Jiils aussi... La jeune femme jura intérieurement, et soupira profondément en s'accordant de s'écrouler à genou aux côtés de son adversaire de la soirée le plus coriace qui se tortillait mollement de douleur au sol, à la limite de l'évanouissement. La jeune femme le fixa, et n'éprouva aucune compassion, ni regret. Elle s'accorda quelques secondes pour récupérer, puis se releva, et vint se placer au dessus de sa prochaine victime. Elle lui ouvrit les vêtements sur le torse, mettant sa peau à nue, avec laquelle elle vint mettre en contact la pointe de son arme, l'enfonçant délicatement au sommet du sternum afin de ne déchirer que l'épiderme.
"Tu n'aurais pas dut me provoquer comme tu l'as fait" déclara t-elle sur un ton froid." Je savais parfaitement ce que je faisait en révélant ouvertement à ces voyageurs que nous cherchions une personne en particuliers."
Alors qu'elle parlait, elle traçait une incision précise sur toute la longueur du corps du pauvre limier, qui était dans un état tel qu'il ne devait peut être même plus comprendre ce qu'elle disait, ni sentir la lame l'éventrer lentement.
"Tu croyais que j'étais juste une femme débile, incapable de réfléchir, alors que tu ne savais même pas après qui tu courrais. Moi je sais. Je sais que Arya à toujours été seule, qu'elle fuit tout être vivant communément appelé humain ; elle ne se serait jamais approchée de ce camp, ni n'aurait parlée à qui que se soit, ce que j'ai fais ne comportait aucun risque..."
La jeune femme avait pratiquée une incision de la base du cou à l'aine.
"Et tu t'es senti agressé parce qu’une femme a osée prendre une initiative sans ton consentement... Je ne suis pas une catin, ni une "vide couilles"... je suis la femme qui t'as tué."
Sa voix était glacée. Le visage crispé en une expression malsaine de cruauté, elle agrippa la peau pâle du mourant, et ouvrit son abdomen, mettant à l'air libre la poche intestinale. Il ne bougeait quasiment déjà plus, mais cela ne porta aucune atteinte à la détermination de la jeune femme, qui ouvrit soigneusement la fine membrane. En un gargouillis écœurant, les intestins commencèrent à s'étendre hors du ventre meurtri. Kithiara s'éloigna avant que l'odeur infecte lui agresse les narines.
Elle se redressa, levant la tête au ciel, fermant les yeux, prenant une profonde inspiration d'air frais qui lui fit le plus grand bien, lui faisant presque oublier la douleur à son bras. Elle rassembla ses pensées en un schéma cohérent : son cheval était mort, celui de Jiils avait disparut ainsi que celui de Opnol et de Fell. La monture de Lakal s'était éloigné de plusieurs dizaines de mètres sans aucun doute apeuré par l'agitation, et broutait l'herbe tranquillement. Elle avait tué 3 des limiers, le quatrième s'était échappé, il pouvait à l'avenir lui poser des problèmes, elle devait le retrouver et l'éliminer. Mais avant cela elle devait déjà remettre son avant-bras en place. Elle savait comment s'y prendre, mais au préalable elle s'attacha à récupérer toutes ses armes, se sentant atrocement vulnérable sans elles. Puis elle vint devant la dépouille de son ancienne monture, et un sourire mélancolique se dessina sur ses lèvres. La pauvre bête avait été d'une aide précieuse au cour de ces dernières années, mais confronté à cette vie tumultueuse, il avait bien fallut qu'il se fasse tuer un jour ou l'autre.
Jiils lui avait porté un coup d'une grande précision qui relevait sans doute beaucoup de la chance. Mais Kithiara ne pouvait nier qu'il avait été un adversaire difficile, qui avait bien faillit avoir raison d'elle. La jeune Ulglimm décida qu'elle n'avait plus de temps à perdre, elle attacha la bride de son cheval à son poignet, posa un pied sur sa nuque, pris une profonde inspiration... et tira d'un coup sec de tout son poids sur son avant-bras blessé.
[remise en place de l'os : dex (9) difficulté 3]
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Dernière édition par Gojira le Ven 15 Fév 2013 - 23:53, édité 1 fois
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Re: (Quête) De deux choses l'une.... Chapitre II [Suite]
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Re: (Quête) De deux choses l'une.... Chapitre II [Suite]
Tu prends beaucoup de libertés scénaristiques, toi aussi, mais certes, c'est bien le jeu. En revanche, pour les quelques jets importants, il est de mon ressort de choisir.
Ici: jet de force (5) difficulté 3 et jet de force mentale (8 ) difficulté 4.
Ici: jet de force (5) difficulté 3 et jet de force mentale (8 ) difficulté 4.
Re: (Quête) De deux choses l'une.... Chapitre II [Suite]
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Re: (Quête) De deux choses l'une.... Chapitre II [Suite]
Kithiara laissa échapper un cri de souffrance... en vain. Son avant-bras n'avait pas retrouvé son angle habituel, et elle gisait au sol à demi-consciente, le poignet encore attaché au harnais du cheval. Elle respira difficilement, essoufflée non pas pas l'effort mais par la douleur. Pendant un temps qui lui parut infini, elle resta immobile, à attendre que son bras s'engourdisse pour pouvoir le retirer sans risquer une nouvelle attaque brutale à son seuil de résistance. Puis la jeune femme se détacha, s'empara de 4 flèches de son carquois fixé à la scelle de la dépouille de son destrier, et se fit une atèle à l'aide des brides de se dernier. Elle grimaça de douleur. Elle n'avait pas la force pour une autre tentative, mais il lui fallait remettre son bras en place au plus vite, mais elle avait besoin de quelqu'un pour ça.
Elle maudit Djzarko de l'avoir envoyé sur cette mission qui ne lui tenait pas à cœur, et qui plus est en lui confiant une bande de soudards de la pire espèce. Depuis le début elle avait pressenti que cela se passerait mal. La jeune femme pensa à Arja, et se dit qu'elle lui devait à présent une fière chandelle, sans le vouloir, Kithiara lui avait fournis le moyen d'être tranquille pendant encore un moment. Puis la Ulglimm sentit une pointe de regret la tirailler... le Dumkar n'allait pas apprécier qu'elle ait massacrée son équipe de limiers, même si un était toujours en vie pour le moment. Elle réfléchit un instant, se demandant si il fallait se lancer à la poursuite de Opnol avec se bras mal en point, ou bien renoncer et chercher de l'aide (chose qui la rebutait amèrement).
Pour l'heure, son bras était relativement immobilisé et inutilisable, la douleur était redevenue supportable. Elle s'avança vers le grand cheval de Lakal qui broutait l'herbe paisiblement. L'animal releva la tête à son approche, et observa cet individus qui n'était pas son cavalier habituel s'approcher avec calme et assurance. Les oreilles du fière étalons eurent un soubresaut, signe de sentiment d'insécurité, ou de curiosité. La jeune femme pris toutes ses précautions pour s'en approcher. Sa main droite effleura le mors, et caressa le museau. A ce contact, l'animal eut un mouvement de recul en pouffant, et se détendit au deuxième essais. Kithiara caressa la tête de l'animal, l’apaisant lui et elle même au passage. Puis elle agrippa la bride et l'emmena sur le lieu du combat.
Elle déchira un morceau de tissu de la chemise de Fell, et se boucha le nez et la bouche avec en l'attachant comme un foulard, pour aller récupérer son carreau d'arbalète toujours fiché dans le bras de la dépouille éviscérée de Jiils. L'autre trait qui s'était perdu dans la nuit lorsqu'elle manqua le tir visant l’œil du cheval de Jiils n'était pas retrouvable dans l'obscurité, en tout cas pas sans perdre un temps considérable. Elle décida donc de l'abandonner, de toute façon il lui restait encore 8 carreaux en réserve. Elle fouilla les dépouilles des limiers, et trouva 2 autres arbalètes de poings sur le corps de Lakal. Elles étaient de bonne facture avec le même système de rétractation des bras métalliques de l'arc, mais moins puissantes que celles de la chasseresse qui étaient faites pour tuer, et infliger le maximum de dommage. Les deux armes furent rangées sous les aisselles de la jeune femme, à l'aide du baudrier de leur ancien propriétaire ; un dispositif intéressant et fort pratique. Puis elle récupéra également les sabres du chef du groupe. Ce n'était pas son arme de prédilection mais le style de combat se rapprochait de celui dont elle était accommodée, et elle pouvait toujours en avoir recours. Elle les accrocha à la scelle du grand destrier avec son arc et son carquois.
Le moment était venu de se lancer à la poursuite de Opnol. Elle n'avait pas vue par où il s'était enfuis, mais avait vue où il s'était trouvé avant de disparaître, et la solution la plus logique eut été de partir dans la direction opposée des combats, ce qui lui donna une première direction. Alors qu'elle avançait au trot dans la plaine, elle remarqua que la lune était déjà haut dans le ciel, et que si Opnol allait sans doute chevaucher toute la nuit pour s'éloigner un maximum de Kithiara, il allait fatiguer son cheval qui allait s'en trouver fort diminuer le lendemain. En pleine nuit il était difficile de le repérer, il pourrait très bien se ratatiner dans les broussaille à quelques mètres d'elle qu'elle pourrait ne pas le voir. Elle décida donc de trouver un endroit sûre ou passer la nuit, et de reprendre la poursuite le lendemain.
Elle chevaucha pendant plusieurs minutes, puis trouva un bosquet. Elle s'y dirigea, il n'y avait rien là bas. Elle attacha la monture à un arbre, dissimula l'arc et les sabres dans le sous bois, et partit s'installer à la lisière du petit bois, cachée dans les broussailles et sous un feuillage épais. Son bras la lançait à nouveau, irritant sa patience, et elle décida de retenter de le remettre elle même en place, au mieux elle allait y arriver sans s'infliger une souffrance insoutenable ; au pire... elle préférait ne pas songer à cette solution là... Elle détacha l'atèle, fixa son poignet à une solide branche, et retenta l'expérience.
[Force (5)]
[Force mental (8)]
Elle maudit Djzarko de l'avoir envoyé sur cette mission qui ne lui tenait pas à cœur, et qui plus est en lui confiant une bande de soudards de la pire espèce. Depuis le début elle avait pressenti que cela se passerait mal. La jeune femme pensa à Arja, et se dit qu'elle lui devait à présent une fière chandelle, sans le vouloir, Kithiara lui avait fournis le moyen d'être tranquille pendant encore un moment. Puis la Ulglimm sentit une pointe de regret la tirailler... le Dumkar n'allait pas apprécier qu'elle ait massacrée son équipe de limiers, même si un était toujours en vie pour le moment. Elle réfléchit un instant, se demandant si il fallait se lancer à la poursuite de Opnol avec se bras mal en point, ou bien renoncer et chercher de l'aide (chose qui la rebutait amèrement).
Pour l'heure, son bras était relativement immobilisé et inutilisable, la douleur était redevenue supportable. Elle s'avança vers le grand cheval de Lakal qui broutait l'herbe paisiblement. L'animal releva la tête à son approche, et observa cet individus qui n'était pas son cavalier habituel s'approcher avec calme et assurance. Les oreilles du fière étalons eurent un soubresaut, signe de sentiment d'insécurité, ou de curiosité. La jeune femme pris toutes ses précautions pour s'en approcher. Sa main droite effleura le mors, et caressa le museau. A ce contact, l'animal eut un mouvement de recul en pouffant, et se détendit au deuxième essais. Kithiara caressa la tête de l'animal, l’apaisant lui et elle même au passage. Puis elle agrippa la bride et l'emmena sur le lieu du combat.
Elle déchira un morceau de tissu de la chemise de Fell, et se boucha le nez et la bouche avec en l'attachant comme un foulard, pour aller récupérer son carreau d'arbalète toujours fiché dans le bras de la dépouille éviscérée de Jiils. L'autre trait qui s'était perdu dans la nuit lorsqu'elle manqua le tir visant l’œil du cheval de Jiils n'était pas retrouvable dans l'obscurité, en tout cas pas sans perdre un temps considérable. Elle décida donc de l'abandonner, de toute façon il lui restait encore 8 carreaux en réserve. Elle fouilla les dépouilles des limiers, et trouva 2 autres arbalètes de poings sur le corps de Lakal. Elles étaient de bonne facture avec le même système de rétractation des bras métalliques de l'arc, mais moins puissantes que celles de la chasseresse qui étaient faites pour tuer, et infliger le maximum de dommage. Les deux armes furent rangées sous les aisselles de la jeune femme, à l'aide du baudrier de leur ancien propriétaire ; un dispositif intéressant et fort pratique. Puis elle récupéra également les sabres du chef du groupe. Ce n'était pas son arme de prédilection mais le style de combat se rapprochait de celui dont elle était accommodée, et elle pouvait toujours en avoir recours. Elle les accrocha à la scelle du grand destrier avec son arc et son carquois.
Le moment était venu de se lancer à la poursuite de Opnol. Elle n'avait pas vue par où il s'était enfuis, mais avait vue où il s'était trouvé avant de disparaître, et la solution la plus logique eut été de partir dans la direction opposée des combats, ce qui lui donna une première direction. Alors qu'elle avançait au trot dans la plaine, elle remarqua que la lune était déjà haut dans le ciel, et que si Opnol allait sans doute chevaucher toute la nuit pour s'éloigner un maximum de Kithiara, il allait fatiguer son cheval qui allait s'en trouver fort diminuer le lendemain. En pleine nuit il était difficile de le repérer, il pourrait très bien se ratatiner dans les broussaille à quelques mètres d'elle qu'elle pourrait ne pas le voir. Elle décida donc de trouver un endroit sûre ou passer la nuit, et de reprendre la poursuite le lendemain.
Elle chevaucha pendant plusieurs minutes, puis trouva un bosquet. Elle s'y dirigea, il n'y avait rien là bas. Elle attacha la monture à un arbre, dissimula l'arc et les sabres dans le sous bois, et partit s'installer à la lisière du petit bois, cachée dans les broussailles et sous un feuillage épais. Son bras la lançait à nouveau, irritant sa patience, et elle décida de retenter de le remettre elle même en place, au mieux elle allait y arriver sans s'infliger une souffrance insoutenable ; au pire... elle préférait ne pas songer à cette solution là... Elle détacha l'atèle, fixa son poignet à une solide branche, et retenta l'expérience.
[Force (5)]
[Force mental (8)]
Dernière édition par Gojira le Sam 16 Fév 2013 - 10:37, édité 4 fois
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Re: (Quête) De deux choses l'une.... Chapitre II [Suite]
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Re: (Quête) De deux choses l'une.... Chapitre II [Suite]
L'action ne lui procura qu'un léger picotement, mais le bras refusait obstinément de retrouver son angle normal. Kithiara pensa être arrivé à un état où elle ne sentait quasiment plus la douleur, ce qui redoubla sa détermination, elle s'énervait sur son membre défectueux, et se jeta en arrière le visage crispé dans une expression de colère.
[test de force (5)]
[test de force mentale (8)]
[test de force (5)]
[test de force mentale (8)]
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Re: (Quête) De deux choses l'une.... Chapitre II [Suite]
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Re: (Quête) De deux choses l'une.... Chapitre II [Suite]
La deuxième tentative ne fonctionna pas plus que la première. La troisième non plus. Son bras déboîté... le voir... sentir les tendons rouler entre les muscles à chaque mouvement. Kithiara ne ressentait plus la douleur... son corps, lui, ne semblait pas l'avoir oubliée. Une gerbe acide jaillit, sans aucun contrôle. Un goût de bile emplit la bouche de la jeune femme. Instinctivement, elle bloqua ses abdominaux, dans un simulacre de déglutition, mais le réflexe eut l'effet inverse de celui escompté, et un liquide chaud et agressif remonta son oesophage, et, inévitablement, elle se jeta en avant déverser le contenu visqueux de son estomac. Dans un spasme abdominal, elle vomit encore, et encore une troisième fois. Son nez la brûlait affreusement, et, imbibées de vomi, ses narines lui transmettaient un message nauséeux puissant. Kithiara ne put contenir la cinquième vague, qui ne fut qu'un misérable et difficile crachat de bile qui frappa sa glotte avant de descendre sa langue, puis de toucher l'humus avec le bruit caractéristique d'un liquide qui frappe un tapis de feuilles mortes.
Sans y réfléchir, car plus du tout en état de le faire, elle se leva. Elle ne put pas se dire pourquoi. Un étourdissement lui fit cligner des yeux, mais quant elle les rouvrit, de nombreuses tâches noires terminaient d'obscurcir le paysage. Elle secoua la tête pour les chasser. Une vague froide parcourut ses tempes. Elle tomba en avant, face contre terre, inconsciente avant d'avoir touché le sol. L'humus frais amorti sa chute à son insu.
Moite et froid, ce sont les mots qui décrivent le mieux son réveil. L'humidité forestière et la fraîcheur nocturne laissaient la très désagréable impression de ne pas avoir dormi. D'ailleurs, le matin pointait tout juste, elle n'avait surement pas pu se reposer plus de quelques heures. Un oiseau invisible poussait des cris perçants, répondant à un congénère, dans un bosquet éloigné. En essayant de se relever, la jeune chasseuse se rappela à ses dépend que l'un de ses bras était hors service. Elle retomba dans les feuilles humides et partiellement pourries. Il s'agissait bien là de la seule odeur de pourriture agréable au monde, et elle l'aurait été si le tapis d'humus n'était pas recouvert d'un vomi à l'odeur prononcé. À cette simple odeur, elle fut secouée d'un haut-le-coeur. C'est alors qu'elle entendit une voix.
L'oiseau ne l'avait pas réveillé ; il chantait peut être déjà cette nuit. C'était une voix d'homme. Un homme braillard, et, après réflexion, ils devaient être deux, si ce n'est plus. Un éclat de voix tétanisa Kithiara : "Y'en a une là !", s'était exclamé une personne qui se tenait dans son dos. Elle porta vivement ses mains à ses armes, mais un talon lui plaqua le visage contre le sol en prenant appuie sur sa nuque.
"Bouge pas toi !" hurla le détenteur du talon, visiblement surexcité. Elle ne savait de l'homme que deux choses : sa voix était aigue et légèrement rocailleuse, et la semelle de sa botte, terreuse.
Sans y réfléchir, car plus du tout en état de le faire, elle se leva. Elle ne put pas se dire pourquoi. Un étourdissement lui fit cligner des yeux, mais quant elle les rouvrit, de nombreuses tâches noires terminaient d'obscurcir le paysage. Elle secoua la tête pour les chasser. Une vague froide parcourut ses tempes. Elle tomba en avant, face contre terre, inconsciente avant d'avoir touché le sol. L'humus frais amorti sa chute à son insu.
Moite et froid, ce sont les mots qui décrivent le mieux son réveil. L'humidité forestière et la fraîcheur nocturne laissaient la très désagréable impression de ne pas avoir dormi. D'ailleurs, le matin pointait tout juste, elle n'avait surement pas pu se reposer plus de quelques heures. Un oiseau invisible poussait des cris perçants, répondant à un congénère, dans un bosquet éloigné. En essayant de se relever, la jeune chasseuse se rappela à ses dépend que l'un de ses bras était hors service. Elle retomba dans les feuilles humides et partiellement pourries. Il s'agissait bien là de la seule odeur de pourriture agréable au monde, et elle l'aurait été si le tapis d'humus n'était pas recouvert d'un vomi à l'odeur prononcé. À cette simple odeur, elle fut secouée d'un haut-le-coeur. C'est alors qu'elle entendit une voix.
L'oiseau ne l'avait pas réveillé ; il chantait peut être déjà cette nuit. C'était une voix d'homme. Un homme braillard, et, après réflexion, ils devaient être deux, si ce n'est plus. Un éclat de voix tétanisa Kithiara : "Y'en a une là !", s'était exclamé une personne qui se tenait dans son dos. Elle porta vivement ses mains à ses armes, mais un talon lui plaqua le visage contre le sol en prenant appuie sur sa nuque.
"Bouge pas toi !" hurla le détenteur du talon, visiblement surexcité. Elle ne savait de l'homme que deux choses : sa voix était aigue et légèrement rocailleuse, et la semelle de sa botte, terreuse.
Re: (Quête) De deux choses l'une.... Chapitre II [Suite]
Cela devait être une blague, ou elle devait rêver, jamais de toute sa vie elle n'avait eut si peu de chance en un délais si court. Elle en vint même à se dire si une quelconque entité maligne s'amusait de la mettre constamment en difficulté, lui faisant rater des coups qu'elle aurait normalement dut réussir avec autant de facilité que avancer un pas devant l'autre. Mais ce n'était pas un rêve, la pression exercée sur sa nuque par la botte était bien réelle. Une violente impulsion de colère faillit la faire tenter de trancher la jambe de cet impudent, pour ensuite lui obstruer la trachée avec son propre fémur... mais elle parvint à se maîtriser, elle avait un sévère handicap et cet individu risquait du lui briser les cervicales s'il appuyait plus fort. Elle ne savait pas qui ils étaient, mais ce qu'elle savait, c'est que tôt ou tard, ils payeraient pour ça. En attendant, elle conserva son calme, et déclara sans cacher son agacement :
"C'est interdit de dormir ici ?!"
"C'est interdit de dormir ici ?!"
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Re: (Quête) De deux choses l'une.... Chapitre II [Suite]
La question de la jeune femme étonna le propriétaire de la botte. Il dodelina de la tête - bien qu'elle ne put le voir - ne sachant quoi répondre. Ses compagnons arrivèrent en courant, et, à leur vue, il ôta sa semelle du cou de la jeune femme, lui laissant à l'endroit une trace de boue épaisse, et recula d'un pas. Les deux autres arrivèrent face à Kithiara. Ils n'avaient pas l'air de soldats, ni même de roublards. Ils arboraient cependant de petits glaives, et semblaient ne plus savoir où donner de la tête. Ils regardèrent la chasseresse, sans rien lui dire, comme s'il s'agissait d'un cadavre.
"Gholul est parti chercher la garde de Dlumil, au moins personne ne nous accusera !" s'exclama l'un des deux.
Une vague de lassitude s'empara du corps du seul être féminin du groupe.
"Gholul est parti chercher la garde de Dlumil, au moins personne ne nous accusera !" s'exclama l'un des deux.
Une vague de lassitude s'empara du corps du seul être féminin du groupe.
Re: (Quête) De deux choses l'une.... Chapitre II [Suite]
Kithiara réalisa alors que malgré la brutalité du premier individu, ils ne semblaient pas lui vouloir de mal. Elle rassembla les ultimes forces qui lui restaient pour se relever sur ses pieds d'un coup, à l'aide d'une impulsion de son bras valide. Les 3 hommes sursautèrent et n'eurent pas le reflex du guerrier ou de l'assassin de porter leur main à leurs armes pour parer toute éventualité. Mais qui étaient-ils donc ?
La jeune femme recula de 3 pas pour ce placer face aux trois inconnus, et porta instinctivement la main à la poignée de son arbalète. L'un des hommes se plia légèrement en avant, tendant des mains bienveillante vers elle, lui signifiant qu'elle n'avait rien à craindre d'eux. La brune repris son souffle avec une difficulté alarmante, la seule action de se lever précipitamment l'avait épuisé. Et son allure faisait peine à voir. On pouvait deviner sans mal qu'elle avait dérouillée cette nuit. Son bras était toujours tordu d'une manière inhabituelle, quoi que moins qu'à l'origine, ces trois tentatives infructueuses avaient échouée à le remettre en place totalement, mais seulement à moitié, ce qui n'était déjà pas mal. La totalité de son corps était souillé par la boue et l'immonde matière orangée qu'elle avait régurgité avant de s'évanouir. Son visage plutôt beau à l'accoutumée, malgré la froideur du personnage qui transparaissait sur son expression, était dorénavant méconnaissable, et ses cheveux maculés des mêmes immondices. On aurait put la confondre avec un homme de dos, sans doute ce qu'il c'était produit d'ailleurs.
Elle laissa passer quelques secondes pour reprendre son souffle, alors que les trois hommes l’auscultaient de la tête aux pieds avec dégout et étonnement.
"Qui êtes-vous ?" s'enquit-elle d'une voix plus faible que ce qu'elle aurait souhaitée et enrouée.
La jeune femme recula de 3 pas pour ce placer face aux trois inconnus, et porta instinctivement la main à la poignée de son arbalète. L'un des hommes se plia légèrement en avant, tendant des mains bienveillante vers elle, lui signifiant qu'elle n'avait rien à craindre d'eux. La brune repris son souffle avec une difficulté alarmante, la seule action de se lever précipitamment l'avait épuisé. Et son allure faisait peine à voir. On pouvait deviner sans mal qu'elle avait dérouillée cette nuit. Son bras était toujours tordu d'une manière inhabituelle, quoi que moins qu'à l'origine, ces trois tentatives infructueuses avaient échouée à le remettre en place totalement, mais seulement à moitié, ce qui n'était déjà pas mal. La totalité de son corps était souillé par la boue et l'immonde matière orangée qu'elle avait régurgité avant de s'évanouir. Son visage plutôt beau à l'accoutumée, malgré la froideur du personnage qui transparaissait sur son expression, était dorénavant méconnaissable, et ses cheveux maculés des mêmes immondices. On aurait put la confondre avec un homme de dos, sans doute ce qu'il c'était produit d'ailleurs.
Elle laissa passer quelques secondes pour reprendre son souffle, alors que les trois hommes l’auscultaient de la tête aux pieds avec dégout et étonnement.
"Qui êtes-vous ?" s'enquit-elle d'une voix plus faible que ce qu'elle aurait souhaitée et enrouée.
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Re: (Quête) De deux choses l'une.... Chapitre II [Suite]
Les hommes se lancèrent des regards hésitants, ne voulant pas la quitter des yeux, ce qui produisait un nombre impressionnant d'aller-retour de leurs pupilles entre eux et elle. L'un des hommes fit un pas en avant, mais remarqua qu'elle avait la main sur l'arbalète, et s'arrêta soudainement, comme frappé d'immobilité.
"On n'vous veut pas d'mal mad'moiselle..." jura l'un de ceux qui étaient resté derrière.
Leurs armes pendaient contre leurs cuisses, à peines retenues par leurs mains. Malgré le massacre apparent de la nuit dernière, aucun ne semblait croire qu'elle représentait une menace directe.
"V'nez avec nous, on va vous r'mett' sur pieds." Proposa celui qui s'était avancé. Il n'eut pas le temps d'indiquer le chemin qu'un grondement sourd et caractéristique mit un terme à la conversation. Les trois froncèrent les sourcils en relevant la tête, à la manière de chiens qui orientent leurs oreilles pour mieux entendre. L'un d'eux paniqua et sortit du bosquet en courant, quittant du même coup le champ de vision des autres.
Le grondement s'intensifiait, et chaque coup de sabot sur la route était audible. "Allez 'faut pas traîner, on va prend' du souci !" s'exclama le gros barbu qui était jusqu'ici resté silencieux. "Dans la forêt, les ch'vaux pourront pas v'nir !" Et il s'élança, attrapant au passage le poignet de Kithiara, avec la grâce toute réservée aux ventres-à-bière en pleine course. Le troisième les suivi. Malgré son air pataud, le barbu était ferme, et Kithiara n'eut pas le temps de se débattre, traînée en direction opposée de ce qui semblait être un détachement de gardes.
Il s'ensuivit alors une course éperdue dans la forêt, et Kithiara, même si elle était déjà à bout souffle, était tirée par son protecteur houblonné. L'autre, qui la talonnait, ne cessait de répéter entre deux halètements qu'il fallait "prend' du souci". De manière étrange, le bruit des sabots n'avait pas quitté les trois coureurs. La jeune femme regarda à sa gauche, et distingua, entre les arbres, la lisière, que trois cavaliers vêtus de robes argentées et de casques aux panaches flottants dans le vent. C'était des Gardes Blancs. Ils coururent ainsi plusieurs minutes avant que le gros ne tombe soudainement à genoux, incapable de continuer, entraînant son fardeau dans sa chute. Le troisième essayait de les relever lorsque les cavaliers pénétrèrent le sous-bois et arrivèrent à leur hauteur.
"Silence de fourreau ! Et restez à genoux !"
La première expression était d'utilisation exclusive de la garde de Dlumil pour indiquer à un appréhendé de ne pas arborer d'armes. La deuxième était bien plus explicite, d'autant plus que les hommes braquaient sur les fuyards de longues lances aux hampes de bois clair. L'un des hommes descendit de son cheval, et attrapa au passage une liasse de liens pour entraver les prisonniers.
"On n'vous veut pas d'mal mad'moiselle..." jura l'un de ceux qui étaient resté derrière.
Leurs armes pendaient contre leurs cuisses, à peines retenues par leurs mains. Malgré le massacre apparent de la nuit dernière, aucun ne semblait croire qu'elle représentait une menace directe.
"V'nez avec nous, on va vous r'mett' sur pieds." Proposa celui qui s'était avancé. Il n'eut pas le temps d'indiquer le chemin qu'un grondement sourd et caractéristique mit un terme à la conversation. Les trois froncèrent les sourcils en relevant la tête, à la manière de chiens qui orientent leurs oreilles pour mieux entendre. L'un d'eux paniqua et sortit du bosquet en courant, quittant du même coup le champ de vision des autres.
Le grondement s'intensifiait, et chaque coup de sabot sur la route était audible. "Allez 'faut pas traîner, on va prend' du souci !" s'exclama le gros barbu qui était jusqu'ici resté silencieux. "Dans la forêt, les ch'vaux pourront pas v'nir !" Et il s'élança, attrapant au passage le poignet de Kithiara, avec la grâce toute réservée aux ventres-à-bière en pleine course. Le troisième les suivi. Malgré son air pataud, le barbu était ferme, et Kithiara n'eut pas le temps de se débattre, traînée en direction opposée de ce qui semblait être un détachement de gardes.
Il s'ensuivit alors une course éperdue dans la forêt, et Kithiara, même si elle était déjà à bout souffle, était tirée par son protecteur houblonné. L'autre, qui la talonnait, ne cessait de répéter entre deux halètements qu'il fallait "prend' du souci". De manière étrange, le bruit des sabots n'avait pas quitté les trois coureurs. La jeune femme regarda à sa gauche, et distingua, entre les arbres, la lisière, que trois cavaliers vêtus de robes argentées et de casques aux panaches flottants dans le vent. C'était des Gardes Blancs. Ils coururent ainsi plusieurs minutes avant que le gros ne tombe soudainement à genoux, incapable de continuer, entraînant son fardeau dans sa chute. Le troisième essayait de les relever lorsque les cavaliers pénétrèrent le sous-bois et arrivèrent à leur hauteur.
"Silence de fourreau ! Et restez à genoux !"
La première expression était d'utilisation exclusive de la garde de Dlumil pour indiquer à un appréhendé de ne pas arborer d'armes. La deuxième était bien plus explicite, d'autant plus que les hommes braquaient sur les fuyards de longues lances aux hampes de bois clair. L'un des hommes descendit de son cheval, et attrapa au passage une liasse de liens pour entraver les prisonniers.
Re: (Quête) De deux choses l'une.... Chapitre II [Suite]
Le soldat avait entrepris de ligoter les inconnus qui avaient tentés d'aider Kithiara, alors que les deux autres pointaient sur cette dernière les pointes menaçantes de leurs lances. Que faire ? Tenter de résister était inutile, ils étaient 3, à cheval, en armure, avec des armes à allonge nettement supérieur à celle de ses propres armes ; alors qu'elle était blessé et grandement affaiblie. S'attaquer aux 4 limiers avait déjà était très peu prudent, même avec l'avantage de la surprise, cela avait failli lui couter la vie, cette fois elle ne s'en sortirait pas. Elle s'en voulu d'avoir agit de la sorte, ce n'était pas son genre de perdre son sang froid, mais Jiils avait touché une corde sensible. A présent il était mort avec 2 de ses compagnons, et les gardes la tenait pour responsable, à juste titre, mais ils n'en avaient pas encore la preuve, ceux là avaient dut directement se lancer à la recherche de l'assassin dès qu'ils eurent vent des corps retrouvés, ils n'avaient pas dut les voir, et ne pourraient dans l'immédiat pas faire le lien direct entre elle est eux.
Le gros barbu était ligoté à genou misérablement dans la bout, le second prisonnier était en train de se faire attacher. Kithiara songea à la suite. Ces gardes allaient la balancer en cellule, il n'y aurait probablement pas de procès, et elle serait exécutée. La jeune femme ne songea même pas à faire appelle à Djzarko, après avoir tué ses hommes il allait se montrer très sévère. A vrai dire, elle ne savait pas vraiment à quoi s'attendre de lui. Il aurait fait exécuté n'importe quel individu qui aurait assassinés ses hommes, mais elle était son principale agent, et elle entretenait une relation avec lui allant au delà du strict professionnel. Mais il était un homme pragmatique, il ne laisserait pas un attentat de la sorte impunis. Elle réfléchit quelques secondes, et l'éventualité la plus probable lui glaça le sang.
Djzarko allait probablement envoyer une bande d'hommes de mains, qui achèteraient le silence des gardes et un aller-retour dans sa cellule. Ils la violeraient et la tabasseraient pour lui rappeler quel était sa place. Une peur effroyable la saisit. Le viole. Il n'y avait pas grand chose qu'elle craignait plus que cela, elle ne savait pas pourquoi. Elle n'était pas une femme particulièrement chaste ni coincée, mais l'idée de se faire violer avait plus d'effet sur elle que sur n'importe quelle autre femme, elle ignorait pourquoi cela en particulier la terrifiait. La jeune brune ne pouvait pas compter sur son contact dans les autorités, l'officier qui lui refiler des contrats, il ne prendrait pas le risque de plaider en sa faveur, ni de se mettre en travers du Dumkar. Elle ne devait pas se faire emprisonner, elle devait à tout pris y échapper, échapper à Djzarko, il était à présent malgré elle une menace contre sa personne.
Elle devait gagner du temps, suffisamment pour pouvoirs avoir la capacité de s'enfuir. Pour cela, raconter une petite histoire à ces gardes là pouvait suffire, d'autant que le plus jeune d'entre eux la dévisageait avec étonnement, il ne devait pas arriver à envisager qu'une femme puisse être responsable d'un massacre, cela pouvait jouer en sa faveur. Le soldat à pied se présenta devant elle, la jugeant avec dureté, s’appétant à l'attraper pour l'attacher à son tour.
"Qu'elle journée de merde..." annonça t-elle en baissant la tête, l'air désemparer, il n'était pas difficile de jouer la tristesse et la lassitude dans l'état où elle était. "Je me fais attaquer pendant la nuit, mon compagnon se fait tuer, je manque de me faire violer et je me fais ensuite arrêter, je savais que je n'aurais pas dut...
_ qu'est ce que tu raconte toi ? lui cracha le garde.
_ le sang... tout ce sang...
Elle murmura des propos incohérent et à peine compréhensible, le regard vide, la douleur de son bras toujours présente la faisait trembler, augmentant le réalisme de sa prestation.
_ Elle est folle, affirma l'un des soldat monté.
_ Je dirais plus tôt en état de choc, assura l'autre en désignant la rotation anormal de son bras avec sa lance.
Celui qui semblait vraisemblablement être le chef du petit groupe la dévisagea longuement. Puis l'invita finalement à dire sa version des faits, en exerçant une pression de la pointe de son fourreau sur son épaule pour la ramener à la réalité.
_ Nous étions en route pour la capitale, moi et mon équipier, Clay. Nous avions escorté un convois à Argaven, on était sur le chemin du retour. On s’apprêtait à faire une halte pour la nuit, mais 3 hommes se sont jetés sur nous. Clay s'est pris un carreau dans le bras, il est tombé de cheval, moi, un homme c'est jeté sur moi et m'a attrapé avant que je puisse réagir. Ils m'ont attachés, et ont commencé à s'amuser à torturer Clay. Ils l'ont lacéré avec ses propres armes. J'ai réussit à me défaire de mes liens en me déboitant le bras, et j'ai put venir à bout de 2 des hommes avant qu'ils ne puissent réagir, le troisième c'est enfuis. Clay était déjà mort...
Le chef des gardes pouffa bruyamment avec dédain :
_ Impressionnant qu'une femme ait put venir à bout de deux bandits avec le bras déboité et sans armes.
_ Ils m'avaient mal fouillé, et ont sous estimé ma détermination, j'avais un couteau dans ma botte qu'ils n'ont pas décelé, j'ai frappé le premier à la nuque, et lorsque le second c'est retourné je l'ai transpercé au cœur. Voyant ses deux camarades morts le troisième qui tenait la tête de Clay n'a pas demandé son reste. J'ai récupéré leurs équipement et me suis caché dans un sous bois, de peur que le dernier bandit ne me retrouve. Je n'ai pas réussit à remettre mon bras en place...
Kithiara crut déceler une pointe de compassion dans le regard des deux inconnus ligotés, eux au moins croyaient à son histoire, depuis le début de toute façon ils ne semblaient pas la considérer comme une menace. Le chef des gardes par contre ne semblait pas d'humeur conciliante.
_ J'ai dut mal à croire qu'une... femme... soit capable d'une telle chose (il insista sur le mot désignant son appartenance sexuelle avec un dégout non feint).
_ Et pourtant tu n'as pas de mal à me considéré responsable de l'assassinat de pas moins de 3 individus, un prodige.
Elle ne cacha pas son mécontentement, les yeux inondés de larmes.
Le garde grimaça d'une manière menaçante, refusant d'admettre la stupidité du point de vue qu'il venait d'exposer compte tenu des faits reprochées à la demoiselle. Il la fixa intensément, réfléchissant longuement, alors qu'une larme traçait un chemin de propreté à travers la crasse maculant le visage de Kithiara.
_ Euh, chef... annonça le gros barbu ligoté. Vous devriez au moins lui remettre le bras en place avant de faire quoi que se soit...
Le gros barbu était ligoté à genou misérablement dans la bout, le second prisonnier était en train de se faire attacher. Kithiara songea à la suite. Ces gardes allaient la balancer en cellule, il n'y aurait probablement pas de procès, et elle serait exécutée. La jeune femme ne songea même pas à faire appelle à Djzarko, après avoir tué ses hommes il allait se montrer très sévère. A vrai dire, elle ne savait pas vraiment à quoi s'attendre de lui. Il aurait fait exécuté n'importe quel individu qui aurait assassinés ses hommes, mais elle était son principale agent, et elle entretenait une relation avec lui allant au delà du strict professionnel. Mais il était un homme pragmatique, il ne laisserait pas un attentat de la sorte impunis. Elle réfléchit quelques secondes, et l'éventualité la plus probable lui glaça le sang.
Djzarko allait probablement envoyer une bande d'hommes de mains, qui achèteraient le silence des gardes et un aller-retour dans sa cellule. Ils la violeraient et la tabasseraient pour lui rappeler quel était sa place. Une peur effroyable la saisit. Le viole. Il n'y avait pas grand chose qu'elle craignait plus que cela, elle ne savait pas pourquoi. Elle n'était pas une femme particulièrement chaste ni coincée, mais l'idée de se faire violer avait plus d'effet sur elle que sur n'importe quelle autre femme, elle ignorait pourquoi cela en particulier la terrifiait. La jeune brune ne pouvait pas compter sur son contact dans les autorités, l'officier qui lui refiler des contrats, il ne prendrait pas le risque de plaider en sa faveur, ni de se mettre en travers du Dumkar. Elle ne devait pas se faire emprisonner, elle devait à tout pris y échapper, échapper à Djzarko, il était à présent malgré elle une menace contre sa personne.
Elle devait gagner du temps, suffisamment pour pouvoirs avoir la capacité de s'enfuir. Pour cela, raconter une petite histoire à ces gardes là pouvait suffire, d'autant que le plus jeune d'entre eux la dévisageait avec étonnement, il ne devait pas arriver à envisager qu'une femme puisse être responsable d'un massacre, cela pouvait jouer en sa faveur. Le soldat à pied se présenta devant elle, la jugeant avec dureté, s’appétant à l'attraper pour l'attacher à son tour.
"Qu'elle journée de merde..." annonça t-elle en baissant la tête, l'air désemparer, il n'était pas difficile de jouer la tristesse et la lassitude dans l'état où elle était. "Je me fais attaquer pendant la nuit, mon compagnon se fait tuer, je manque de me faire violer et je me fais ensuite arrêter, je savais que je n'aurais pas dut...
_ qu'est ce que tu raconte toi ? lui cracha le garde.
_ le sang... tout ce sang...
Elle murmura des propos incohérent et à peine compréhensible, le regard vide, la douleur de son bras toujours présente la faisait trembler, augmentant le réalisme de sa prestation.
_ Elle est folle, affirma l'un des soldat monté.
_ Je dirais plus tôt en état de choc, assura l'autre en désignant la rotation anormal de son bras avec sa lance.
Celui qui semblait vraisemblablement être le chef du petit groupe la dévisagea longuement. Puis l'invita finalement à dire sa version des faits, en exerçant une pression de la pointe de son fourreau sur son épaule pour la ramener à la réalité.
_ Nous étions en route pour la capitale, moi et mon équipier, Clay. Nous avions escorté un convois à Argaven, on était sur le chemin du retour. On s’apprêtait à faire une halte pour la nuit, mais 3 hommes se sont jetés sur nous. Clay s'est pris un carreau dans le bras, il est tombé de cheval, moi, un homme c'est jeté sur moi et m'a attrapé avant que je puisse réagir. Ils m'ont attachés, et ont commencé à s'amuser à torturer Clay. Ils l'ont lacéré avec ses propres armes. J'ai réussit à me défaire de mes liens en me déboitant le bras, et j'ai put venir à bout de 2 des hommes avant qu'ils ne puissent réagir, le troisième c'est enfuis. Clay était déjà mort...
Le chef des gardes pouffa bruyamment avec dédain :
_ Impressionnant qu'une femme ait put venir à bout de deux bandits avec le bras déboité et sans armes.
_ Ils m'avaient mal fouillé, et ont sous estimé ma détermination, j'avais un couteau dans ma botte qu'ils n'ont pas décelé, j'ai frappé le premier à la nuque, et lorsque le second c'est retourné je l'ai transpercé au cœur. Voyant ses deux camarades morts le troisième qui tenait la tête de Clay n'a pas demandé son reste. J'ai récupéré leurs équipement et me suis caché dans un sous bois, de peur que le dernier bandit ne me retrouve. Je n'ai pas réussit à remettre mon bras en place...
Kithiara crut déceler une pointe de compassion dans le regard des deux inconnus ligotés, eux au moins croyaient à son histoire, depuis le début de toute façon ils ne semblaient pas la considérer comme une menace. Le chef des gardes par contre ne semblait pas d'humeur conciliante.
_ J'ai dut mal à croire qu'une... femme... soit capable d'une telle chose (il insista sur le mot désignant son appartenance sexuelle avec un dégout non feint).
_ Et pourtant tu n'as pas de mal à me considéré responsable de l'assassinat de pas moins de 3 individus, un prodige.
Elle ne cacha pas son mécontentement, les yeux inondés de larmes.
Le garde grimaça d'une manière menaçante, refusant d'admettre la stupidité du point de vue qu'il venait d'exposer compte tenu des faits reprochées à la demoiselle. Il la fixa intensément, réfléchissant longuement, alors qu'une larme traçait un chemin de propreté à travers la crasse maculant le visage de Kithiara.
_ Euh, chef... annonça le gros barbu ligoté. Vous devriez au moins lui remettre le bras en place avant de faire quoi que se soit...
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Re: (Quête) De deux choses l'une.... Chapitre II [Suite]
Les deux roturiers qui avaient désormais les genoux dans la boue acquiescèrent vivement aux propos de leur compagnon. Le garde qui venait de lier les poignets du dernier se retourna vers son capitaine et lui adressa un regard interrogateur, laissant ainsi entrevoir sa possible adhésion au point de vue des prisonniers. Le troisième ne bronchait pas, un peu en retrait. La lance du capitaine était toujours en direction de la jeune femme, mais sa pointe était à terre. Une discussion interne laissa une légère tension s'installer en silence, mais son arrogance eut rapidement gain de cause : provoquant la désapprobation de quatre personnes, il resserra sa prise sur la hampe de son arme, ramenant la pointe au niveau du visage de la blessée.
"Eh puis quoi encore ?! Je ne vais pas laisser quelques péquenauds dicter ma façon de la morale ! Debout !"
Sous son large heaume, le soldat à pied fronça des sourcils sur ses yeux bleus. Il remonta à cheval avec une légère réticence, et le groupe sortit de la forêt, le capitaine en tête, le garde neutre en arrière garde. Ils avaient vraiment fière allure sous le soleil doux et lumineux, illuminant leurs armures de reflets, emplissant les panaches blancs de lumière. Ils marchèrent ainsi à bon rythme, s'ignorant mutuellement, jusqu'à ce qu'ils arrivent à l'entrée de la ville haute. Là, les gardes descendirent de leurs montures, et le groupe bifurqua immédiatement dans une cour étroitement surveillée qui s'avéra être le poste de garde de la porte est de la ville.
"Emmenez moi ça au cachot." aboya le capitaine, fier de son statut, et requinqué d'avoir remis tout le monde à sa place quelques heures plus tôt. Le gros barbu s'effondra, exténué, sous les yeux de ses compagnons. Il fut traîné dans une geôle avec ses amis en face de celle de la jeune femme, dans les sous-sol du donjon. Le soldat blond revint. Il était bel homme, yeux bleu glace, traits masculins, son uniforme lui allait parfaitement, mettant en valeur son air fermé. Il était accompagné d'un homme à l'air rude, grand, large, habillé avec de vieux habits bourgeois élimés. Ni l'un ni l'autre ne dire mot : ils attrapèrent fermement Kithiara avant qu'elle n.'ait pu réagir, et le gros lui remit le bras en place d'un geste sûr, ferme, et extrêmement douloureux. Ils repartirent comme ils étaient venus.
Les trois hommes dans la cellule d'en face étaient comme hypnotisés. Aucun ne parlait, chacun serré contre l'un des trois murs en moellons froids ; sauf le barbu, qui était toujours inconscient. La jeune chasseresse n'entendait pas un bruit, comme s'ils étaient les seuls captifs. À l'heure où on apporta un quignon rassi à Kithiara, les trois autres furent emmenés de force et à grand renfort de cris, et ne revinrent jamais. Elle était seule.
Au bout d'une semaine, donc de trois repas, la porte des cachots frappa le mur dans un bruit métallique. Des bruits de pas jusqu'à hauteur de sa cellule, et une torche aveuglante. Ce n'était pas l'heure des repas, pourtant. L'autre resta un moment sans ne rien faire dans l'ombre de la flamme qui aveuglait la jeune femme.
"Ils t'exécutent la semaine prochaine." déclara une voix familière. Djzarko s'étonna de ne rien avoir à dire de plus. Il ne savourait pas ce moment, il n'avait pas non plus envie de la sauver. Il avait été tellement en colère que, maintenant, il n'en tirait plus d'émotion. La torche crépitait.
"Eh puis quoi encore ?! Je ne vais pas laisser quelques péquenauds dicter ma façon de la morale ! Debout !"
Sous son large heaume, le soldat à pied fronça des sourcils sur ses yeux bleus. Il remonta à cheval avec une légère réticence, et le groupe sortit de la forêt, le capitaine en tête, le garde neutre en arrière garde. Ils avaient vraiment fière allure sous le soleil doux et lumineux, illuminant leurs armures de reflets, emplissant les panaches blancs de lumière. Ils marchèrent ainsi à bon rythme, s'ignorant mutuellement, jusqu'à ce qu'ils arrivent à l'entrée de la ville haute. Là, les gardes descendirent de leurs montures, et le groupe bifurqua immédiatement dans une cour étroitement surveillée qui s'avéra être le poste de garde de la porte est de la ville.
"Emmenez moi ça au cachot." aboya le capitaine, fier de son statut, et requinqué d'avoir remis tout le monde à sa place quelques heures plus tôt. Le gros barbu s'effondra, exténué, sous les yeux de ses compagnons. Il fut traîné dans une geôle avec ses amis en face de celle de la jeune femme, dans les sous-sol du donjon. Le soldat blond revint. Il était bel homme, yeux bleu glace, traits masculins, son uniforme lui allait parfaitement, mettant en valeur son air fermé. Il était accompagné d'un homme à l'air rude, grand, large, habillé avec de vieux habits bourgeois élimés. Ni l'un ni l'autre ne dire mot : ils attrapèrent fermement Kithiara avant qu'elle n.'ait pu réagir, et le gros lui remit le bras en place d'un geste sûr, ferme, et extrêmement douloureux. Ils repartirent comme ils étaient venus.
Les trois hommes dans la cellule d'en face étaient comme hypnotisés. Aucun ne parlait, chacun serré contre l'un des trois murs en moellons froids ; sauf le barbu, qui était toujours inconscient. La jeune chasseresse n'entendait pas un bruit, comme s'ils étaient les seuls captifs. À l'heure où on apporta un quignon rassi à Kithiara, les trois autres furent emmenés de force et à grand renfort de cris, et ne revinrent jamais. Elle était seule.
Au bout d'une semaine, donc de trois repas, la porte des cachots frappa le mur dans un bruit métallique. Des bruits de pas jusqu'à hauteur de sa cellule, et une torche aveuglante. Ce n'était pas l'heure des repas, pourtant. L'autre resta un moment sans ne rien faire dans l'ombre de la flamme qui aveuglait la jeune femme.
"Ils t'exécutent la semaine prochaine." déclara une voix familière. Djzarko s'étonna de ne rien avoir à dire de plus. Il ne savourait pas ce moment, il n'avait pas non plus envie de la sauver. Il avait été tellement en colère que, maintenant, il n'en tirait plus d'émotion. La torche crépitait.
Re: (Quête) De deux choses l'une.... Chapitre II [Suite]
Un bref instant, le cœur de la jeune femme fit un bond dans sa poitrine sous l'effet de la poussée d'adrénaline. Elle avait attendu toute la semaine qu'une bande de gros bras enjoués par la perspective de cuisses écartées contre leur volonté vienne s'occuper d'elle. Mais c'était le Dumkar lui même qui venait lui rendre visite, après tout, leur relation était différente que celle qu'il entretenait avec ses autres contacts. La brune assise dans la poussière contre le mur de pierre froide pouvait distinguer sa silhouette massive dans l'embrasure de la cellule, à travers le halo de lumière orangée. Sa respiration lourde installait une ambiance pesante.
Elle laissa tomber sa tête en arrière, qui vint buter contre le mur, et perdit son regard dans l'obscurité de la geôle. Elle soupira puis déclara avec un ton sarcastique :
" je commençais à me demander si tu n'allais jamais venir, et même si tu ne m'avais pas oublié... mais après tout, comment le pourrais tu ? "
Il ne répondit rien au sarcasme. Elle ne voyait pas son visage, mais devinait ses traits figés inexpressifs. Elle le savait d'humeur assassine envers elle.
La chasseuse de primes pensa à la stupidité de la situation, 3 années de complicité foutues en l'air pour une histoire de pacotille. C'était vraiment fou, elle était dépassée par les événements, sa vie entière avait basculée en une seconde. Elle allait être exécuté pour le meurtre de 3 imbéciles qui ne manqueront probablement qu'à Djzarko. La jeune femme n'allait pas faire preuve de la dignité de se laisser abattre la tête haute, elle allait mourir comme elle l'avais toujours voulue : en combattant. Elle regrettait seulement de ne pas être en mesure d'opposer plus de 4 secondes de résistance le moment venue, avant qu'elle ne succombe de plusieurs manières possible. Elle avait déjà passer en revue toutes les éventualités, et il y avait des tas de façon de se faire tuer en se rebellant devant la potence. Elle en était même arrivée à se demander de quelle manière elle préférait être achevée, elle voulait que sa mort marque les esprits, quelque chose de spectaculaire. Un rire échappa à ses lèvres. Puis son visage regagna son sérieux.
" Errendil m'avait raconté un concept de la justice établi par son père, du temps où il était magistrat, annonça t-elle pensivement. Il défendait l'idée que chaque individus même criminel avait le droit de défendre sa liberté. C'est pourquoi à la place d'une exécution sans appelle, il avait songé à donner le droit au condamné de se battre pour sa vie, en affrontant un champion de justice, un tueur professionnel payé pour terrasser les prisonniers le plus vite possible. Si le condamné gagnait le combat, il devait être libéré, sous réserve de prêter serment sur son honneur qu'il ne récidiverait pas. Quel grand naïf il était... son concept n'a jamais été accepté, et de toute façon jamais les autorités n'auraient laissés la moindre chance à un criminel de s'en sortir pour devoir lui courir après une seconde fois, ils l'auraient drogué pour qu'il ne soit pas en mesure de gagner. "
Son regard se posa sur quelque chose qui bougeait dans l'ombre, un petit point noir qui vrombissait en exécutant des ellipses dans les airs. La petite chose vint se poser sur la main froide de la jeune femme, une mouche... La trompe examinait l'épiderme avec gourmandise. La guerrière l'observa avec curiosité et fatalisme, elle était comme cette petite chose : une vie insignifiante à la merci des prédateurs, dont l'espérance de longévité avait considérablement réduit...
" Tu te rappelles le lancé de tête ? Demanda t-elle autant à elle même qu'au Dumkar. Bien sûr que tu te rappelles le lancé de tête, comment l'oublier ? Moi je ne l'oublierai pas. Nous nous connaissions depuis peu, tu m'avais assuré qu'il était plus prudent de voyager ensemble, mais je ne voulais pas, j'avais l'impression d'être une novice à côté de toi, je ne le supportais pas. Je t'ai envoyé baladé et je suis parti devant, et pendant la nuit, alors que je me lavais, 3 hommes me sont tombés dessus, ils voulaient me violer. Ils m'ont maîtrisés sans que je puisse rien faire, j'ai paniqué comme jamais avant, je n'avais jamais été aussi terrifiée. Deux me tenaient, alors que l'autre s'apprêtait à s'introduire en moi. Il y a eu un bruit de craquement, et le bandit est devenus inerte, tu as retiré ton poignard de sa nuque, tu l'as soulevé comme une poupée de chiffons, et jeté sur un de ses camarades. Alors que l'autre relevait la tête sans comprendre ce qui se passait, tu as enterré ton poignard si profondément dans son crâne qu'on a pas put le récupérer. Le dernier mec encore vivant c'est relevé en vitesse et as essayé de s'enfuir, tu lui as arraché la rotule avec ton maillet que tu maniais avec une seule main, alors que je peinais à le soulevé avec les deux. Il est tombé à genou devant toi en hurlant, et tu as envoyé un coup de masse dans son visage avec une puissance inouïe – la jeune femme éclata de rire en se remémorant cette vision – je n'avais jamais vue une tête voler aussi loin, je ne savais même pas que ce fut possible. "
Elle fit une pause, la mouche arpentait à présent la paume de sa main. Le visage de la jeune femme afficha une expression beaucoup moins enjouée, un souvenir moins amusant refaisant surfasse à la suite.
" J'étais nue, terrorisée, je croyais que tu allais me violer à leur place... au lieux de ça tu m'as jeté ta cape pour que je me couvre. Je t'en étais reconnaissante, mais j'ai vue ton regard, et j'ai tout de suite compris le message qui transparaissait. Tu connaissais à présent mon poing faible, ce qui me terrifiais au poing que j'en perdais tout mes moyens. Le message était clair, tu m'avais sauvé, mais la prochaine fois que je te manquerais de respect comme je l'avais fais, cette fois ce ne sera pas un groupe de bandits que j'aurais à craindre... "
Sa mâchoire se crispa. Aujourd'hui la menace se concrétisait. Devait-elle faire preuve de prudence ? Essayer de se faire pardonner pour échapper à son sort ? Hors de question ! Elle pouvait peut-être faire revenir Djzarko sur sa décision, mais cela impliquait une conduite qu'elle se refusait. Elle n'allait pas se rabaisser à implorer, ni à essayer d'amadouer ce géant. Errendil lui avait dit une chose lorsqu'elle fut jeune : " On ne peut malheureusement pas choisir l'heure de notre mort, tout ce que nous pouvons décider, c'est comment venir à elle." La jeune femme n'étais pas du genre à implorer, elle avait acceptée sa défaite, et comptait mourir la tête haute, en se battant jusqu'à son dernier souffle. La jeune femme écrasa l'insecte, serrant le poing de toutes ses forces. Une colère froide grondait en elle... et le Dumkar était toujours aussi calme.
" Pourquoi tu m'as envoyé avec ces salopards ? Tu devais te douter que moi avec ce genre de types ça se passerai mal. Tu... "
Son corps frémissait, la bête hurlait à l'intérieur de sa conscience, implorant d'être libérée. La jeune femme se leva, et se dressa de toute sa petite stature face au géant.
" Errendil me dit quelque chose autrefois : " Nous sommes au croisement de deux routes, l'une menant à la défaite et l'autre à la victoire. Pour choisir le bon chemin, il faut d'abord se retourner et voir comment nous en sommes arrivés là." . Tu as toujours eu envi de moi, tu en as toujours rêvé, tout comme moi, mais ça n'a toujours été qu'un fantasme tut et non assumé. Ce qui te plaisais, ce n'était pas seulement mon physique, mais aussi mon caractère, j'étais une des rares personnes à te tenir tête, et tu as toujours apprécié cela autant que tu le détestais. Ta réputation a changé au fil du temps, tu es passé de l'homme inflexible et pragmatique à l'homme qui négocie avec une femme. Pas évident à supporter, surtout pour un homme de ton statut. Tu perdais peu à peu de ton autorité, et tu as voulu que cela cesse ? Tu en avais marre que je n'obéisse pas aveuglément à tes ordres comme tes marionnettes que j'ai tué, peut être en avais-tu juste assez des rumeurs et des moqueries sur nos prétendues débauches. Et puis au fait, pourquoi tenais tu tellement à surveiller le moindre fais et geste de cette pétasse blonde ? Qu'a t-elle de si extraordinaire pour que le grand Djzarko oubli toutes ses priorités pour se préoccuper d'elle en donnant des ordres inconsidérés ? "
Elle sentait la tension monter à travers chacun des muscles du Dumkar, il devait être en train de fournir de grands efforts pour garder contenance, mais n'avait toujours pas dit un mot. Pourtant elle savait qu'il était en plein conflit d'émotions. Elle s'écria finalement :
" Dis quelque-chose ! "
Elle laissa tomber sa tête en arrière, qui vint buter contre le mur, et perdit son regard dans l'obscurité de la geôle. Elle soupira puis déclara avec un ton sarcastique :
" je commençais à me demander si tu n'allais jamais venir, et même si tu ne m'avais pas oublié... mais après tout, comment le pourrais tu ? "
Il ne répondit rien au sarcasme. Elle ne voyait pas son visage, mais devinait ses traits figés inexpressifs. Elle le savait d'humeur assassine envers elle.
La chasseuse de primes pensa à la stupidité de la situation, 3 années de complicité foutues en l'air pour une histoire de pacotille. C'était vraiment fou, elle était dépassée par les événements, sa vie entière avait basculée en une seconde. Elle allait être exécuté pour le meurtre de 3 imbéciles qui ne manqueront probablement qu'à Djzarko. La jeune femme n'allait pas faire preuve de la dignité de se laisser abattre la tête haute, elle allait mourir comme elle l'avais toujours voulue : en combattant. Elle regrettait seulement de ne pas être en mesure d'opposer plus de 4 secondes de résistance le moment venue, avant qu'elle ne succombe de plusieurs manières possible. Elle avait déjà passer en revue toutes les éventualités, et il y avait des tas de façon de se faire tuer en se rebellant devant la potence. Elle en était même arrivée à se demander de quelle manière elle préférait être achevée, elle voulait que sa mort marque les esprits, quelque chose de spectaculaire. Un rire échappa à ses lèvres. Puis son visage regagna son sérieux.
" Errendil m'avait raconté un concept de la justice établi par son père, du temps où il était magistrat, annonça t-elle pensivement. Il défendait l'idée que chaque individus même criminel avait le droit de défendre sa liberté. C'est pourquoi à la place d'une exécution sans appelle, il avait songé à donner le droit au condamné de se battre pour sa vie, en affrontant un champion de justice, un tueur professionnel payé pour terrasser les prisonniers le plus vite possible. Si le condamné gagnait le combat, il devait être libéré, sous réserve de prêter serment sur son honneur qu'il ne récidiverait pas. Quel grand naïf il était... son concept n'a jamais été accepté, et de toute façon jamais les autorités n'auraient laissés la moindre chance à un criminel de s'en sortir pour devoir lui courir après une seconde fois, ils l'auraient drogué pour qu'il ne soit pas en mesure de gagner. "
Son regard se posa sur quelque chose qui bougeait dans l'ombre, un petit point noir qui vrombissait en exécutant des ellipses dans les airs. La petite chose vint se poser sur la main froide de la jeune femme, une mouche... La trompe examinait l'épiderme avec gourmandise. La guerrière l'observa avec curiosité et fatalisme, elle était comme cette petite chose : une vie insignifiante à la merci des prédateurs, dont l'espérance de longévité avait considérablement réduit...
" Tu te rappelles le lancé de tête ? Demanda t-elle autant à elle même qu'au Dumkar. Bien sûr que tu te rappelles le lancé de tête, comment l'oublier ? Moi je ne l'oublierai pas. Nous nous connaissions depuis peu, tu m'avais assuré qu'il était plus prudent de voyager ensemble, mais je ne voulais pas, j'avais l'impression d'être une novice à côté de toi, je ne le supportais pas. Je t'ai envoyé baladé et je suis parti devant, et pendant la nuit, alors que je me lavais, 3 hommes me sont tombés dessus, ils voulaient me violer. Ils m'ont maîtrisés sans que je puisse rien faire, j'ai paniqué comme jamais avant, je n'avais jamais été aussi terrifiée. Deux me tenaient, alors que l'autre s'apprêtait à s'introduire en moi. Il y a eu un bruit de craquement, et le bandit est devenus inerte, tu as retiré ton poignard de sa nuque, tu l'as soulevé comme une poupée de chiffons, et jeté sur un de ses camarades. Alors que l'autre relevait la tête sans comprendre ce qui se passait, tu as enterré ton poignard si profondément dans son crâne qu'on a pas put le récupérer. Le dernier mec encore vivant c'est relevé en vitesse et as essayé de s'enfuir, tu lui as arraché la rotule avec ton maillet que tu maniais avec une seule main, alors que je peinais à le soulevé avec les deux. Il est tombé à genou devant toi en hurlant, et tu as envoyé un coup de masse dans son visage avec une puissance inouïe – la jeune femme éclata de rire en se remémorant cette vision – je n'avais jamais vue une tête voler aussi loin, je ne savais même pas que ce fut possible. "
Elle fit une pause, la mouche arpentait à présent la paume de sa main. Le visage de la jeune femme afficha une expression beaucoup moins enjouée, un souvenir moins amusant refaisant surfasse à la suite.
" J'étais nue, terrorisée, je croyais que tu allais me violer à leur place... au lieux de ça tu m'as jeté ta cape pour que je me couvre. Je t'en étais reconnaissante, mais j'ai vue ton regard, et j'ai tout de suite compris le message qui transparaissait. Tu connaissais à présent mon poing faible, ce qui me terrifiais au poing que j'en perdais tout mes moyens. Le message était clair, tu m'avais sauvé, mais la prochaine fois que je te manquerais de respect comme je l'avais fais, cette fois ce ne sera pas un groupe de bandits que j'aurais à craindre... "
Sa mâchoire se crispa. Aujourd'hui la menace se concrétisait. Devait-elle faire preuve de prudence ? Essayer de se faire pardonner pour échapper à son sort ? Hors de question ! Elle pouvait peut-être faire revenir Djzarko sur sa décision, mais cela impliquait une conduite qu'elle se refusait. Elle n'allait pas se rabaisser à implorer, ni à essayer d'amadouer ce géant. Errendil lui avait dit une chose lorsqu'elle fut jeune : " On ne peut malheureusement pas choisir l'heure de notre mort, tout ce que nous pouvons décider, c'est comment venir à elle." La jeune femme n'étais pas du genre à implorer, elle avait acceptée sa défaite, et comptait mourir la tête haute, en se battant jusqu'à son dernier souffle. La jeune femme écrasa l'insecte, serrant le poing de toutes ses forces. Une colère froide grondait en elle... et le Dumkar était toujours aussi calme.
" Pourquoi tu m'as envoyé avec ces salopards ? Tu devais te douter que moi avec ce genre de types ça se passerai mal. Tu... "
Son corps frémissait, la bête hurlait à l'intérieur de sa conscience, implorant d'être libérée. La jeune femme se leva, et se dressa de toute sa petite stature face au géant.
" Errendil me dit quelque chose autrefois : " Nous sommes au croisement de deux routes, l'une menant à la défaite et l'autre à la victoire. Pour choisir le bon chemin, il faut d'abord se retourner et voir comment nous en sommes arrivés là." . Tu as toujours eu envi de moi, tu en as toujours rêvé, tout comme moi, mais ça n'a toujours été qu'un fantasme tut et non assumé. Ce qui te plaisais, ce n'était pas seulement mon physique, mais aussi mon caractère, j'étais une des rares personnes à te tenir tête, et tu as toujours apprécié cela autant que tu le détestais. Ta réputation a changé au fil du temps, tu es passé de l'homme inflexible et pragmatique à l'homme qui négocie avec une femme. Pas évident à supporter, surtout pour un homme de ton statut. Tu perdais peu à peu de ton autorité, et tu as voulu que cela cesse ? Tu en avais marre que je n'obéisse pas aveuglément à tes ordres comme tes marionnettes que j'ai tué, peut être en avais-tu juste assez des rumeurs et des moqueries sur nos prétendues débauches. Et puis au fait, pourquoi tenais tu tellement à surveiller le moindre fais et geste de cette pétasse blonde ? Qu'a t-elle de si extraordinaire pour que le grand Djzarko oubli toutes ses priorités pour se préoccuper d'elle en donnant des ordres inconsidérés ? "
Elle sentait la tension monter à travers chacun des muscles du Dumkar, il devait être en train de fournir de grands efforts pour garder contenance, mais n'avait toujours pas dit un mot. Pourtant elle savait qu'il était en plein conflit d'émotions. Elle s'écria finalement :
" Dis quelque-chose ! "
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Re: (Quête) De deux choses l'une.... Chapitre II [Suite]
L'assaut de son passé sur son esprit était tel une inlassable succession de vagues frappant les rivages de toutes part lors des nuits de tempêtes. Kithiara traversait bien une nuit de tempête. Témoin extérieur de cet état fébrile, Djzarko décela en elle la note de désespoir cinglante qui animait tout être perdant le contrôle. Il brûlait de lui répondre, d'asséner une réplique tranchante comme le couperet du bourreau à chacune de ses tirades. Mais il se contint ; il s'était promis de le faire. Il était rigide, la seule chose essentielle qui lui avait permis de survivre ces dernières années. Il posa la torche sur un support métallique rongé par la rouille en face de la cellule et se plaça entre son ancienne alliée et la source de lumière, devenant une silhouette noire. Le silence était encore plus pesant que ce qu'il était normalement dans n'importe quel couloir de la mort.
Djzarko voyait devant lui la petite femelle qu'il avait souvent rêvé de posséder totalement démunie, mais sa condition précaire et son teint pâle et faible lui faisait perdre tout désir à son égard. Elle n'était plus qu'une victime de plus qui disparaîtrait dans les cachots obscurs de la cité noire. Là-haut les gens arpentaient les rues et les bâtiments, heureux ou agacés, sans même avoir l'idée saugrenue qu'en dessous de leurs pieds puissent agoniser des personnes, coupables ou non.
Finalement, Djzarko était embarrassé : il n'était même plus en colère. Il ne ressentait plus rien, comme si la personne en face de lui avait changé de mains et perdu tout intérêt. Il était embarrassé d'être là, et ne savait même plus quoi dire ou faire. Réfléchir longuement sur la psychologie humaine n'était pas sa préoccupation principale, et il décida, comme tout dumkar, de s'en retourner à des affaires utiles, abandonnant les faibles et les traîtres au sort funeste qu'il serait en contradiction avec la Kankarr, l'ordre du monde, de sauver, pardonner, ou punir outre mesure. Sans répondre, sans réfléchir, il s'évanouit, et ses pas derrières lui, dans le couloir obscur.
Face à Kithiara, la torche se consumait lentement. Un large vide persistait là où se tenait il y a quelques minutes ou heures le puissant maître de la pègre. La flamme oscillait avec lenteur et mesure autour du moignon de bois. Plus ce dernier raccourcissait, plus le feu se faisait petit, diminuant la luminosité déjà faible de façon progressive. Après un temps qui parut infini, le petit morceau calciné qui brûlait encore tomba du support et, en heurtant le sol, s'éteint. L'obscurité presque absolue n'était altérée que par les quelques arêtes encore incandescentes de la braise, mais celles-ci s'éteignirent bien vite dans un invisible fumet de suie et de charbon.
L'obscurité, l'angoisse et la fatigue maintenaient la jeune femme dans un état semi-conscient cauchemardesque. Un bruit métallique la fuit sursauter. Quelqu'un débloquait le verrou de la grille d'entrée de la cellule, et certainement avec la clef appropriée. Des pas bien trop furtifs pour être ceux d'un geôlier s'approchèrent, et une présence s'accroupit devant Kithiara.
"C'est moi..." susurra une voix aussi amicale que la porte qui venait de s'ouvrir. Aucun contact physique, ni agressif, ni réconfortant, ni aidant. La distance d'Arja était la même qu'à leur première rencontre.
Djzarko voyait devant lui la petite femelle qu'il avait souvent rêvé de posséder totalement démunie, mais sa condition précaire et son teint pâle et faible lui faisait perdre tout désir à son égard. Elle n'était plus qu'une victime de plus qui disparaîtrait dans les cachots obscurs de la cité noire. Là-haut les gens arpentaient les rues et les bâtiments, heureux ou agacés, sans même avoir l'idée saugrenue qu'en dessous de leurs pieds puissent agoniser des personnes, coupables ou non.
Finalement, Djzarko était embarrassé : il n'était même plus en colère. Il ne ressentait plus rien, comme si la personne en face de lui avait changé de mains et perdu tout intérêt. Il était embarrassé d'être là, et ne savait même plus quoi dire ou faire. Réfléchir longuement sur la psychologie humaine n'était pas sa préoccupation principale, et il décida, comme tout dumkar, de s'en retourner à des affaires utiles, abandonnant les faibles et les traîtres au sort funeste qu'il serait en contradiction avec la Kankarr, l'ordre du monde, de sauver, pardonner, ou punir outre mesure. Sans répondre, sans réfléchir, il s'évanouit, et ses pas derrières lui, dans le couloir obscur.
Face à Kithiara, la torche se consumait lentement. Un large vide persistait là où se tenait il y a quelques minutes ou heures le puissant maître de la pègre. La flamme oscillait avec lenteur et mesure autour du moignon de bois. Plus ce dernier raccourcissait, plus le feu se faisait petit, diminuant la luminosité déjà faible de façon progressive. Après un temps qui parut infini, le petit morceau calciné qui brûlait encore tomba du support et, en heurtant le sol, s'éteint. L'obscurité presque absolue n'était altérée que par les quelques arêtes encore incandescentes de la braise, mais celles-ci s'éteignirent bien vite dans un invisible fumet de suie et de charbon.
L'obscurité, l'angoisse et la fatigue maintenaient la jeune femme dans un état semi-conscient cauchemardesque. Un bruit métallique la fuit sursauter. Quelqu'un débloquait le verrou de la grille d'entrée de la cellule, et certainement avec la clef appropriée. Des pas bien trop furtifs pour être ceux d'un geôlier s'approchèrent, et une présence s'accroupit devant Kithiara.
"C'est moi..." susurra une voix aussi amicale que la porte qui venait de s'ouvrir. Aucun contact physique, ni agressif, ni réconfortant, ni aidant. La distance d'Arja était la même qu'à leur première rencontre.
Re: (Quête) De deux choses l'une.... Chapitre II [Suite]
Tout ses muscles étaient tendus, et une décharge électrique parcourut tout son corps lorsque la voix s'annonça. Elle connaissait cette voix, elle l'avait déjà entendu récemment, mais avec la rudesse des derniers événements, Kithiara dut prendre deux secondes pour parvenir à coller un visage à ce son. Elle fut très déroutée, elle aurait été moins surprise de voir un Ghunt lui rendre visite que cette blondinette. Elle avait semblé se déplacer avec aisance malgré l'obscurité, sa vision était-elle plus développée que la moyenne, et lui permettait-elle même de voir dans le noir ? Qu'importe, cette femme que la condamnée n'appréciait guère se tenait à tout au plus deux mètres d'elle, et à toute évidence était seule. Que voulait-elle ?
"Arja ? Qu-est ce que tu fais là ?"
"Arja ? Qu-est ce que tu fais là ?"
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Re: (Quête) De deux choses l'une.... Chapitre II [Suite]
"Je me doutais que tu allais me poser cette question..." constata Arja avec une certaine suffisance naïve. "Parce que je ne sais pas comment partir." avoua-t-elle avec simplicité. "Je ne veux pas rester dans ce pays, je veux partir, et j'ai besoin de quelqu'un pour me conduire dehors. Et si je te sauve, tu me devras ça." Elle était très sûre d'elle, ses propos lui semblaient d'une logique implacable.
Elle se releva dans un léger froissement de tissu.
"On ne peut pas sortir par l'entrée, même si c'est la nuit : il y a trop de gardes. Il faudra passer par les fondations de la ville, celles dont tout le monde se fiche. Je suis sûre que les Kuuhuuns ne pensaient pas qu'elles serviraient de porte de sortie pour des prisonnières condamnées à mort pour meurtre."
Sur ces mots, elle sortit dans le couloir et bifurqua à gauche, du côté opposé aux escaliers, sans attendre de réponse.
Elle se releva dans un léger froissement de tissu.
"On ne peut pas sortir par l'entrée, même si c'est la nuit : il y a trop de gardes. Il faudra passer par les fondations de la ville, celles dont tout le monde se fiche. Je suis sûre que les Kuuhuuns ne pensaient pas qu'elles serviraient de porte de sortie pour des prisonnières condamnées à mort pour meurtre."
Sur ces mots, elle sortit dans le couloir et bifurqua à gauche, du côté opposé aux escaliers, sans attendre de réponse.
Re: (Quête) De deux choses l'une.... Chapitre II [Suite]
Une grande hésitation l’empêcha de se lever de suite malgré l'opportunité de sauver sa peau. Comment Arja avait-elle sut ce qu'il s'était passé, et comment avait-elle réussit à s'infiltrer ici tout en parvenant à dérober une clef sous le nez des gardes ? cela cachait-il quelque-chose ? enfin bon, elle n'avait rien à perdre, les questions viendraient plus tard, pour le moment elle devait tenter sa chance et partir d'ici.
La guerrière brune se leva, et quitta sa cellule, geste qui lui fit ressentir une étrange sensation de vulnérabilité. Elle inspira profondément, referma la porte de la cellule et s’élança à la suite de la jeune femme blonde. Arja se déplaçait avec une aisance surprenante dans l'obscurité, peut-être trop pour que ce soit normal. Kithiara sentit sa partenaire s'arrêter, et elle put entendre le déclic d'un loquet déverrouillé. Une porte s'ouvrit, offrant l'accès à une salle partiellement éclairée par des fins rayons de lumière de lune, filtrés par des fentes dans les parois du dôme rocheux au dessus de leur tête. Cette salle ressemblait à une douche, Arja entreprit d'ouvrir une bouche d'égout au centre du cercle de dalles.
La chasseuse de primes la regarda faire passivement, ruminant la frustration d'être celle qui se faisait aider, et qui allait être redevable à l'autre. Quelle sensation désagréable. Mais elle ne pouvait pas faire autrement. Dans un raclement métallique, la grille fut retirée, laissant apparaître un puits obscure. La blonde se redressa soudain et son minois se retourna pour faire fasse à la brune.
"Au fait, tu pourrais avoir besoin de ça." Lui dit-elle en lui tendant quelque chose qui émettait un bruit de sangles.
Les mains de Kithiara s'emparèrent de l'objet, et le contact avec les pommeaux de ses wakizashis fut d'un grand réconfort, malgré la déception de se les voir à nouveau rendus par cette même blonde. Alors que la Ulglimm attachait son équipement, Arja répondit à la question avant qu'elle ne franchisse les lèvres de la chasseresse de primes :
"J'ai récupéré tes armes en même temps que les clefs, par contre, les gardes étaient en train de jouer avec tes arbalètes, je n'ai pas put les reprendre..."
Kithiara songea à la remercier, mais se ravisa... Arja n'était pas venue ici par pure bienveillance, elle était là parce qu’elle avait besoin d'elle, autant que la jeune guerrière avait besoin de cette rivale pour sortir d'ici. De toute manière, la blonde ne semblait pas attendre de remerciements, elle disparue dans le gouffre béant. La jeune brune hésita une brève seconde avant de se lancer à sa suite.
L'odeur faillit l'assommer, sans compter la texture gluante ignoble sous ses doigts. Il faisait totalement noir dans le boyau du sous-monde, le seul bruit de l'environnement qu'elle pouvait déceler était celui de goutes d'eau qui chutaient dans l'eau croupie. Les deux femmes progressaient à tâtons, leur pied manquant à chaque pas de glisser et de les précipiter dans le liquide visqueux. Kithiara songea à son client qu'elle aurait dut être en train de traquer à se moment là, celui qui avait connu son père, et qui pouvait sans aucun doute être en mesure d'éclairer beaucoup de chose sur son passé... Elle avait raté l'occasion, et son contact après avoir appris la nouvelle de l'arrestation de sa patronne avait sans doute tourné les talons. La jeune femme fut envahit d'une colère froide et poignante, alimentée par une intense frustration, elle eut du mal à garder son calme, mais parvint à étouffer le trop plein d'émotion. Une grande préoccupation vint tourmenter son esprit :
"Au risque de compromettre notre évasion" commença-t-elle en murmurant. "Je dois passer à ma planque. Je n'ai jamais fais part de sa localisation à Djzarko, ni à aucun contact, et je n'ai jamais repéré quiconque me suivant à cet endroit là. J'ai des choses importantes à y récupérer."
La guerrière brune se leva, et quitta sa cellule, geste qui lui fit ressentir une étrange sensation de vulnérabilité. Elle inspira profondément, referma la porte de la cellule et s’élança à la suite de la jeune femme blonde. Arja se déplaçait avec une aisance surprenante dans l'obscurité, peut-être trop pour que ce soit normal. Kithiara sentit sa partenaire s'arrêter, et elle put entendre le déclic d'un loquet déverrouillé. Une porte s'ouvrit, offrant l'accès à une salle partiellement éclairée par des fins rayons de lumière de lune, filtrés par des fentes dans les parois du dôme rocheux au dessus de leur tête. Cette salle ressemblait à une douche, Arja entreprit d'ouvrir une bouche d'égout au centre du cercle de dalles.
La chasseuse de primes la regarda faire passivement, ruminant la frustration d'être celle qui se faisait aider, et qui allait être redevable à l'autre. Quelle sensation désagréable. Mais elle ne pouvait pas faire autrement. Dans un raclement métallique, la grille fut retirée, laissant apparaître un puits obscure. La blonde se redressa soudain et son minois se retourna pour faire fasse à la brune.
"Au fait, tu pourrais avoir besoin de ça." Lui dit-elle en lui tendant quelque chose qui émettait un bruit de sangles.
Les mains de Kithiara s'emparèrent de l'objet, et le contact avec les pommeaux de ses wakizashis fut d'un grand réconfort, malgré la déception de se les voir à nouveau rendus par cette même blonde. Alors que la Ulglimm attachait son équipement, Arja répondit à la question avant qu'elle ne franchisse les lèvres de la chasseresse de primes :
"J'ai récupéré tes armes en même temps que les clefs, par contre, les gardes étaient en train de jouer avec tes arbalètes, je n'ai pas put les reprendre..."
Kithiara songea à la remercier, mais se ravisa... Arja n'était pas venue ici par pure bienveillance, elle était là parce qu’elle avait besoin d'elle, autant que la jeune guerrière avait besoin de cette rivale pour sortir d'ici. De toute manière, la blonde ne semblait pas attendre de remerciements, elle disparue dans le gouffre béant. La jeune brune hésita une brève seconde avant de se lancer à sa suite.
L'odeur faillit l'assommer, sans compter la texture gluante ignoble sous ses doigts. Il faisait totalement noir dans le boyau du sous-monde, le seul bruit de l'environnement qu'elle pouvait déceler était celui de goutes d'eau qui chutaient dans l'eau croupie. Les deux femmes progressaient à tâtons, leur pied manquant à chaque pas de glisser et de les précipiter dans le liquide visqueux. Kithiara songea à son client qu'elle aurait dut être en train de traquer à se moment là, celui qui avait connu son père, et qui pouvait sans aucun doute être en mesure d'éclairer beaucoup de chose sur son passé... Elle avait raté l'occasion, et son contact après avoir appris la nouvelle de l'arrestation de sa patronne avait sans doute tourné les talons. La jeune femme fut envahit d'une colère froide et poignante, alimentée par une intense frustration, elle eut du mal à garder son calme, mais parvint à étouffer le trop plein d'émotion. Une grande préoccupation vint tourmenter son esprit :
"Au risque de compromettre notre évasion" commença-t-elle en murmurant. "Je dois passer à ma planque. Je n'ai jamais fais part de sa localisation à Djzarko, ni à aucun contact, et je n'ai jamais repéré quiconque me suivant à cet endroit là. J'ai des choses importantes à y récupérer."
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Re: (Quête) De deux choses l'une.... Chapitre II [Suite]
De Deux choses l'une : terminée
PX de base : 150 PX
Frôler la mort : 100 PX
Bonus global (longueur de la quête, longueur des messages, qualité d'écriture) : +70 %
250.1 x 1,7 = 425 PX
An 1074 ; 2ème Saison ; Kandeeros (Mois 3)
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